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Hommage à Mostefa Ben Debbagh : Magie et finesse de l'enluminure
Publié dans Info Soir le 08 - 02 - 2016

Sensibilité n Plusieurs artistes et artisans d'art rendent hommage au maître et doyen, Mostefa Ben Debbagh, enlumineur de renom et décorateur sur bois.
Intitulée «Le maître et ses disciples», l'exposition, qui se tient au musée de l'enluminure d'Alger, réunit, entre autres, les œuvres de calligraphes et enlumineurs, Lakous Radia, Adjaout Mustapha Kerbouche Ali, Daoud Mohamed Saddek, Mechta Ali, Boumali Abdelkader, Zakaria Morsli, Djabellah Said, M. Bouteldja. 
Toutes les créations exhibées, sans exception, rivalisent de recherche et de délicatesse, tant dans les thèmes que dans les couleurs. Le cachet spirituel renouant avec les paroles divines, la finesse et la légèreté des signes calligraphiques, la magie des teintes, une recherche dans le travail créatif jusqu'à la magie. Entre rosaces savamment élaborées, paroles divines reproduites en volutes ou entrelacs de fleurs rêvées, entre la faïence, le bois, ou la toile, les créations sont d'une portée esthétique parfaite, jusqu'à la plus petite des arabesques ou branche florale. Outre les tableaux et fresques murales, des miroirs à l'ancienne, des tables-guéridons rappelant la belle époque des citadins et le raffinement, des meidas, berceaux, «mraffaa» ou étagères, lutrins, ces petits objets destinés à la lecture du Coran, une pléthore de beaux objets de collection attestant du talent et de la maîtrise de ces deux disciplines s'incorporant dans le registre de l'art ancestral algérien. 
S'agissant des œuvres créées par Ben Debbagh, elles proviennent toutes de sa parenté et de ses amis. S'inspirant de l'art musulman comme ses contemporains, Mostefa Ben Debbagh a personnifié son art avec une maîtrise du floral, des arabesques et des couleurs témoignant de l'aptitude et de la proportion poétique qu'il portait en lui, héritage du père, lui-même ciseleur à La Casbah d'Alger.
Né en 1906 dans la vieille ville, Mostefa ben Debbagh démontre dès son jeune âge un don pour le dessin, une capacité artistique qui le conduira comme étudiant à l'Ecole des beaux-arts en section céramique. Son talent inné le mènera au cours des années 20 à Marseille et à Newcastle en Angleterre.
Sa notoriété lui vaudra également en 1933 d'exposer aux USA, plus précisément à Chicago. C'est à 26 ans, qu'il ouvre un atelier de sculpture et de ciselure sur cuivre, puis met sur pied l'association nord-africaine des artisans musulmans afin de préserver les arts traditionnels algériens. En 1943, il est professeur des arts appliqués, succédant à Mohamed Kechkoul au sein de l'Ecole des beaux-arts d'Alger, et ce, jusqu'en 1982. De pures merveilles sont à l'honneur, et ce, jusqu'au 26 mars. L'exposition en vaut le détour, la visite des lieux également, si ce n'est que l'on déplore que la ruelle qui mène à la résidence Mustapha Pacha est envahie de détritus et de gravats tout au long de l'année.


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