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Suspense
D'amour et d'eau fraîche (12e partie)
Publié dans Info Soir le 18 - 09 - 2008

Résumé de la 11e partie n Georgie-Ann qui pose pour Alexander, réalise qu'elle s'est éprise de lui...
Je pouvais passer un jour entier à songer à un seul détail de sa personne. Sa chevelure, par exemple : ses mèches noires rebiquant sur les tempes ; ce duvet soyeux, sur sa nuque ; les endroits où l'on voyait briller la chair propre et rosée de son cuir chevelu, sur lesquels j'aurais aimé coller mes lèvres ; et l'odeur ensoleillée de ses boucles brunes caressant ma joue lorsque nous dansions le tango.
Mère avait eu raison, qu'elle soit maudite ! Elle était certaine qu'en sortant de chez moi, je trouverais des distractions. A vrai dire, ça tournait à l'obsession. J'avais Alexander. J'avais la maison. Et pourtant, aucun des deux n'était à moi.
Ils n'en demeuraient pas moins, dans mes pensées, liés l'un à l'autre. Je passais des heures délicieuses à imaginer ma vie avec Alexander, dans la maison. Il peindrait dans la pièce du haut tandis que je lirais dans mon fauteuil. Je nous voyais préparant ensemble le dîner, dans la cuisine. Je hacherais en petits tas des oignons, du piment et de l'ail pendant que lui ferait frire, touillerait et goûterait les plats. Et plus tard nous nous retrouverions assis côte à côte dans les fauteuils assortis du living-room. Je lirais les premières pages du journal, et lui les dernières. Et puis, à l'étage, alors qu'il pleuvrait des cordes, nous nous enlacerions et notre passion ferait trembler les murs de la pièce qui menacerait de décoller, de s'élever au-dessus des pommes et des poires, et de réduire les prunes en bouillie.
J'emportais partout avec moi, caché au fond de ma poche, un des mouchoirs d'Alexander. Je l'avais bien entendu volé tandis qu'il avait le dos tourné. Je caressais la batiste du bout des doigts, me pénétrant de ses initiales brodées comme d'un message en braille.
Il y avait de cela une éternité, à l'époque où j'étais maître assistante, le directeur de mon département, un modèle de vieux débauché, avait fourré la main dans sa poche et en avait tiré, au beau milieu d'une réunion de travail, une culotte de dentelle noire dans laquelle, distrait, il s'était mouché.
Je tentai de me rassurer en me disant que je n'en viendrais jamais à m'amuser avec les slips d'Alexander pour meubler mes longues soirées solitaires. Mais qui sait ? Peut-être que si j'en avais eu l'opportunité...
C'est à cette époque que mère se mit à répéter :
Tu sais, Georgie-Ann, que j'adore t'avoir à la maison. Je voudrais que tu ne partes jamais.
Constatant que je ne daignais pas répondre, elle ajoutait :
— Mais, ma chérie, est-ce que tu la cherches vraiment, cette maison ? Ou bien est-ce qu'il se passe autre chose ?
Les yeux rivés sur la bouche de ma mère, je la voyais se transformer en celle d'Alexander. On aurait pu faire une balade sur sa lèvre inférieure tant elle était généreuse. Quant au dessin de sa lèvre supérieure, il évoquait l'aile d'une Buick, modèle 1955. J'en traçais le contour jusque dans mes rêves. (à suivre...)


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