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Musique andalouse et musiques anciennes : La rencontre du flamenco et du chaâbi
Publié dans Info Soir le 29 - 12 - 2014

Découvertes ■ Le Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes, qui prend fin ce soir, se veut un lieu de rencontre entre les musiques d'ici, à savoir l'arabo-andalou et celles d'ailleurs, ces musiques dites «anciennes».
Toutefois, le festival a proposé, pour cette 9e édition, des expériences musicales, où sont associés dans un même imaginaire plusieurs airs et fusionnées diverses sonorités, un imaginaire éclectique.
Des artistes s'inscrivent au croisement de la connaissance profonde des genres et des styles traditionnels et des expressions mo-dernes. Ces artistes, inspirés et créatifs, réalisent des fusions ou des mélanges entre les musiques anciennes et les sonorités mo-dernes.
Juan Carmona, qui fait partie des guitaristes les plus créatifs, a proposé, dans le cadre du festival, une expérience, qui fait appel à de nombreuses influences musicales.
En plus du flamenco, une musique à laquelle il adhère culturellement, socialement et historiquement, Juan Carmona se réfère également à d'autres sonorités, comme la musique d'Afrique, la musique cubaine... «J'ai composé une œuvre, où je mêle à la fois la musique arabo-andalouse et le flamenco», raconte-t-il.
Celui qui a signé un album qui a pour titre Alchemya, avec lequel il a admirablement gratifié le public, déclare que même le chaâbi est un style de musique qui l'inspire.
«J'ai fait une création avec le musicien Ptit Moh, qui est la rencontre entre le chaâbi et le flamenco», souligne-t-il. A la question de savoir comment s'est faite la rencontre du flamenco avec le chaâbi, Juan Carmona, ouvert à toutes les cultures musicales, allant du classique au liturgique, répond: «Pour moi, cela a été une évidence. Il est vrai qu'entre la musique orientale et le flamenco, il y a des sonorités qui sont quand même assez proches, et pour moi, c'était évident que je rencontre cette musique-là». Juan Carmona tient, en outre, à souligner la diversité dans laquelle il évolue pour donner à sa création plus de richesse et de vitalité, donc du caractère et une identité musicale qui lui sont propres. «J'ai eu aussi une expérience avec la musique turque et celle d'Ouzbékistan», dit-il, et d'ajouter : «Ce que j'aime c'est rencontrer les différentes musiques.» Ayant composé aussi une œuvre pour un orchestre symphonique et flamenco, une œuvre qui s'appelle Sinfonia Flamenca, et qu'on peut entendre, selon l'artiste, dans le monde entier avec l'orchestre du Bolchoï, des orchestres de Russie, des Etats-Unis, de pays du Maghreb, Juan Carmona explique que son travail de création –donc toutes ses influences – est basé sur le flamenco. «Mes compositions sont construites sur des bases rythmiques et harmoniques flamenco, mais disons que c'est un flamenco d'aujourd'hui», explique-t-il, et de conclure : «Je crois qu'aujourd'hui ma musique c'est le reflet de demain.»
Yacine Idjer
♦ «Project Andalou» propose un pont entre les trois cultures, arabe, occidentale et hébraïque, un trait d'union entre les trois religions. Des musiciens d'Espagne, du Maroc et d'Allemagne et en l'occurrence les trois chanteuses, Mara Aranda (Espagne), Iman Al Kandoussi (Maroc) et Sigi Hause (Allemagne), présentent cette diversité et incarnent le pont entre les trois cultures, et ce, dans un imaginaire musical coloré et pluriel. S'exprimant sur cette démarche artistique, Iman Al Kandoussi dit : «Toutes trois nous sommes issues d'écoles qui pratiquent les musiques traditionnelles. De l'andalou pour ce qui de la partie nord-africaine, de la musique chrétienne, concernant l'Allemagne, et enfin de la musique séfarade, une tradition musicale propre à la communauté juive d'Andalousie. Nous nous sommes rencontrés et nous avons dit «pourquoi ne pas nous constituer en un collectif et associer nos différentes expériences musicales. Et c'est de là qu'est parti le projet». Mara Aranda, Iman Al Kandoussi et Sigi Hause œuvrent à transmettre et à rénover cette culture ancestrale au profit des générations futures. «C'est pour faire connaître et revivre ces sonorités anciennes, restituer la mémoire de ce qui a été perdu à travers les âges», explique Iman Al Kandoussi, et de poursuivre : «Notre objectif n'est pas de ranimer les mémoires nostalgiques, mais plutôt de mettre en évidence la tradition vécue, que nous pouvons d'ailleurs vivre à travers ce projet. Donc notre but est d'inscrire ce patrimoine dans l'actualité, car c'est un héritage que nous voulons promouvoir.» Mais aussi un message de paix, d'amour et de tolérance que ces dernières veulent transmettre à la musique. «Malgré la différence de nos religions, de nos cultures, de nos croyances, la musique demeure le seul moyen permettant le rapprochement des peuples. Elle assure la coexistence entre les sociétés. Il s'agit là d'un élément fédérateur», soutient-elle.


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