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Salubrité des villes n'est pas une priorité pour les autorités locales
Dégradation générale de l'environnement et du cadre de vie du citoyen
Publié dans La Tribune le 05 - 11 - 2014

Hygiène et salubrité publiques ne constituent pas une priorité pour ceux qui président aux destinées d'une ville qu'on a affublée du titre de pôle touristique. En effet, rien qu'à voir les amoncellements d'ordures et de déchets de toutes sortes qui traînent un peu partout dans les cités populaires, en plein centre-ville d'Annaba ou dans les communes voisines, on se fait très vite une idée sur le niveau de dégradation générale de l'environnement et du cadre de vie du citoyen. Il faut dire aussi que ce dernier est responsable à plus d'un titre de cette situation qui menace sa santé puisqu'il est le premier «producteur» des déchets dont il se débarrasse sans se soucier de l'impact de ces ordures sur l'environnement dans lequel il évolue. Des comportements où le civisme et les bonnes habitudes ont complètement disparu, supplantés par une anarchie et un désordre ambiant. Si bien que les cités regorgent de saleté, de «décharges» qui ne disent pas leur nom et qui ont élu domicile à chaque coin de rue, jusqu'en dessous des immeubles et sur la voie publique. Il y a bien eu des campagnes de nettoiement et d'enlèvement des ordures qui a touché presque tous les quartiers et cités de la ville et qui avait rendu à Annaba son image d'antan pendant quelques temps. Quelques temps seulement, puisque moins d'un mois plus tard la situation est redevenue comme avant et même parfois pire en certains lieux. Ces
campagnes sans lendemain, où tout a été mobilisé, équipements de la commune, agents de nettoyage, citoyens volontaires, entreprises privées avec leurs engins, matériels des travaux publics et autres, se sont avérées vaines du fait que les comportements des citoyens n'ont pas changé. Ces derniers, insensibles aux différents spots diffusés par la radio locale appelant à la protection de l'environnement et à la préservation du cadre de vie, continuent à déverser leurs ordures n'importe comment et n'importe où pourvu qu'ils s'en débarrassent. Il ne fait pas bon vivre dans ces cités où, parfois, les ordures ménagères sont jetées à partir des fenêtres des étages et s'amoncellent juste en dessous, transformant l'arrière des immeubles en dépotoirs attirant chiens et chats qui se disputent ces déchets. Des nuées de moustiques planent au-dessus et s'introduisent dans les habitations, des odeurs nauséabondes «embaument» l'atmosphère du quartier et, en plus, des canalisations sont éventrées d'où fuient les eaux usées qui se déversent tout le long des rues.
Ces cités se ruralisent et on y voit tous les jours des vaches dont les pâturages ne sont autres que ces décharges, des chiens errants qui s'attaquent aux piétons et des trottoirs squattés par les commerces illicites qui, en pliant bagage, laissent tout traîner derrière eux. Sidi Amar, une petite commune située à une dizaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de wilaya, n'est plus cette ville propre où l'hygiène était le cheval de bataille des élus. Elle est aujourd'hui un grand dépotoir, particulièrement du côté des cités populaires ne se trouvant pas sur la rue principale. En effet au niveau des immeubles de l'UV 24, à perte de vue, ordures ménagères et déchets solides s'étalent sur toute la superficie, où des constructions illicites sont bâties chaque jour sans que les autorités n'interviennent. Les vaches se «baladent» juste devant le siège de la commune et leurs déjections jonchent la chaussée et les trottoirs, les chiens errants sont légion et leurs aboiements la nuit transforment cette ville industrielle en quelque hameau perdu en pleine campagne. À El Hadjar, hormis le centre-ville, tout le reste n'est qu'ordures clairsemées déversées dans tous les espaces, comme dans cette petite bourgade appelée Oasis, mais qui n'a d'oasis que de nom. Dans cette dernière localité d'une centaine d'habitants, il n'y a même pas de réseau d'évacuation des eaux usées et les citoyens sont obligés de se soulager dans des trous creusés dehors, ce qui peut être à l'origine de plusieurs pathologies déclarées. Il n'y a point de bacs à ordures et les habitants jettent leurs déchets à proximité. Les rives de l'oued Boukhemira, situé à quelques mètres, ont été transformées en décharge où sont jetés toutes sortes de déchets qui, poussés par le vent et charriés par les eaux de pluie, se retrouvent dans l'oued polluant ainsi ce cours d'eau. Il faut dire aussi, et à la décharge des élus, que les communes ne sont pas dotées d'équipements qui leur permettent de s'acquitter de cette lourde tâche qu'est l'enlèvement des ordures. Des camions souvent en panne et un personnel réduit, qui ne peut humainement faire tout le travail.
M. R.


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