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La vaccination reste impérative contre la rage
Non traitée, elle peut s'avérer fatale
Publié dans La Tribune le 14 - 12 - 2014

La rage reste une maladie très répandue dans le monde, responsable de dizaines de milliers de morts chaque année. Elle est le plus souvent transmise par les chiens. La maladie est mortelle en l'absence de traitement. Le virus de la rage (genre Lyssavirus) est présent dans la salive de l'animal (chien, animal sauvage...) en fin de maladie. La transmission survient le plus souvent après morsure par un animal contaminé, par griffure ou encore léchage sur la peau
excoriée ou sur une muqueuse. La contamination d'homme à homme reste exceptionnelle (greffes, transplantations d'organes).La rage est à l'origine de quelque 55 000 décès annuels dans le monde, le plus souvent suite à une infection transmise par un chien enragé. Chaque année, environ 17 millions de personnes reçoivent un traitement après l'exposition à des animaux chez lesquels on soupçonne la rage. D'après l'OMS, «l'évaluation montre que cette charge pour la santé publique pèse en grande partie sur l'Asie (avec une
estimation de 31 000 décès par an), bien que l'estimation pour l'Afrique (24 000 décès par an) soit beaucoup plus élevée qu'on ne le pensait au départ». Chez l'homme, la période entre la contamination et l'apparition des signes de la maladie (incubation), qui est silencieuse, varie en moyenne entre 30 et 45 jours. Mais elle peut aller d'une semaine à plus d'un an. Sa durée est fonction de la dose de virus inoculée, de la localisation de la morsure et de la gravité de la plaie. L'incubation est d'autant plus courte que le siège de la contamination est proche du cerveau. L'invasion par le virus se manifeste par un prurit (démangeaisons) ou des douleurs dans la région mordue, parfois une petite fièvre (fébricule) passagère, des céphalées et des douleurs musculaires (myalgies). L'insomnie est fréquente chez le malade qui devient anxieux, anormalement triste, sujet à des crises de larmes et souvent cherche à s'isoler. La rage est une encéphalo-myélite (inflammation du cerveau et de la moelle épinière) qui peut se présenter sous une forme paralytique (30 % des cas) ou furieuse. Deux signes sont caractéristiques de la maladie : une peur pathologique de l'air (aérophobie) et, surtout, de l'eau (hydrophobie).
La simple vue d'un verre d'eau, le bruit de son écoulement déclenchent un spasme oropharyngé caractéristique et l'hydrophobie peut même être responsable de convulsions ou de crises tétaniformes. Le patient décède habituellement de 4 à 6 jours après l'apparition des signes. La rage est une maladie à prévention vaccinale. La stratégie la plus rentable pour prévenir la rage chez l'homme est d'éliminer la maladie chez le chien grâce à la vaccination. Dans plusieurs pays, en particulier en Amérique latine, la vaccination des animaux (principalement des chiens) a fait baisser le nombre de cas de rage chez l'homme (et chez l'animal). En vaccinant au moins 70% des chiens,
on interrompt le cycle de transmission parmi les chiens et à l'homme. Cependant, l'augmentation récente du nombre de cas mortels de rage dans certaines régions d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine semble indiquer que cette maladie est à nouveau un grave problème de santé publique. Il existe des vaccins sûrs, efficaces et d'un coût abordable contre la rage canine, et les pays qui visent à éliminer la rage doivent y avoir accès facilement pour leurs campagnes de vaccination et pour pouvoir gérer les flambées. La participation
des communautés, l'éducation et la sensibilisation du public sont des éléments importants pour la réussite des programmes de lutte antirabique.
Les communautés doivent être responsables de leurs chiens, prévenir les morsures et savoir quoi faire en cas de morsure. La vaccination préventive est recommandée aux voyageurs qui passent beaucoup de temps à l'extérieur, en
particulier en zone rurale, lors d'activités telles que la bicyclette, le camping ou la randonnée, par exemple, ainsi qu'aux voyageurs faisant de longs séjours dans des régions à haut risque et aux expatriés vivant dans de telles régions. Elle est également recommandée aux personnes exposées à un risque professionnel important, comme le personnel de laboratoire qui manipule des virus rabiques vivants et d'autres lyssavirus, ainsi qu'aux personnes appelées par leur profession ou toute autre raison à être en contact direct avec des chauves-souris, des carnivores ou d'autres mammifères dans des zones où sévit la rage. Les enfants étant considérés comme plus exposés du fait qu'ils jouent souvent avec les animaux, qu'ils peuvent être mordus plus grièvement et qu'ils ne signaleront pas nécessairement qu'ils ont été mordus, leur vaccination peut être envisagée s'ils habitent ou se rendent dans des zones à haut risque.
La suppression du virus de la rage, par des moyens chimiques ou physiques, à l'endroit infecté protège efficacement. Il est donc important de traiter rapidement toutes les morsures et égratignures susceptibles d'être contaminées par le virus de la rage. Les premiers soins recommandés sont le nettoyage immédiat de la plaie pendant au moins 15 minutes avec de l'eau et du savon, un détergent, de la povidone iodée ou d'autres substances qui tuent le virus de la rage.
A. K.


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