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France / Le 1er tour aura lieu demain : Une présidentielle sous le règne de l'état d'urgence
Publié dans Info Soir le 22 - 04 - 2017

Réactions n L'attaque qui a coûté la vie à un policier et fait trois blessés jeudi soir sur les Champs-Elysées à Paris a fait monter la tension .
L'assaillant a abattu de sang-froid un policier et blessé deux autres fonctionnaires ainsi qu'une touriste. Il a ensuite été abattu par les policiers. Le groupe jihadiste Etat islamique (EI), à l'origine de la plupart des attentats qui ont fait 238 autres morts depuis 2015 en France, a revendiqué l'attaque.
Qualifié de "lâche et barbare" par les grandes organisations musulmanes de France, cet attentat a poussé certains candidats à la présidence à annuler leurs déplacements mais a dominé les discours au dernier jour de la campagne qui se termine vendredi à minuit (02H00 GMT).
Dans ce climat tendu, le président François Hollande a assuré que tout serait fait pour sécuriser le vote : 50 000 policiers et gendarmes et
7 000 militaires seront mobilisés demain pour le premier tour du scrutin.
Cette attaque au cœur de Paris aura-t-elle un impact sur l'élection, dont les quatre favoris sont dans un mouchoir de poche ? Elle pourrait "être en mesure de faire bouger les lignes et resserrer les écarts", estime la directrice de l'Institut de sondages BVA.
Hier matin, les candidats de droite et d'extrême droite se sont saisis du sujet, appelant le gouvernement à durcir drastiquement une lutte antiterroriste qu'ils jugent insuffisante.
La cheffe du Front national, Marine Le Pen, a réclamé l'adoption immédiate d'une "réponse sécuritaire plus globale".
Elle a "solennellement" demandé au président François Hollande d'"ordonner la restauration effective de nos frontières" et d'immédiatement expulser les étrangers fichés pour terrorisme.
Le conservateur François Fillon a appelé à être "lucide" sur une "guerre qui sera longue" et promis d'appliquer d'"une main de fer" des mesures sécuritaires draconiennes. Tout en prônant l'unité pour montrer que la France "n'a pas peur", le conservateur François Fillon a estimé que certains n'ont "pas encore totalement pris la mesure du mal qui nous agresse et que j'entends combattre d'une main de fer".
Le Premier ministre les a en retour accusés d'"instrumentaliser" l'événement, reprochant notamment à Mme Le Pen d'"exploiter sans vergogne la peur et l'émotion à des fins exclusivement politiciennes".
Le centriste Emmanuel Macron a lui aussi dénoncé les "surenchères" de ses adversaires et promis une lutte "implacable" contre le terrorisme.
"Notre premier devoir est un devoir de sang-froid", a lancé le héraut de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, qui a célébré dans la soirée une "Europe des rebelles", lors d'un apéritif en compagnie de l'Espagnol Pablo Iglesias, leader de Podemos. Il a demandé à ses concurrents d'"éviter les polémiques grossières et vulgaires", dans un message vidéo sur Facebook.
Le Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve a accusé Marine Le Pen et François Fillon d'avoir choisi "l'outrance et la division", accusant en particulier la candidate Front national de chercher à "exploiter sans vergogne la peur et l'émotion à des fins exclusivement politiciennes".
"Rien ne doit entraver ce moment démocratique fondamental" qu'est l'élection présidentielle, a-t-il ajouté. Tous les bureaux de vote de la capitale qui auront besoin d'un renfort d'agents de sécurité en seront pourvus, a promis la mairie de Paris.
Karim Cheurfi, un récidiviste des attaques de policiers
l Karim Cheurfi, 39 ans, qui a tué jeudi soir un policier sur les Champs-Elysées à Paris avant d'être abattu, était un récidiviste, manifestement obsédé par l'idée de s'en prendre aux forces de l'ordre, mais n'était pas connu comme islamiste radicalisé.
Dans son voisinage, Karim Cheurfi n'est pas décrit comme un homme radicalisé ayant pu graviter dans la nébuleuse salafiste jihadiste. Son attaque sur les Champs-Elysées a pourtant été revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) et "un morceau de papier découvert à proximité" de son corps jeudi soir "supportait un message manuscrit défendant la cause de Daech".
Chez lui, "les enquêteurs n'avaient pu retrouver aucune trace de documentation, de consultation de sites à caractère apologétique", a déclaré vendredi le procureur de Paris, François Molins. Une enquête antiterroriste avait été néanmoins ouverte en mars le concernant.
Cet homme sans profession connue avait déjà été condamné quatre fois, notamment pour tentatives d'homicide.
Trump s'immisce
Donald Trump, qui s'enorgueillit d'avoir bousculé les codes traditionnels en accédant à la surprise générale à la Maison Blanche, aime agiter l'idée que d'autres secousses politiques sont à venir à travers le monde.
Il a prédit hier que l'attentat perpétré au cœur de Paris et revendiqué par l'organisation jihadiste Etat islamique (EI) aurait des répercussions de taille sur le scrutin, laissant entendre qu'il fallait s'attendre à des surprises.
"Une autre attaque terroriste à Paris. Le peuple français n'acceptera pas cela très longtemps. Cela aura un gros effet sur l'élection présidentielle", a-t-il tweeté dès l'aube, reprenant la politisation des attaques terroristes dont il avait fait l'une des signatures de sa campagne.
Quelques heures plus tard, il affirmait à l'agence américaine Associated Press qu'il pensait que l'attaque "aiderait probablement" la candidate de l'extrême droite Marine Le Pen car "c'est la plus ferme sur les frontières et la plus ferme sur les événements récents en France".
Donald Trump, avait, jusqu'ici, pris soin de ne pas s'exprimer directement à son sujet. En janvier, alors qu'elle s'était ostensiblement affichée dans le hall de la Trump Tower à New York, l'équipe du milliardaire avait clairement signifié qu'aucun rendez-vous n'était prévu.
Mais, au-delà du cas particulier de la France, il entretient l'idée que son accession au pouvoir marque le début d'une nouvelle ère et qu'elle sera suivie d'autres surprises électorales majeures; il y a quelques semaines, il pronostiquait que d'autres pays quitteraient l'Union européenne.


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