Constat Il n?existe aucune équipe de soins et la station thermale est proposée à la privatisation. «L?hôtel compte 22 chambres doubles avec toutes les commodités, dont deux suites pour 100 DA de différence sur le prix de la chambre, un restaurant de100 couverts, un salon familial de 30 places, une cafétéria de 40 places, un parking pour 50 places auto, une boutique artisanale et une piscine d?eau récupérée, à travers une tuyauterie en PVC, du haut de la montagne. C?est l?eau provenant de la fonte des neiges», a expliqué le directeur de la station thermale, Mohamed Fellahi. L?hôtel dispose, également, de 18 chambres dites «traditionnelles». Il s?agit de deux chambres communicantes, avec un toit en tuiles rouges pour la modique somme de 700 DA les 24 heures. «Beaucoup de familles préfèrent ces chambres», a relevé le directeur. Huit chambres dont deux suites peuvent être louées par les «curistes». Le premier responsable des lieux précise que «les locataires paient moins cher leur repas». A l?intérieur des thermes pour femmes, des surveillantes vérifient les tickets à l?entrée. Les thermes sont composées chacune de 14 cabines individuelles équipées d?un bassin où l?eau de la source coule à flots. Des femmes attendent leur tour sur des chaises. Venues de toutes les wilayas du pays, d?Oran, de Médéa, d?Alger, de Saïda, de Aïn Defla et même du Sud. Du point de vue hygiène, il est clair qu'on peut faire mieux. Un salon de coiffure reçoit la clientèle féminine après un bon bain. Outre les thermes «modernes», il y a le bain traditionnel. Dans les jardins de la station, des familles sont installées sur le gazon, la plupart, de passage au hammam, font un petit somme à même le sol, à l?abri du soleil. Là, c?est un autre monde, une autre dimension. Les femmes ne viennent pas seulement pour le bain. Elles sont là, aussi pour une «ziyara». A l?entrée, une femme d?un certain âge veille sur le petit coin réservé aux rituels de la bougie et du henné. On y disperse une poignée de henné et on y allume une bougie en faisant un v?u, explique la dame aux aguets pour empêcher les femmes d'emporter à l'intérieur les objets destinés au rituel. Il est strictement interdit de mettre du henné à l?intérieur du bassin ou d?allumer les bougies. A l'intérieur, se trouve un grand bassin, de mosaïque bleue, où des femmes et des enfants se baignent dans une eau brunâtre, due à sa composition en fer. Le jour de la «ziyara», le mercredi, une «zerda»ou une «ouâda» (un festin) est faite avec tout le rituel pour commémorer le «ouali Sidi Slimane», le saint homme de la région. «La station a une vocation touristique, elle doit être dotée d?un statut particulier vu sa vocation médicale», fait remarquer le directeur.