En effet, le député du FLN Abdelatif Dilmi, a appelé à encourager l'investissement productif hors hydrocarbures. Selon lui, «il est plus qu'urgent de trouver une alternative au pétrole. Et ce, en développant, entre autres, le secteur de l'agriculture». M. Dilmi se désole du fait qu'au jour d'aujourd'hui l'Algérie peine à atteindre l'autosuffisance alimentaire. De ce fait, le développement agricole constitue, selon ce député, une solution parmi tant d'autres pour arrêter la frénésie des importations de produits agricoles et agro-alimentaires, et, pourquoi pas, réaliser une autosuffisance alimentaire. Le député Tayeb Badi du même parti, a, quant à lui, mis l'accent sur l'impératif de soutenir le secteur de l'agriculture. Mais pas seulement, selon lui, l'amélioration du service public, l'investissement dans la ressource humaine et le contrôle des dépenses publiques devraient susciter davantage l'intérêt des pouvoirs publics. Mohamed Boukhers du FLN, a axé, lui, son intervention sur la promotion du secteur de l'industrie, en renforçant la coopération avec la partie étrangère, sans pour autant négliger la coopération public-privé.La promotion de l'investissement productif hors hydrocarbures, la poursuite des réformes engagées dans le secteur financier et la révision du système éducatif actuel, à l'effet de former des compétences algériennes, sont autant de solutions proposées par M. Boukhers lors du débat. Des solutions devant permettre, sans aucun doute, de relever le défi d'atteindre 7% en termes de croissance économique. La députée Ihaddaden Nadia du FFS, a essentiellement axé son intervention sur les fléaux qui rongent le système éducatif national, à l'image de l'insécurité dans les écoles et la déperdition scolaire. Mme Ihaddaden a, ainsi, appelé à trouver des solutions «urgentes» et «efficientes» à ces phénomènes. Elle a également appelé à réadapter les programmes de l'université algérienne en fonction des besoins socio-économiques du pays. Cette députée est même allée jusqu'à dire : «L'université algérienne est réduite à consommer des programmes étrangers sans les réadapter aux attentes du pays.» Le développement de la recherche scientifique a figuré aussi dans l'intervention de Mme Ihaddaden, selon qui la part de la recherche et développement dans le PIB (produit intérieur brut) est «infime». Elle ne représente, se désole-t-elle, que 0,63% du PIB. Le développement des énergies nouvelles et renouvelables, la lutte contre la bureaucratie, la corruption et le chômage, la question du logement, ont été également au cœur du débat déclenché hier autour du plan d'action, présenté dimanche par M. Sellal. B. A. L'état des personnes atteintes par le coronavirus s'améliore