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34% des personnes mortes sur les routes en 2015 avaient moins de 30 ans
Avec une moyenne quotidienne de 12 décès et 160 blessées
Publié dans La Tribune le 09 - 06 - 2016

Le directeur du Centre national de prévention et de sécurité routière (Cnpsr), Ahmed Naït El Hocine, a indiqué que «sur les 4 610 personnes décédées au cours de l'année 2015,
1 547 avaient entre 10 et 30 ans, soit près de 34% des personnes tuées sur les routes». Il a indiqué que cette tranche d'âge tient également le haut du tableau dans la catégorie des blessés, étant donné qu'elle a représenté, au cours de la même année, «plus de 41% des 55 994 victimes recensées, dont une grande partie gardera les stigmates de ces blessures tout au long de sa vie». M. Naït El Hocine, cité par l'APS, a déploré le fait que «la facture humaine de l'insécurité routière ait atteint un seuil insupportable, voire intolérable, et son bilan relève d'une véritable tragédie nationale qui, quotidiennement, se solde par une moyenne de 12 personnes tuées et 160 blessées». Il dira également que «plus de quatre mille morts, des dizaines de milliers de blessés et des pertes économiques se chiffrant à plusieurs dizaines de milliards de dinars, tel est le tribut versé annuellement à l'insécurité routière dans notre pays». Le responsable du Cnpsr a souligné que «le coût économique exorbitant de l'insécurité routière constitue un autre élément lourd du constat», en témoignent, a-t-il précisé, les données fournies par le secteur des assurances qui, «pour la seule indemnisation des sinistres-automobiles au titre de l'année 2014, a situé le montant à hauteur de 44,8 milliards de dinars, soit l'équivalent de plus de 400 millions d'euros». L'intervenant a estimé qu'«en l'absence d'une étude de référence en la matière, il y a lieu de s'appuyer sur les estimations établies par les instances internationales, notamment celles contenues dans le document relatif au plan mondial pour la décennie d'action pour la sécurité routière 2011-2020, lequel évalue les conséquences économiques des accidents de la route entre 1% et 3% du PNB de chaque pays».
Evoquant les causes de ce terrorisme routier, M. Naït El Hocine a mis en exergue l'étude analytique des données d'accidentologie, au cours de la dernière décennie, qui fait ressortir que «le facteur humain, plus particulièrement l'inobservation des règles de la circulation routière, constitue le dénominateur commun pour l'ensemble des drames survenus sur la route durant la période considérée». Il a fait savoir que «ce facteur est constamment donné pour être à l'origine de plus de 90% des accidents, suivi très faiblement par les deux autres déterminants que sont l'état de l'infrastructure routière et celui du véhicule». D'autre part, M. Nait El Hocine a fait savoir que la délégation nationale à la sécurité routière qui sera mise en place en remplacement du (Cnpsr), d'ici la fin de l'année 2016, vient pour appliquer les décisions du gouvernement pour endiguer le phénomène du terrorisme routier. Il a, en effet, précisé que les décisions à l'encontre des conducteurs seront, dorénavant, prises par le gouvernement et non pas par multiples organismes. Tout en expliquant, à ce propos, qu'avec ce nouveau système, la coordination entre les différents secteurs concernés (police et Gendarmerie nationale notamment) s'imposera d'elle-même. M. Naït El Hocine a précisé que la décision de création de la délégation, qui dépendra du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, a eu lieu après avoir constaté l'inefficacité du Cnpsr. «Le centre en question que je gère en attendant sa dissolution, n'existe que sur le papier. Pour preuve, les comités de wilaya qui devaient être créés, il y a 20 ans de cela, n'ont jamais vu le jour», a-t-il déploré. L'intervenant a estimé que «les réponses apportées par les pouvoirs publics aux dangers de la route ont toujours été parcellaires dans le sens où les secteurs concernés interviennent individuellement sur certaines causes de la sinistralité, sans jamais faire de la route un sujet global, sans articuler ensemble la totalité des facteurs impliqués». la délégation aura comme missions «l'encadrement des activités, l'enseignement de la conduite automobile et l'organisation des examens des permis de conduire, qui sont actuellement dévolues au Centre national des permis de conduire qui sera, lui aussi, dissout». Il a ajouté qu'il sera adjoint également à cette délégation nationale «la prérogative de proposition et d'examen de textes législatifs et réglementaires intéressant le domaine de la sécurité routière, avant leur transmission pour validation et adoption au niveau de l'instance habilitée». Cette instance sera interministérielle et sera présidée par le Premier ministre. Elle prendra aussi la forme, a-t-il expliqué, d'un conseil ou d'un comité interministériel de la sécurité routière. Il a fait savoir que «l'instance interministériel, qui se réunira au moins une fois par an, fixera les orientations stratégiques du gouvernement dans ce domaine et s'assurera de leur mise en œuvre. Elle examinera également les projets de lois et de décrets relatifs à la sécurité routière». La délégation constituera aussi «un relais opérationnel doté de larges prérogatives dans le domaine de la législation routière, de la formation, de l'éducation routière, de la communication et de la surveillance et contrôle». Par ailleurs, le chef du projet de la délégation nationale à la sécurité routière a indiqué que «des mesures sévères seront appliquées à l'avenir sur notamment les conducteurs des moyens de transport». Il s'agit entre autres, de la refonte des programmes d'enseignement de la conduite, l'institution du brevet professionnel pour les conducteurs de transport de voyageurs et de marchandises, l'adoption du dispositif du chrono-tachygraphe (le mouchard), la révision des conditions d'organisation des entreprises d'auto-écoles et leur contrôle.
A. K.


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