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Le défi d'animer la scène à moindre coût
Une rentrée culturelle sans les gros budgets traditionnels
Publié dans La Tribune le 15 - 09 - 2016

Depuis la clôture de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015» en avril dernier, un évènement, pour rappel, truffé de programmes, mais ayant généré peu d'audience, la cité millénaire traverse une jachère culturelle, si l'on excepte les programmes du mois de Ramadhan organisés par l'Office national de la culture et de l'information (Onci) au niveau du zénith, et les alternances artistiques qui ont découlé des festivals de Djemila et de Timgad. La restriction budgétaire impose un casse-tête supplémentaire pour les gérants de la culture à l'échelle locale .De fait, il leur faudra plus d'imagination pour assurer à la ville et ses communes une animation à longueur d'année sachant que le sponsoring demeure à son niveau embryonnaire. Constantine aura certes conservé ses principaux festivals, en particulier ceux dédiés au malouf et au jazz, comme consigné dans la nouvelle liste des festivals institutionnalisés épurée récemment par le ministère de la Culture. Sauf que, hormis ces rendez-vous à audience plus ou moins acceptable et soutenus en partie par les pouvoirs publics, les diverses initiatives à caractère régional ne pourraient pas combler le vide faute de moyens financiers, d'où la nécessité de l'implication de tous les acteurs (artistes, comédiens, cinéphiles, amateurs, poètes,...). Bref, tout ce qui peut concourir à l'élaboration d'un planning artistico-culturel tournant en boucle, mais entériné par des experts en la matière pour s'éloigner des basiques configurations et s'ouvrir à la nouveauté. D'une part, la tâche s'avère ardue dès lors que les moyens viennent à manquer. De l'autre, ce sera une opportunité pour les moins connus sur la scène de se produire et de tenter de briller sous les feux des projecteurs, façon de dire que l'évènementiel international pourra être concurrencé par des prouesses locales et de surcroit à moindre coût pour le Trésor public. Cela reste une perspective. La wilaya qui compte des centaines d'associations et des dizaines d'artistes confirmés peine à remplir tous les espaces d'expression. Maintenant plus que jamais les directions de la culture et offices doivent s'illustrer à travers leurs idées et concepts pour inciter les artisans à rayonner pour une socialisation optimale. Difficile transition, le préconçu aura perduré à la faveur de la manne étatique. Asseoir une stratégie régionale de la culture reste un défi pour les gestionnaires qui doivent trouver des mécanismes et fonds pour surpasser cette période de vache maigre. Jusqu'ici seul le cachet d'artiste parle. L'aubaine juteuse de 2015 est-elle passée sans avoir laissé bons relais culturels aptes à garantir une réelle pérennité ? Constantine n'a pas le droit d'observer des moments à vide quand il s'agit d'activités culturelles. Elle regorge de potentialités qui doivent étoffer les espaces d'expressions. Seulement il faudra changer son fusil d'épaule pour amorcer une nouvelle page loin des «garanties financières» étatiques. Convoquer le mécénat, voire l'intéresser pour qu'il s'implique dans les multiples affiches. Un bon produit attire assurément des sponsors et engendre une dynamique économique à l'échelle locale. Pour peu que des concertations prévalent entre toutes les parties pour parvenir à déboucher sur un plateau culturel diversifié. Comme quoi les maigres subventions en raison des restrictions budgétaires en la matière pourront être surpassées par de nouvelles conceptions culturelles. De surcroit à plus value.
N. H.

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