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Histoires vraies
La maman et les prostituées (4e partie)
Publié dans Info Soir le 30 - 03 - 2006

Résumé de la 3e partie n Le journal intime de la prostituée retrouvée assassinée dément la parfaite réinsertion de Hansi. Au faîte de sa célébrité, la police l?accuse d?avoir repris ses anciennes pratiques. Les crimes.
D'abord parce qu'il s'agit de prostituées et qu'il en a déjà tué une dans les mêmes conditions. Et aussi parce qu'un ancien policier qui enquêtait dans les années soixante-dix vient raconter à ses collègues de Graz des années quatre-vingt-dix une petite histoire : «Je travaillais sur un meurtre, une jeune fille retrouvée étranglée et ligotée dans un lac aux environs de Sazach. Je n'arrivais à rien. Dix ans plus tard, je suis tombé sur des preuves évidentes de la culpabilité de ce Jack Unterweger. Mais il était déjà condamné à perpétuité, j'ai laissé tomber, et depuis je suis à la retraite... Maintenant, c'est différent.»
Le témoignage de ce policier porte à huit victimes les soupçons qui pèsent sur Jack.
Il y a aussi d'autres indices qui font frémir l'instinct des enquêteurs. Cette dernière série de meurtres, commis dans des lieux différents, sur un itinéraire apparemment sans logique, présente une suite de coïncidences. A chaque fois, le beau Jack était sur place. Conférence, interview ou week-end, il était là. Non loin des corps retrouvés étranglés et abandonnés, qui dans une rivière, qui dans un étang ou un lac. Il était toujours dans les parages d'un cadavre retrouvé. Si bien que le célébrissime produit de la réinsertion sociale autrichienne voit arriver les grands pieds des enquêteurs sur sa moquette de luxe. Où étiez-vous tel jour, à telle heure ? Avec qui ? Il a des alibis, huit alibis, dont un faux, un seul, ce à quoi il lui est facile de rétorquer sur un ton mondain : «Je voyage énormément, j'ai des tas de rendez-vous, je ne peux pas me souvenir de tout !»
Certes. Alors, les enquêteurs s'attaquent aux petits indices, cheveux, résidus de tissu, poussières... Mais dans ce domaine, les résultats ne sont pas certains à cent pour cent. Ce cheveu retrouvé dans la voiture de Jack pourrait appartenir à telle prostituée ; ce filament de laine à une écharpe qui a servi à étrangler telle autre...
Le serial killer est sous pression, la presse s'intéresse soudain différemment à lui, car le juge d'instruction de Graz ne s'interdit pas de faire aux journalistes des révélations, dont la plus importante, et la seule certaine, est celle-ci : «Jack Unterweger se trouvait dans les parages de chacun des huit meurtres, il ne peut pas s'agir de huit coïncidences !»
Huit coïncidences, en effet, c'est beaucoup. Et le beau Jack, qui avait commencé à donner des interviews du genre : «Mon passé me persécute», «La police s'acharne», «Je suis victime de la machine judiciaire», choisit de prendre la fuite la veille du jour où un mandat d'arrêt est lancé contre lui, en février 1992. Ce n'est pas le meilleur moyen de prouver son innocence. Ses attaches avec le milieu viennois laissent supposer qu'il a été prévenu de l'imminence de son arrestation.
On recherche la voiture, une Volkswagen Passat immatriculée VW 266 DL, à bord de laquelle il a pris le large en compagnie de sa petite amie Bianca. On les repère en Suisse. Trop tard. Entre-temps, Jack a pris soin d'avertir la presse par téléphone : «Je suis traqué, ce n'est pas moi qui ai tué ces femmes, je suis victime de l'acharnement d'un policier de Graz. On veut me remettre en prison, mais même en préventive, je ne le supporterai pas. Je ne me rendrai pas, je n'irai pas en prison. J'avais gagné de l'argent, je n'ai plus un sou, je pense au suicide...»
La cavale le mène de Suisse en France, à Paris, où l'on découvrira plus tard qu'il a abandonné sa voiture dans la banlieue, à proximité de l'aéroport d'Orly, avant de sauter dans un avion avec sa petite amie. (à suivre...)


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