Le Sultan d'Oman se recueille à la mémoire des martyrs de la Guerre de libération nationale    Le président de la République réserve un accueil officiel au Sultan d'Oman au siège de la présidence de la République    Journée de sensibilisation sur le paiement électronique    Les 15 solutions pour atténuer l'écart du cours du dinar algérien entre le marché officiel et celui du marché parallèle    Israël torture les employés de l'UNRWA    « Le peuple sahraoui a été complètement floué par l'ONU »    Pas du tout nul pour les Verts face à la Gambie    Arsenal se rate avant le sommet à Paris    Départ du premier groupe de pèlerins samedi prochain    Lancement du 2e atelier de formation au profit des magistrats    Arme de la paresse intellectuelle et de la gouvernance dictatoriale    Championnat arabe d'athlétisme: le SG de l'Union arabe d'athlétisme salue le succès de l'édition d'Oran    Le ministre de la Santé reçoit le président du CIRC relevant de l'OMS    Aid El Adha: lancement de l'opération de vente des moutons importées dans plusieurs wilayas    UIPA: appel à conjuguer les efforts pour permettre à la Palestine d'obtenir le statut de membre à part entière à l'ONU    38e Congrès de l'UIPA: Boughali appelle les Parlements arabes à ne ménager aucun effort pour protéger les intérêts de la nation arabe    Discussions bilatérales entre le président de la République et le Sultan d'Oman au salon d'honneur de l'aéroport d'Alger    Tenue de la 1e session du Comité intergouvernemental économique conjoint algéro-japonais    Athlétisme : Sikiou dans le Top 3 des Algériens les plus rapides sur 400 mètres    Guelma: l'apport des composantes du patrimoine algérien dans la consolidation de l'identité nationale souligné    El-Bayadh: lancement de la Semaine du film révolutionnaire    BTPH : ouverture à Alger de la 27e édition du salon international "Batimatec"    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès de Guinée Bissau    Sûreté d'Alger : démantèlement d'un réseau criminel spécialisée dans le faux-monnayage et saisie de plus de 100000 euros en fausse monnaie    Ghaza : le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 52.535 martyrs et 118.491 blessés    Une personnalité avec un esprit constructif    Sur le littoral de Sidi Lakhdar, c'est déjà l'été !    Ces armes de guerre et drogues qui débarquent des ports français    Athlétisme/Championnat arabe (3e j): l'Algérie en tête du classement    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    Plus de 52 000 migrants morts depuis 2014    es 15 solutions pour atténuer l'écart du cours du dinar algérien entre le marché officiel et celui du marché parallèle    Atout majeur pour la préservation du patrimoine de la région    Récital andalou à Alger de l'orchestre de l'association "Ahl El andalous"    L'intérêt national, avant tout    Le projet de loi présenté à l'APN    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Histoires Etranges / Catacombes de Paris : le mystère 4e partie
Publié dans Info Soir le 11 - 02 - 2015

Résumé de la 3e partie ■ Fermé et interdit au public durant cinq ans, le cimetière est laissé à l'abandon et tombe dans un relatif oubli, ce qui facilite son déménagement quelques années plus tard en limitant les oppositions.
L'auteur détaille même son idée : il imagine d'enduire les corps d'une sorte de résine pour ralentir la putréfaction et d'installer en sous-sol un atelier d'embaumement ou un séchoir à cadavres. La température constante en sous-sol serait judicieusement exploitée pour la conservation des corps éventuellement embaumés, technique utilisée avec succès dans les catacombes capucines de Palerme. Au-delà du seul transfert des ossements, l'auteur imagine dans un but philanthropique d'entreposer directement sous terre les corps après traitement, ce qui économiserait ainsi aux familles, les dispendieux frais de cercueil et de pierre tombale. Enfin, la santé des employés d'un tel lieu est également prise en compte : il propose de recouvrir les cadavres d'une épaisse couche de glaise ou de bitume, afin d'éviter une atmosphère trop méphitique. Après de multiples débats, le projet est finalement approuvé. Le préfet de police Lenoir envisage alors le transfert à l'extérieur de Paris des ossements contenus dans le cimetière des Innocents. L'aménagement à cette fin des carrières souterraines de la Tombe-Issoire, situées sous la plaine de Montrouge au-delà de la barrière d'Enfer au sud de la capitale, lui semble parfaitement convenir. La municipalité et les autorités religieuses décident de réaliser dès 1785 les premiers aménagements. Afin de ne pas froisser la susceptibilité de grandes familles qui possèdent des sépultures aux Innocents, un espace réservé et clos de murs, dit clos de la Tombe-Issoire, est aménagé afin d'exposer les pierres tombales ouvragées ainsi que les plus beaux monuments funéraires présents sur la rive droite. Le terrain en surface au-dessus du futur ossuaire appartient depuis le Moyen Âge à la communauté de Saint-Jean-de-Latran, qui possède déjà de longue date dans son sous-sol un caveau destiné à recevoir les corps des chevaliers templiers. Un arrêt du Conseil d'Etat du 9 novembre 1785 décide la suppression du cimetière des Innocents avec évacuation des ossements, par analogie avec les anciennes nécropoles souterraines de Rome, même si les lieux n'ont jamais servi de sépulture directe et n'ont aucun caractère sacré. Durant toute son existence, plus de deux millions de parisiens sont inhumés au cimetière des Innocents. Dès les derniers mois de 1785, les transferts d'ossements à partir du cimetière des Innocents commencent. Les ossements sont progressivement retirés des charniers ainsi que du sol, puis nettoyés et entassés à l'aide de fourches dans des voitures closes.
A suivre


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.