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Criminels de légende : Tueurs en série
La bête de la Bastille (11e partie)
Publié dans Info Soir le 29 - 03 - 2005

Résumé de la 10e partie Grâce à l'ADN, les enquêteurs de la brigade criminelle établissent un lien direct entre les meurtres d'Agnès Nijkamp et d'Hélène Frinking et l'agression d'Elisabeth O.
Quand Guy Georges vit l'homme s'approcher, il s'enfuit sans demander son reste. Dans sa précipitation, il perdit ses papiers. Mélanie B. et son compagnon allèrent porter plainte et portèrent le portefeuille au commissariat. Le lendemain, Guy Georges, naïf ou inconscient, se présenta au commissariat pour déclarer la perte de ses papiers... Le 9 septembre 1995, il fut arrêté.
Guy Georges nia l'agression et prétendit qu'une autre personne avait dû trouver son portefeuille là où il l'avait perdu. Mais Mélanie B. le reconnut comme étant son agresseur. Guy Georges finit par avouer, en assurant que sa motivation était le vol. Il fut condamné à trente mois de prison. Le caractère sexuel de l'agression, à nouveau, ne fut pas retenu. Personne ne l'ayant demandé, le sursis de 1992 ne fut pas révoqué !
Et une fois encore Guy Georges passa entre les mailles du filet !
Il se prêta à un prélèvement (pratiqué par le laboratoire de Nantes), sans résultat, concernant les deux meurtres commis dans les parkings souterrains (Catherine Rocher et Elsa Benady), mais pas ceux des appartements.
Guy Georges nia farouchement les agressions des parkings. Deux de ses petites amies furent, elles aussi, entendues. Les policiers perquisitionnèrent sa chambre d'hôtel dans le XVIIIe arrondissement : dans son sac à dos, ils découvrirent des ciseaux aux extrémités recourbées ; Guy Georges expliqua qu'ils lui servaient à forcer les portières des voitures. Plus troublant, ils trouvèrent également trois rouleaux de sparadrap de trois marques différentes. Ce dernier indice les amena, sans doute, à faire le rapprochement avec le «tueur en appartement».
lls présentèrent alors sa photo, parmi quelques autres, à Elisabeth O., dont l'agression remontait à deux mois. Aussi incroyable que cela puisse paraître, elle ne le reconnut pas. Elle n'eut même pas une hésitation : persuadée d'avoir été agressée par un Nord-Africain, elle ne cilla pas devant la photo du métis. (Pourtant, un sans-domicile fixe, Jacky, avait bien précisé à la police qu'il avait vu l'agresseur, un Noir métis. Mais son témoignage ne fut pas pris en compte...).
Les policiers vérifièrent si Guy Georges avait le «pied égyptien» : non. (L'explication «anatomique» est connue aujourd'hui : Guy Georges n'a pas un doigt de pied plus long que le gros orteil ; c'est le point d'appui de ce dernier, très en retrait, qui avait donné cette impression sur l'empreinte relevée chez Hélène Frinking).
Les policiers ne demandèrent donc pas de comparaison entre Guy Georges et le mystérieux «ADN inconnu» recueilli dans les appartements. Son dossier fut écarté de celui des suspects dans cette affaire. Si un fichier national des empreintes ADN pour les délinquants sexuels avait existé en France à cette époque ? comme c'était le cas en Grande-Bretagne depuis plusieurs années ? il aurait été mis, dès ce moment-là, hors d'état de nuire. (à suivre...)


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