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Conflit de générations
Publié dans Info Soir le 01 - 09 - 2006

Vision n Il n'y a pas si longtemps, quand les vieux parlaient de l'argent, c'était surtout en termes réducteurs et méprisants.
L'idée en vogue était de tenir l'argent bien dans la main pour s'en servir et non pas devenir l'esclave d'un enrichissement qui pourrait mener à tous les excès. De tout temps, la sagesse populaire a affirmé péremptoirement que l'argent ne fait jamais le bonheur. Pour donner des conseils à leur progéniture, louer les mérites de la vertu, de la bienséance et surtout de la sueur du front, ces mêmes parents ne se privaient pas de qualifier l'argent par tous les mots et de tous les maux. L'expression qui revenait souvent sur leurs lèvres était «drahem z'bel eddenia» (l'argent est la saleté de la vie).
Martelé, cet adage, qui n'est pas loin de «l'argent est un bon serviteur, mais un mauvais maître», faisait tomber l'argent, considéré à tort ou à raison comme noble serviteur, de son piédestal et donnait, du coup, du crédit à l'effort, au travail et à l'abnégation qui devenaient alors les seules véritables sources de richesse. Ce constat, véritable baume au cœur pour les damnés et autres personnes issues des couches défavorisées, ne visait pas l'argent en tant que tel. L'offense était destinée surtout à contrecarrer l'amour excessif de l'argent.
«Chouf layoub ou khtik me lejioub» était aussi un dicton populaire qui tuait dans l'œuf la passion démesurée de l'argent. Littéralement, l'expression insistait sur le fait d'aller corriger les errements du voisin et le rétablir dans le droit chemin en lui faisant éviter la dépravation. La vox populi se consolait aussi par d'autres phrases réconfortantes restées légendaires dans la conscience collective, comme la séculaire «el-baraka fel qlil».
On peut également citer des proverbes comme «mayebka fel oued ghir h'djarou». Si cette prophétie se voulait un avertissement pouvant coller à n'importe quelle situation, elle est cependant intimement liée à l'argent. Les vieux et les vieilles qui entonnaient ce refrain voulaient insinuer que dans la vie, seuls les principes immuables et la vertu restent, même après la mort, alors que la fortune, quelle qu'elle soit, partira un jour en fumée. Décodé : «L'oued est la vie en marche et les pierres qui dorment solidement dans le fond sont les principes.»
Contre la maladie de l'avarice, on psalmodiait non sans ironie le fameux «drahem el-mech'hah yakoulhoum el-mertah». En d'autres termes, les adeptes de cet adage mettaient en garde contre l'idée saugrenue d'amasser une fortune qu'on laisserait à autrui un jour ou un autre. Ces mêmes détracteurs pensent que certaines personnes sont tellement riches que cela devient grotesque. De plus, elles n'auront jamais assez de toute une vie pour dépenser tout leur argent.
A l'opposé, ceux qui «vénèrent» l'argent ont, eux aussi, leur «dictionnaire». «Drahem y'dirou trik fel b'har», ce qui signifie qu'avec l'argent on peut tout faire, même tracer une «route» en pleine mer ; «el-mal zinet el-hayat eddounia» prétendent encore d'autres, qui puisent assez maladroitement cette réflexion dans un verset du Saint Coran alors que, selon des exégètes, le sens en est diamétralement opposé.


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