Passion n Amar Belkhodja dont l'Histoire est le domaine de prédilection, a une bibliographie riche de témoignages et de travaux destinés essentiellement aux jeunes. L'Agence nationale d'édition et de publicité (Anep) reste fidèle à sa ligne éditoriale, à savoir accorder une place particulière à la mémoire collective et au patrimoine de l'Algérie. Dans ce cadre, cette dernière a organisé, hier, à la librairie Chaïb-Dzaïr, qui vient d'ouvrir ses portes au public, une rencontre avec Amar Belkhodja, ancien journaliste et auteur de plusieurs ouvrages sur l'Histoire contemporaine de l'Algérie. Ce rendez-vous était plutôt une vente-dédicace qu'une rencontre formelle. A cette occasion, celui qui est en mouvement perpétuel contre l'oubli, a présenté ses œuvres qui sont au nombre d'une trentaine. Celui-ci, passionné des grandes figures de l'épopée algérienne, est l'auteur, entre autres, de «Ali El-Hammami et la Montée du nationalisme algérien», «Barbarie coloniale en Afrique», «Marie-Claire Boyet : la martyre de Tagdempt» ou encore «Ali Maâchi, Art et Combat». Ses livres, qui sont le fruit d'une recherche longue et fouillée, sont à lire et à faire lire. On peut définir Amar Belkhodja comme quelqu'un qui se consacre à la recherche historique, un chercheur curieux et tenace ; on peut le définir comme quelqu'un de généreux, puisqu'il met ses recherches à la disposition des générations montantes et contribue, par là, à développer leur patriotisme. Celui qui s'insurge contre l'oubli, est soucieux de rétablir la vérité et de faire voir des réalités historiques, en allant droit au but, bannissant tout euphémisme et appelant les choses par leur nom lorsqu'il écrit sur l'Histoire de l'Algérie et les crimes perpétrés pendant la période coloniale. C'est ainsi que Amar Belkhodja, qui rappelle certaines vérités historiques, des faits ignorés ou peu connus, mène en ce sens un travail rigoureux et intéressant, sans relâche, inlassablement. Connu pour être désormais un auteur prolifique, Amar Belkhodja dont l'Histoire est son domaine de prédilection, a une bibliographie riche de témoignages et de travaux «destinés essentiellement dans une entreprise louable pour lutter contre l'oubli et les dangers de l'amnésie». Amar Belkhodja, qui porte jalousement l'Algérie dans son cœur, se passionne pour l'écriture de l'Histoire de son pays ; et cette passion lui donne «l'énergie nécessaire pour mener avec beaucoup d'abnégation, de sérieux et de réussite son travail d'investigation». Il se dévoile alors comme un homme engagé, qui, durant toute sa vie, mène un combat intellectuel. On peut le définir comme un «arpenteur de la mémoire», puisqu'il explore la mémoire, s'enfonce dans les méandres de l'Histoire ; il exhume des événements jusque-là ignorés, omis, ou très peu connus. Celui qui mène un véritable travail d'investigation sur l'Histoire contemporaine de l'Algérie est considéré comme un «legs précieux». Tellement précieux que sa fille, Khadidja Belkhodja, a estimé important de le révéler aux Algériens et aux Algériennes dans un livre, «Amar Belkhodja, l'arpenteur de la mémoire», qu'elle a signé et qui est paru aux éditions Alpha. Dans cet ouvrage qui est, en quelque sorte, une biographie à travers laquelle on apprend beaucoup de choses de l'historien Amar Belkhodja, l'auteure a rassemblé de nombreuses contributions de son père sur divers sujets. On y lit en filigrane, la pensée de Amar Belkhodja, son analyse, sa vision du monde et de son pays.