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Miguel Cervantès
Le cygne et le corbeau
Publié dans Info Soir le 08 - 10 - 2004

Critique Le centre culturel espagnol d?Alger, l?Institut Cervantès, a organisé une conférence sur la poésie de l?auteur du best-seller Don Quichotte de la Manche.
L?objet principal de la conférence, animée par Luis Alberto de Cuenca, écrivain et critique littéraire, était de traiter la poésie de Cervantès à partir de deux points de vue : celui de l?écrivain (Cervantès) et celui de la critique, qui n?a pas fait l?économie de jugements négatifs à son encontre, le qualifiant de «poète médiocre».
Si la critique n?a pas lésiné sur les appréciations acerbes, c?est uniquement parce que Cervantès ne croyait pas en sa poésie, à tel point qu?il disait de lui-même «je suis un cygne par mes cheveux blancs et un corbeau noir et enroué par ma voix».
Effectivement, «l?écrivain n?a jamais eu une confiance absolue dans ses propres qualités de poète», a souligné l?intervenant dans sa communication, ajoutant que toutefois, «Cervantès ne perd aucune occasion, tout au long de son ?uvre, de chanter les louanges de la poésie et de vanter son excellence», a-t-il expliqué, tout comme «il n?a pas arrêté de mettre en pratique, tout au long de sa vie, cet ?art doux et agréable de la poésie? qu?il a tant aimé depuis ses plus tendres années».
«Et même lorsque sa carrière littéraire et sa vie touchaient à leur fin, Cervantès ne tourna jamais le dos à son désir d?être poète.» Si la critique moderne, selon l?intervenant, s?est abattue, voire acharnée sur Cervantès, c?est seulement parce qu?«elle n?a pas su percevoir, n?a pas été capable de voir, non plus, que sa poésie cachait surtout une liberté immense, une force expressive originale et une grande richesse de pensée et d?invention», car Cervantès «s?intéressa beaucoup plus à la forme poétique et à ses possibilités d?exprimer des idées et des vérités, plus qu?à la forme et à la façon de les exprimer».
Citant Ricardo Rojas, un critique contemporain, Luis Alberto de Cuenca dit que «la vocation de Cervantès pour la poésie lyrique date de son adolescence, et il n?a pas cessé d?écrire des vers tout au long de sa vie, jusqu?à son extrême vieillesse. Il y a là deux traits : la précocité et la constance qui suffisent pour définir tout ce qu?il y a de spontané et d?authentique dans une vocation.
Cervantès a terminé sa vie comme il l?a initiée : en faisant des rimes avec des vers». Et de citer encore : «Il avait un concept très élevé de la poésie, qu?il pratiqua avec assiduité.»
L??uvre de Miguel Cervantès, donc son univers créatif, était marquée par la présence permanente de la poésie. Pour conclure, Luis Alberto de Cuenca a affirmé que «le poète qui sait puiser dans l?art sera encore meilleur, et le vrai poète sera celui qui saura tirer le plus grand parti de cet art». Et Miguel Cervantès en était un.


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