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Histoires vraies
Le boa dans la lunette (2e partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 12 - 2004

Résumé de la 1re partie Août 1970, dans une ville de Californie, M.Webley va voir le shérif pour lui apprendre qu?un boa occupe ses toilettes.
Le shérif, devant la porte de la salle de bains, écarte tout le monde et sort son revolver : le modèle de la police, calibre 38 spécial, canon acier bronzé à bande ventilée.
De quoi discuter avec un boa. Une arme qui s'appelle très exactement comme par hasard «colt python», ça tombe bien. ll ouvre la porte, sans faire de bruit. Toute la famille Webley est à un mètre derrière lui. Puis il découvre la salle de bains d'un seul coup. Au même moment, il exécute une performance remarquable pour un homme de son poids, et pour son pantalon aussi ajusté : il s'accroupit à moitié, genoux pliés, braquant l'arme à deux mains en direction du siège des toilettes.
Rien. Pas le moindre boa, même en se penchant. Le shérif se redresse et considère la famille Webley d'un air peiné. ll remet son revolver où il était et dit simplement :
«La prochaine fois que vous me dérangez pour un boa dans vos toilettes, vous avez intérêt à ce qu'il y soit. Sinon, je vous ferai voir de quel bois je me chauffe.»
Et le shérif s'en va, lentement, mais furieusement !
Consternation dans la famille Webley ! Car ils ont bien, les uns après les autres, aperçu le boa ! Jamais tous ensemble, évidemment, puisqu'il est dans les toilettes. Ce n'est pas non plus un phénomène régulier. C'est une chose qui arrive à l'improviste. De temps en temps, un enfant accourt, la culotte sur les genoux, et dit :
«Maman, ça y est ! ll est là !»
Ou alors c'est Mme Webley qui, soudain, après des semaines d'oubli, voit la tête du boa émerger de la lunette et en lâche sa brosse à dents. Seul M. Webley n'avait pas encore eu droit au spectacle avant ce jour.
Personne n'ose plus se servir de la salle de bains ! Encore moins s'approcher du siège des toilettes, et chacun frémit d'épouvante à la seule idée de s'asseoir dessus ! N'importe qui, même en cas d'urgence, y regarderait à deux fois.
Et, bien entendu, le jour où le chef de famille est convaincu, où il court chercher le shérif, pour constater le fait, le boa n'y est plus pour personne ! C'est le coup de la panne, classique : quand le réparateur n'est pas là : panne. Chaque fois qu'il vient, plus de panne !
Le lendemain 26 août, le quotidien local se permet tout de même de signaler la chose en deux lignes, avec une ironie voilée. Dans la petite ville de Sonora, on regarde les Webley d'un drôle d'air. lls se font un peu l'effet de ceux qui ont vu les envahisseurs, mais qui sont toujours seuls à les avoir vus. Résultat, ils se renferment et ne disent plus rien, jusqu'au 18 septembre. Ce jour-là, la chaleur est encore intense dans cette partie de la Californie centrale. Le téléphone sonne chez le shérif.
«Allô !... C'est M. Webley.
? Oui, monsieur Webley - c'est pour le boa, sans doute ? Ne me dites pas qu'il est encore dans vos toilettes !
? Si, si, je vous assure, shérif ! Je vois sa tête qui émerge ! ll me regarde, pendant que je me rase !»
Le shérif, cette fois, rit carrément. ll a compris : c'est la chaleur. Il cligne de l'?il à l'intention de son adjoint, en lui faisant signe de prendre l'écouteur, et demande :
«Pouvez-vous me dire de quel air il vous regarde ?...
? Comment ça, de quel air ?... Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, moi ? de l'air d'un serpent ! Ils ont toujours le même air ! Vous pensez encore que je suis fou ? C'est ça, hein ? Je le sens bien.» (à suivre...)


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