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«Accélérer la cadence des réformes économiques pour devancer le facteur temps»
Ali Haddad à la 2e université d'été du FCE à Constantine :
Publié dans La Tribune le 01 - 10 - 2016

La deuxième édition de l'université d'été du Forum des chefs d'entreprises (FCE), placée cette année sous le thème «Transformer pour aller de l'avant», a été ouverte jeudi dernier à l'hôtel Marriott à Constantine. Etaient présents à ce rendez-vous, les ministres de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, et de l'Agriculture et la Pêche, Abdelkader Chelghoum, le président du FCE, Ali Haddad, ainsi que le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) Abdelmadjid Sidi-Saïd. Spécialistes et opérateurs ont également pris part à cette rencontre qui se voulait urgente, voire inéluctable, pour une transformation structurelle au plus vite l'économie nationale fragilisée par la baisse des cours des hydrocarbures. Des ateliers travail ont été installés pour traiter différents thèmes, dont finance, agrobusiness, et entreprenariat féminin.
La deuxième édition de l'université d'été du Forum des chefs d'entreprises (FCE), placée cette année sous le thème «Transformer pour aller de l'avant», a été ouverte jeudi dernier à l'hôtel Marriott à Constantine. Etaient présents à ce rendez-vous, les ministres de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, et de l'Agriculture et la Pêche, Abdelkader Chelghoum, le président du FCE, Ali Haddad, ainsi que le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) Abdelmadjid Sidi-Saïd. Spécialistes et opérateurs ont également pris part à cette rencontre qui se voulait urgente, voire inéluctable, pour une transformation structurelle au plus vite l'économie nationale fragilisée par la baisse des cours des hydrocarbures. Des ateliers travail ont été installés pour traiter différents thèmes, dont finance, agrobusiness, et entreprenariat féminin.
Dans son intervention, le patron du FCE a mis l'accent sur la nécessité «d'agir pour éviter de subir». M. Haddad précisera que la présente édition se caractérise par «l'action». «Le FCE veut agir avec les autres forces vives de la nation en catalyseur pour faire accélérer le rythme des réformes en vue d'une véritable dynamique socioéconomique de l'Algérie», a-t-il déclaré. Le président du FCE évoquera également l'échec, du moins partiel, de «l'expansion économique pour poursuivre et assurer la pérennité du processus de redressement économique du pays, malgré les efforts constants et les nombreux acquis en matière d'infrastructures de base et d'amélioration du pouvoir d'achat». Mettant en exergue le rôle du chef de l'Etat pour l'adoption d'un nouveau modèle économique, il soulignera l'importance de transformer en profondeur les conditions pratiques dans lesquelles s'accomplissent l'acte d'investir et l'acte de produire. «Nous devons accélérer la cadence et le rythme des réformes. Nous sommes confrontés à une contrainte majeure qui est le temps», a-t-il affirmé. Et d'alerter les opérateurs : «Nous disposons de trois ou quatre années pour inverser totalement la tendance et réussir notre passage d'une économie de rente à une économie fondée sur la production, l'innovation et le savoir.» Poursuivant son exposé, il indiquera que «l'adoption du nouveau code de l'investissement et les récentes décisions relatives à l'assouplissement des procédures en matière d'exportation et en matière de gouvernance économique, nous confortent dans notre optimisme, qui reste tout de même, mesuré». En revanche, selon M. Haddad, la réussite d'une politique économique ne se mesure ni aux intentions, ni aux déclarations, ni au nombre de textes réglementaires adoptés. Elle reste tributaire de la praxis et de ses effets sur l'emploi, le pouvoir d'achat et le bien-être des citoyens. Le patron du FCE admettra, par ailleurs, que le partenariat entre les secteurs privé et public aboutira d'ici cinq à dix ans, soulignant que ce partenariat est une condition sine qua non pour un véritable essor de l'économie, et il reste beaucoup à faire si l'on se réfère au plaidoyer, remis au mois de juillet dernier, même si les entreprises sont en train de prospérer. «Les décideurs ont compris qu'il n'existe point de frontière entre les deux secteurs», soutient-il.
