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Le système éducatif à l'aune du système... D
Entre expériences et expérimentations de chamans en col blanc
Publié dans La Tribune le 10 - 12 - 2014

Incontestablement, le système éducatif national ne peut toujours être considéré qu'au stade de l'hybridation tant que persisteront les expériences, qualifiées par euphémisme de réformes, successives depuis l'indépendance, à la désignation de tout nouveau gouvernement, voire d'un nouveau ministre du secteur qui se considère soudainement détenteur de la science infuse, mais également selon les manœuvres politiques et bien entendu les contradictions qui minent les appareils. Dans une contribution faite sur le sujet, une universitaire constantinoise consignait ce qui suit : «...Depuis l'indépendance, le système éducatif algérien ont effectué diverses réformes qui ont touché à tous les niveaux de l'enseignement primaire, secondaire et supérieur afin d'améliorer le rendement scolaire et pallier aux carences de l'ancien système (en fait quel système puisque les réformes ont de commun qu'elles se sont succédé sans que leurs auteurs n'en désemparent. Ndlr) qui se manifestent par un taux élevé de déperditions et d'échecs scolaires avec toutes les conséquences que nous connaissons à savoir la baisse de qualification, le chômage, la délinquance... ». Pourtant, il y a des prémisses de vent nouveau qui souffle sur le secteur de l'éducation où l'arrivée d'une nouvelle ministre n'arrête pas de réunir, même si cette appréciation reste discutable au constat de la reprise tous azimuts des grèves dont nul n'ignore heureusement les tenants et aboutissants, dans les milieux concernés une sorte de consensus compte tenu d'un accueil plutôt bienveillant témoigné par la quasi intégralité des acteurs essentiellement impliqués dans le processus. À commencer évidemment par les syndicats qui, dès la désignation de Nouria Benghebrit ont fait leur le respect d'une période de grâce laquelle, en dépassant le consacré cap des 100 jours accordés en pareil cas, n'est pas sans envoyer le fort signal du retour d'une stabilité dans le secteur même si celle-ci (stabilité) est de temps à autre émaillée de turbulences passagères immédiatement prises en main par la concertation. Quoique la grogne de ces derniers jours semble sourdre de profondes entrailles que malgré tout rien ne justifie désormais aux yeux des élèves, de leurs parents et d'une partie des enseignants elle même prise en otage, mais qui par hypocrisie, manque de courage, voire de conscience n'arrête pas de se confondre dans son rôle d'agneau résigné à la lame. Entre primaire, secondaire, professionnel et supérieur, la nation consent de manière formidable des moyens qui feraient pâlir n'importe quel autre pays du reste du monde. S'agissant d'une comparaison avec les pays voisins autant dire que la différence est abyssale. Sauf que cet investissement est loin d'être rationnel d'une part en raison d'une politique qui ne suit pas en tenant compte des réalités nationales, de l'étendue du territoire, de l'occupation des espaces qui diffèrent, est-il d'ailleurs besoin d'insister là-dessus, entre les régions restreintes du Nord et celles immenses du Sud et d'autre part de l'obligation que s'est fait l'Etat en faisant de l'enseignement un droit accessible qui plus est gratuit, voire obligé pour tout Algérien et dans la pratique pour toute personne y résidant même à titre temporaire, voire précaire. Pourtant les neuf années, passage obligé que traverse tout enfant scolarisé, ne sont que rarement rentabilisées intellectuellement, l'Etat faisant par voie de conséquence sien un devoir quantifié arbitrairement à travers chiffres et statistiques sans pour autant accorder une importance, voire un réel intérêt à la qualité de l'enseignement. D'où les déperditions, les échecs, les décrochages etc. Pour matérialiser ce sacro-saint engagement, l'Etat est donc tenu, ou a été tenu jusqu'à promulgation de la loi, réputée encadrer et contraignante, portant création d'établissement privé d'enseignement. C'est dire l'aveu d'impuissance des pouvoirs publics à pouvoir endiguer une sous-qualification de l'école publique et dans la foulée d'en atténuer les conséquences à hauteur des universités. Le peu d'opportunités pour les diplômés de l'enseignement supérieur de décrocher un emploi une fois sortis de l'université n'a jamais et ne risquera jamais d'être une simple vue de l'esprit. Bien entendu, l'enseignement en langue arabe -au moment où sur l'ensemble de la planète le mode est pratiquement à deux ou trois langues sur lesquelles le transfert, au cas d'un enseignement national cohérent, celle (langue nationale) peut se faire sans douleur particulière- n'est pas sans charrier énormément de pesanteurs au désavantage de l'étudiant algérien. Ce n'est qu'à partir d'une réforme (ou réformette c'est selon) introduite en 2004 et pesant sur les programmes scolaires, la modulation du temps de présence à hauteur de deux paliers (primaire et moyen) et l'obligation d'un parcours préscolaire, l'introduction pour ne pas dire un chamboulement dans les matières enseignées dont justement les langues étrangères (anglais notamment) passant à un stade plus précoce que le changement allait venir, mais toujours dans le... désordre et surtout un désordre amplifié par les successives ruptures induites par les conflits sociaux impromptus déclenchés par des syndicats qui se multiplient (en théorie seulement s'entend) comme des champignons tout en ne disposant en réalité d'aucune véritable base légitime. Dans cet environnement quasi dantesque, une ambiance de foire, une absence totale de fermeté des pouvoirs publics pour ne pas dire de l'incompétence de ses cadres et dirigeants dans le(s) secteur(s) concerné(s), le sauvetage et la préservation du système idéal auquel aspirent légitimement les Algériens est bien loin de voir le jour.
A. L.

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