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Une femme pas comme les autres (2e partie)
Publié dans Info Soir le 26 - 09 - 2003

Résumé de la 1re partie Partie rejoindre son mari en France après l?indépendance, Saïda est arrivée, à force de patience et de travail, à construire avec lui une petite vie confortable.
Elle commença d?abord par ne plus supporter la jalousie de son mari qui ne tolérait aucune sortie sans sa permission, même dans les moments d?urgence. Saïda, qui lui vouait depuis de longues années un grand respect, ne le contredisait jamais, et lui, devant ce qu?il prenait pour un droit absolu, devenait tyrannique, la giflant pour un rien. Elle pleurait dans un coin, se remémorant ses parents qui l?avaient laissée orpheline très tôt dans sa vie, et pleurait de plus belle? Mais un jour, Saïd, après lui avoir donné une raclée, s?en prit à son jeune fils âgé de 10 ans, qu?il entreprit de tabasser. Ce fut l?étincelle qui mit le feu aux poudres.
Car Saïda adorait ses enfants, et ne supportait pas de les voir maltraités. Essuyant ses yeux, elle alla droit vers son mari, lui arracha l?enfant et lui dit : «Et maintenant, fils de chien, tu ne vas pas arrêter ?», Saïd resta figé sur place. Jamais elle n?avait même osé l?appeler par son nom, et lui parlait toujours les yeux baissés bien qu?elle eût plus de trente ans de mariage avec lui et de grands enfants.
La surprise passée, il leva le bras, prêt à l?assommer, alors, le sang monta à la tête de Saïda. Elle se rapprocha de lui, le prit à la gorge d?une seule main et le plaqua au mur. Son mari, les bras ballants, les yeux exorbités, faillit étouffer? «Ne porte plus jamais la main sur moi ou sur les enfants, sinon, par Dieu, je t?étranglerai !»
C?est depuis ce jour-là que son époux se mit enfin à la respecter. Mais bien qu?elle eût acquis la suprématie physique sur le père de ses enfants, elle avait continué à le respecter et à lui répondre de sa voix douce et chantante. Elle avait simplement mis les choses au point. Elle n?en profita jamais, et pas une fois elle ne bafoua son autorité. Quand elle habitait encore dans une HLM, elle eut aussi des démêlés avec ses voisins, pour des querelles d?enfants. Elle avait, à maintes reprises, essayé d?arranger les choses à l?amiable, mais ses voisins, des Italiens, forts de leur statut d?Européens, décidèrent de lui «régler son compte» en lui donnant une leçon, car elle avait insulté un jour une de leurs cousines qui avait traité ses enfants de «ratons».
Le couple prépara le guet-apens sur le palier du 2e étage. Au moment où Saïda arriva à leur hauteur, car elle habitait au 8e ? «Je préfère être tout en haut, en cas de tremblement de terre, c?est moi qui tomberais sur eux, au lieu d?être écrasée», disait-elle souvent ? ils se précipitèrent sur elle et l?attaquèrent par surprise. La femme lui arrachait les cheveux à pleines mains, tandis que l?homme, grand et costaud, la frappait à coups de poing au visage. Saïda lâcha son filet à provision, n?appela pas au secours, mais, des deux mains, réussit à enserrer le cou de l?homme ? sa prise préférée ? et à lui faire baisser les bras. Tandis que sa femme continuait à lui arracher les cheveux, ils continuaient à se battre tous les trois, allant et venant sur le palier, et allèrent, toujours collés les uns aux autres dans la bataille, se cogner à la porte d?une vieille dame qui habitait seule en face des Italiens. Cette dernière, entendant le bruit, alla ouvrir. Les trois pugilistes, la bousculant, entrèrent dans son appartement, sans cesser de se battre. La vieille dame s?évanouit? Attirés par le vacarme, les autres voisins accoururent et empêchèrent Saïda de commettre un meurtre. Elle sortit de la bataille à demi-chauve, mais victorieuse, et jamais plus personne n?osa la provoquer. (à suivre...)


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