Le ministre de l'Industrie interviendra par la suite et insistera sur l'impératif de développer un modèle industriel propre à l'Algérie, mais qui s'insère dans les tendances façonnant la nouvelle carte industrielle mondiale. Ledit modèle s'articule autour d'un ensemble d'actions prioritaires structurantes qui portent à la fois sur la dimension transversale (amélioration de l'environnement de l'investissement, disponibilité du foncier et appui aux PME) et sectorielle du développement industriel à travers la politique des filières. «Dans la phase où nous sommes, nos efforts se concentrent sur la reconstruction de filières où l'Algérie doit être naturellement présente […]. Les filières présentant un caractère prioritaire ont été identifiées et les avantages spécifiques accordés. Il s'agit de la sidérurgie et métallurgie, les liants hydrauliques, l'électriques et l'électroménagers, la mécanique, l'automobile et l'aéronautique, la chimie industrielle et pharmacie, la construction et réparation navales, l'industrie agroalimentaire, les textiles et cuirs, le bois et industrie du meuble», rappelle le ministre. Dans cette perspective, l'exonération et la bonification des taux d'intérêt bancaire octroyés aux activités relevant de ces filières industrielles ont été actées par un décret exécutif en avril dernier. M. Bouchouareb a estimé que «le développement de ces filières permettra, d'ici 2019, de passer d'importateur au stade de producteur satisfaisant une partie non négligeable de la demande domestique, puis à celui d'exportateur de biens transformés».
Un avant-projet de loi de partenariat privé-public à l'étude
Abordant le cadre législatif, réglementaire et administratif qui pesait sur la compétitivité de l'industrie, sans effets durables sur la diversification, la croissance et la création d'emplois, le ministre dira que la rénovation de ce cadre réglementaire a été prise en compte et engagée comme une priorité «pour enrayer l'érosion de l'industrie nationale et, à moyen et long termes, en proposant de nouveaux textes à l'effet d'améliorer les conditions d'investissement». A ce propos, il annoncera l'engagement d'une réflexion sur un avant-projet de loi relatif aux Partenariats publics-privés (PPP) et invitera aussi bien le FCE que l'ensemble des acteurs à y contribuer. «Avant la fin de cette année, nous achèverons l'ensemble des textes d'application pour aboutir au 1er janvier 2017 à un cadre assaini, stable et attractif. Avec ce nouveau socle législatif, nous disposons, pour la première fois, d'un droit simple, stable, transparent et donc prévisible», affirme M. Bouchouareb. Mais bien plus important, «le nouvel arsenal a mis les différents textes en dialogue donnant lieu à une mise en cohérence de l'ensemble des dispositifs dans la perspective tracée par nos objectifs initiaux, à savoir réaliser notre ambition d'émergence économique». Dans le même esprit, le ministère travaille à la mise au point des dispositions nécessaires pour renforcer les mesures de facilitation de l'accès des investisseurs au foncier industriel. «8 000 hectares avec des permis de lotir ont été accordés parmi les 12 000 hectares prévus. Le reste sera parachevé vers la fin de l'année en cours», promet-il. Le ministre annoncera également que son département va «bientôt revoir toute l'ingénierie du système de montage CKD et SKD, figé depuis 1998, pour en faire un levier de remontée dans les filières industrielles. Cela fait aussi partie du nouveau socle législatif que nous promouvons. L'idée principale consistera à conditionner l'accès aux avantages par l'engagement à plus d'intégration locale».
Quant au ministre de l'Agriculture, il estimera que «les débats et les conclusions de cette université contribueront à conforter note démarche et à renforcer les actions menées pour réunir les conditions optimales favorisant le développement durable de notre agriculture». M Chelghoum réitérera la volonté de son secteur d'élargir le potentiel foncier productif afin de relever le défi de la sécurité alimentaire du pays. A cet effet, attestera-t-il, «un objectif initial sera matérialisé par un ambitieux programme de résorption de la jachère de plus de 500 000 ha». Dans la même optique, le responsable indiquera que la mise en valeur des terres par la concession a permis l'attribution de 600 000 hectares, dont 85% destinés aux investisseurs privés. Les porteurs de projets, à travers les commissions d'orientation du développement agricole, peuvent être accompagnés dans leurs plans respectifs afin d'accélérer les divers investissements, encadrements et orientations techniques.
Sidi Saïd a focalisé son discours sur la collaboration entre les secteurs privé et public. «Il faut dépasser cette animosité qui règne et qui à chaque fois vient compromettre les éventuels partenariats entre les deux parties. Ce sont deux partenaires complémentaires. Il faut changer de mentalité pour avancer», clame le patron de la centrale syndicale.
N. H.


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