Si ce n'est pas le Provençal qui décrochera la timbale, il existerait d'autres possibilités. Et si le nom de Paul Le Guen revient le plus souvent derrière celui de Courbis, il y aurait également le Belge Paul Put, finaliste de la CAN-2013 désigné également comme meilleur entraîneur du tournoi. Quoiqu'il en soit, les deux premiers techniciens donnent l'impression d'être les plus proches de ce que proposerait comme salaire la FAF (75 000 euros) puisque le dernier salaire de Paul Le Guen se situait à moins de 80 000 euros alors que celui du Belge a toujours été entouré du plus grand secret par les autorités officielles du Burkina Faso sachant la situation économique difficile que connaissait le pays Ce serait donc définitif, Marc Wilmots, le technicien belge du ballon rond ne dirigera pas les Verts. En fait, le contraire aurait été étonnant et d'aucuns parmi les Algériens savaient depuis longtemps que les négociations caleront quand les conditions financières seront abordées. Nous sommes donc bien loin de la fanfaronnade du président de la FAF qui déclarait récemment que «ce n'est pas l'EN algérienne qui est à la recherche d'un entraîneur mais plutôt ces derniers qui se bousculent au portillon pour prendre les rênes de notre sélection». Ce qui est certainement vrai mais pour la seule et bonne raison, qu'en la circonstance, si les regards des techniciens étrangers sont braqués sur la vacance du poste c'est généralement parce qu'ils se trouvent sans emploi, pour ne pas dire carrément en chômage, ensuite parce que dans la situation exceptionnelle dans laquelle se trouve la sélection, c'est-à-dire sans entraîneur à trois semaines d'une rencontre importante, ils ont plus de raisons de transiger sur les conditions non plus celles de la partie qui lance l'offre mais les leurs. Nul, parmi nos concitoyens, n'était dupe au point de déduire que les négociations entre Raouraoua et Wilmots ne dépassaient pas plus l'idée de fournir une image de présumée belle ouvrage auquel s'évertuait le premier cité. Quelle sera la suite maintenant ? Compte tenu des informations «balancées» ici et là par nos confrères de la presse sportive, la piste la plus plausible reste Courbis. En somme le joker parfait, celui qui est toujours disponible. Qu'il soit à la dèche ou non, le Marseillais n'a jamais eu de problème de timing et donc encore moins de contrainte, prêt à quitter un poste pour un autre pour peu qu'il y ait plus à gagner mais aussi que le challenge auquel il aura à répondre ne lui imposerait pas de déplacer des montagnes. La sélection algérienne est tout ce qu'il y a de mieux à diriger à l'heure actuelle. Des footballeurs au grand talent, extrêmement affûtés et pour cause la qualité du «travail» qu'ils fournissent au sein de leurs clubs employeurs. En plus de tout cela, Rolland Courbis est réputé connaître le football algérien si ce ne sont les Algériens eux-mêmes et partant de cette «réalité» la démarche qu'il devrait s'imprimer pour traverser sans encombres sinon sans trop de dommages le parcours du combattant qui l'attend sur un continent auquel il est donc habitué. Enfin, si ce n'est pas le Provençal qui décrochera la timbale, il existerait d'autres possibilités et si le nom de Paul Le Guen revient le plus souvent derrière celui de Courbis, il y aurait également le Belge Paul Put, finaliste de la CAN-2013 désigné également comme meilleur entraîneur du tournoi. Quoiqu'il en soit, ces deux techniciens donnent l'impression d'être les plus proches de ce que proposerait comme salaire la Fédération algérienne de football (75 000 euros) puisque le dernier salaire de Paul Le Guen se situait à moins de 80 000 euros alors que celui du Belge a toujours été entouré du plus grand secret par les autorités officielles du Burkina Faso sachant la situation économique difficile que connaîssait le pays. Toutefois, il ne renaclerait pas à poser son paraphe sur un contrat avec la FAF si la proposition lui est faite et pour cause celui-ci est en... chômage depuis janvier dernier après avoir entraîné tour à tour la Gambie, le Burkina-Faso et la Jordanie. Concluons enfin qu'à l'instar du Marseillais Rolland Courbis, Paul Put a eu des antécédents sportifs et judiciaires défiant la chronique. En effet, il a été mis en cause dans une affaire de corruption entre 2004 et 2006 et a été radié à vie une première fois par la Fédération belge de football, sanction commuée ensuite en 3 années de suspension et primairement accompagnée d'un mandat d'arrêt lancé par la justice belge. A. L.