Le Liban a demandé, hier, mercredi, une réunion urgente du Conseil de sécurité des Nations unies pour examiner l'agression israélienne contre le Liban Sud, a annoncé le ministre libanais de l'Information. Avant lui, le président libanais Emile Lahoud a condamné avec la plus grande fermeté ces agressions et jugé que la politique israélienne «mettait en danger la stabilité» au Proche-Orient. Les menaces et les agressions israéliennes contre le Liban «ne font pas peur aux Libanais, mais renforcent leur unité et leur solidarité», a estimé M. Lahoud. Pour la France, les bombardements sont une «action de guerre disproportionnée», selon les termes de son ministre des Affaires étrangères, Douste-Blazy. La riposte du Hezbollah l La «Résistance islamique», branche armée du Hezbollah chiite libanais, a, dans un communiqué, annoncé avoir tiré jeudi des fusées de longue portée de type «Raad-1» sur une base aérienne israélienne dans le nord de l'Etat hébreu, qui a été «touchée de plein fouet».