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Intentions et réalités
Relance des investissements
Publié dans La Tribune le 29 - 01 - 2009


Photo : APS
Par A. Lemili
Faut-il réellement prendre en considération les critiques, les rappels à l'ordre et les engagements pris par un ministre de la république ou laisser venir et juger sur pièces.
Il est sans nul doute plus facile de se contenter de cette hypothèse. Est-il possible d'ailleurs de faire autrement quand il est admis de notoriété publique que ledit cadre de l'Etat a toutes les compétences du portefeuille qu'il assure et est à la hauteur de la difficulté de la mission qu'il a, compte tenu de la dépendance du pays de contraintes extérieures.
En tout état de cause, il relève de la gageure de dater la matérialité des prévisions de M. Temmar, d'autant plus qu'il est et reste dans ce cas précis dans une logique temporelle linéaire dans ses déclarations, même souvent contradictoires aux médias, lors de ses visites d'inspection et de travail, les réunions et séminaires qu'il a eu l'heur en sa qualité de responsable du secteur d'animer face à des cadres du secteur, voire d'ailleurs à travers l'ensemble des wilayas.
Bien évidemment à chaud, nul ne peut douter de la volonté du ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements de vouloir imprimer une politique industrielle et un programme d'investissements adaptés aux réalités nationales et obligatoirement à
l'environnement extérieur. S'il affirme ou appelle à plus de libéralisme, il est incontestable que cela ne saurait être autrement, au risque de voir l'Algérie disqualifiée, elle qui a payé un lourd tribut au tout-Etat, à l'Etat providence, le recours systématique à la planche à billets dès qu'il y a grogne sociale, ensuite les emprunts jusqu'à l'insoutenable endettement et, enfin, l'implacable issue : l'effondrement des secteurs de production, toutes natures confondues, exception faite des hydrocarbures, la fermeture de pans entiers de grandes entreprises et ensuite leur démantèlement, une politique de privatisation vraisemblablement mal appréhendée et tout aussi mal négociée dans certains cas, un chômage endémique, pas de réelles perspectives d'emploi en l'absence d'un plan de relance économique viable et par extension et celle d'un retour de la consommation, du moins une consommation répondant aux normes, inscrite dans le cadre d'une organisation sociale et économique, autrement dit obéissant à des règles à même d'entretenir les équilibres.
Or, parfois, M. Temmar semble faire fausse route en soulignant la fin du socialisme tout en donnant du «Nous» (l'Etat) et du concours des pouvoirs publics dès qu'il s'agit de sauver une entreprise -«Effectivement, étant donné la place qu'occupe l'industrie à Constantine, notamment dans le secteur de la mécanique et étant donné que nous avons arrêté une liste des activités porteuses pour l'économie nationale, il est approprié qu'une entreprise mère et ancienne telle que le CMT (In la Tribune de mardi) devrait bénéficier de cette relance-, laquelle n'a pas arrêté de bénéficier d'opérations de sauvetage malgré toutes les coupes claires dans ses effectifs et la proximité des pouvoirs publics à travers une série d'actions d'accompagnement que les obligations préférentielles faites à certains secteurs de l'économie (agriculture) pour la booster à travers un approvisionnement quasi unilatéral qui n'est pas sans rappeler le monopole.
Le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements n'est toutefois pas dupe de la complexité des engagements dont il sait qu'ils peuvent être contrariés à tous les niveaux et évoquait déjà, hasard du calendrier, en janvier 2008 lors du 3ème forum sur l'économie algérienne «le travail de l'administration algérienne, notamment les conditions de mise en œuvre des réformes, ainsi que des organismes tels que l'ANDI, les Douanes, les Agences foncières et autres. Car, selon le ministre, le problème que rencontre l'investisseur, c'est cette mentalité prévalant au sein de l'administration qui n'est toujours pas adaptée à la nouvelle vision de l'économie algérienne qui demande plus de dynamisme et de flexibilité».
Or, le contexte, avec une planète financière dans tous ses états, n'est plus le même. Il s'inscrit dans la normalité et demande plus que de simples déclarations d'intention.


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