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Histoires vraies
A la mémoire d'un homme à la dérive (4e partie)
Publié dans Info Soir le 16 - 02 - 2005

Résumé de la 3e partie 5 juin 1987. Deux voitures partent pour une virée mortelle.
Ils découvrent ensuite le véhicule carbonisé et les restes d'un corps sur le siège passager, ceinture bouclée. La victime, qui se nomme, selon l'infirmier, Eric, est carbonisée.
Eric est mort. Sa compagne, sa mère, sa maîtresse viennent pieusement se recueillir sur les lieux de l'accident. Les cendres du défunt sont répandues dans le ravin, avec un bouquet de fleurs et des larmes.
Le constat de gendarmerie parvient aux assurances. Il semble donc qu'il s'agisse du crime parfait.
Quelque temps plus tard, la «veuve», assistée de la maîtresse du défunt, s'occupe activement de toucher les premières primes. Certaines ne se font pas trop attendre, d'autres tardent.
Eric, réfugié dans le Midi, touche de l'argent par mandat sous un autre nom. Il loue une villa, se renseigne sur l'achat d'une autre, s'offre une Mercedes, se rend chez un chirurgien esthétique dont le talent n'est pas nommé au procès (le secret médical est bien gardé) et lui fait part de son désir de changement. Cinq opérations seront nécessaires pour faire de lui l'homme de cire, au visage plat, que le banc des accusés accueillera enfin en 1992. Entre-temps, il tire des plans sur la comète, rêve de se lancer dans une affaire d'offshore, veut faire construire un restaurant sous une bulle de plastique... bref, il déborde d'idées. Ses deux complices masculins, eux, sont rentrés dans les brumes parisiennes. L'un déprime et abandonne son métier d'infirmier, peut-être bourrelé de remords, l'autre attend nerveusement des subsides et un emploi. Mais voici qu'entre en scène notre gendarme, fin limier des assurances, qui vient mettre son nez dans cet accident de voiture apparemment banal. Il est employé par l'une des huit compagnies qui renâclent encore à payer la prime. C'est que le souscripteur décédé leur paraît étrange. Alors qu'il a quatre enfants, il a pris une assurance-vie en faveur de sa dernière concubine et d'elle seule. Les compagnies d'assurances sur la vie ont, en outre, les moyens de communiquer entre elles, et s'aperçoivent sûrement que le souscripteur a signé sept autres contrats, toujours au bénéfice d'Anne-Lise, quelques mois avant l'accident qui devait lui coûter la vie. Le fin limier s'en va donc tranquillement examiner d'abord les lieux de l'accident et l'épave du véhicule. Avec la méticulosité et la tactique du gendarme habitué à ce genre de constat, il note ce que n'ont pas noté apparemment ses collègues locaux.
L'Austin roulait en ligne droite, la deuxième vitesse enclenchée, donc lentement, à environ 50 kilomètres à l'heure. Le choc contre le rocher n'a pas provoqué de dégâts très importants. Le passager décédé, prétendument Eric, n'aurait dû souffrir que de blessures légères, sa ceinture étant bouclée. Et comment se fait-il que le conducteur n'ait pas eu le simple réflexe de la dégager avant que la voiture ne brûle ? Comment un homme, qui a déclaré aux gendarmes être infirmier et posséder son brevet de secouriste, choisit-il d'abandonner le véhicule, feux allumés, pour aller chercher du secours ? Le rapport du limier aux assurances décide les compagnies à porter plainte contre X. Cette fois, le parquet s'en mêle, une enquête judiciaire est ordonnée et un autre fin limier fait son apparition dans l'histoire. Un ingénieur du Centre de recherche en microélectronique est mandé afin d'examiner l'épave.
Car il ne reste rien à autopsier du défunt. Le corps calciné a été incinéré, à la demande de la concubine d'Eric, Anne-Lise, bénéficiaire des assurances-vie. (à suivre...)


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