Les prestations offertes aux citoyens dans le secteur de la santé deviennent de plus en plus meilleures ces dernières années et ce grâce aux efforts multipliés des différents services concernés. En plus de l'existence des hôpitaux, la mise en place des polycliniques dans les communes a beaucoup arrangé les citoyens en quête de bonnes conditions de soins. «Ma fille a un problème de vue pour cela je suis venue ici pour consulter un médecin et savoir si sa maladie nécessite un bilan ou non», nous a confié une maman la quarantaine rencontrée au centre de soin Bouchnafa à la commune de Sidi Mohamed. «Avec un prix très symbolique 50 dinars, nous pouvons consulter les différents médecins qui sont toujours présents pour aider les malades», ajoutera la dame. Selon les citoyens abordés, ces centres de soins sont ouverts 7 jours 7. «Il est vrai qu'on assure juste le service minimum pendant les week-ends et les fêtes... Mais le fait de savoir que tu peux te soigner à tout moment, cela représente une grande avancée», dira une autre rencontrée sur le même lieu. Les services de soins en Algérie ont connu une réelle amélioration ces dernières années, affirment les citoyens qui montrent leur satisfaction et appelant à plus d'effort. Grâce à la mise en marche des centres de soins de proximité, les services publics ont pu diminuer la charge sur les hôpitaux et offrir de bonnes prestations aux malades à la fois. «Aujourd'hui, je ne suis pas obligé d'aller à l'hôpital de la ville pour faire une consultation. Il me suffit juste de marcher quelques mètres pour arriver à la polyclinique du quartier. Les médecins prennent ont charge les patients. Le lieu est très bien organisé et l'accueil est devenu meilleur. A mon avis, c'est une avancée non négligeable pour le secteur de la santé en Algérie», nous a affirmé un citoyen. «Les familles à faible revenu ne peuvent pas faire une consultation à 1 000 dinars ou plus chez un médecin privé surtout avec la vie qui devient de plus en plus chère. Avec la mise en place des centres de soin à des prix symboliques, ces derniers peuvent se soigner normalement de nos jours. Ces familles sont, tout de même, très bien prises en charge», a dit un autre citoyen. Par ailleurs, toujours dans l'objectif d'offrir de meilleurs soins aux citoyens algériens, il a été décidé de signer des conventions de jumelages entre les hôpitaux des grandes villes et ceux des Hauts-Plateaux et du Sud. En faveur de ces conventions, plusieurs interventions ont été effectuées. Citant entre autre une intervention chirurgicale de pose de prothèse totale de hanche à double mobilité ou du genou, dans le cadre d'un jumelage inter-hôpitaux qui sera faite par une équipe médicale spécialisée, composée de chirurgiens orthopédistes, d'anesthésistes et autres cadres paramédicaux de l'établissement hospitalier spécialisé (EHS) en orthopédie de Ben-Aknoun (Alger), dirigée par le Pr Abderrahmane Benbouzid, avec l'appui de praticiens et paramédicaux de l'hôpital «Brahim-Tirichine» de Ghardaïa, a rapporté le quotidien El Moudjahid. Vingt patients, de différentes localités de la wilaya de Ghardaïa, vont bénéficier, gratuitement de cette intervention chirurgicale. Dans le cadre des opérations de jumelage dix-neuf interventions chirurgicales ont été effectuées récemment dans différentes spécialités médicales par des spécialistes du centre hospitalo-universitaire CHU-Béni-Messous (Alger) à Illizi, dans le cadre d'un jumelage entre l'établissement public hospitalier EPH-d'Illizi et le CHU précité. Cette initiative a donné lieu à douze interventions dans la spécialité d'oto-rhino laryngologie (ORL), quatre en gynécologie-obstétrique et trois en urologie, en plus de 486 consultations médicales. Malgré ces avancées enregistrées dans le secteur de la santé, des lacunes persistent toujours dans ce dernier. Elles sont généralement causées par certains employés qui exercent leur métier selon leurs humeurs, ont affirmé les citoyens abordés. «J'ai été dernièrement à l'hôpital de Boufarik pour rendre visite à une malade. J'ai été choqué par le comportement de la femme de ménage qui ne cessait d'insulter les patientes et crier sur elles. Elle les a traitées de tous les mots, elle n'a même pas pris en considération qu'elles sont malades, c'est ce qui fait mal au cœur. Les travailleurs dans de tels postes sensibles et qui ont un contact avec des patients, des personnes âgées ou aux besoins spécifiques doivent des gens bien éduqués et humains avant tout mais ce n'est pas le cas dans la plupart des établissement sanitaires malheureusement», nous a raconté Amel, la cinquantaine. «C'est la même situation dans la plupart des hôpitaux», ajoutera-t-elle. La loi du plus fort optée par certains travailleurs dans ce secteur a un impact négatif sur la santé des citoyens qui s'orientent vers les hôpitaux pour se soigner, a affirmé un autre citoyen. C. C.