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«Si le cancer de la prostate est décelé à temps, la guérison est définitive»
Tout en prônant un réseau de diagnostics fiable, le professeur en urologie Abderezak Dahdouh affirme :
Publié dans La Tribune le 02 - 05 - 2009

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
Obstruction de l'appareil urinaire, difficulté à uriner (dysurie), besoin d'uriner fréquemment sont les symptômes -sous toute réserve- d'une éventuelle complication dans la prostate. C'est à partir de ces alertes, souvent «tardives», que le patient décide de consulter un médecin. Toutefois, les plus soucieux n'attendent pas ces signes et optent d'emblée pour un avis médical, surtout dès l'âge de 50 ans, qui est généralement la période où se manifeste la pathologie. S'agissant des sujets dont le patrimoine héréditaire a été affecté par le cancer de la prostate, les médecins conseillent un dépistage assez précoce, bien avant l'apparition d'éventuelles caractéristiques symptomatiques «dans le but d'entamer la thérapie à temps, ce qui garantit une guérison totale», affirme le professeur Abderezak Dahdouh, chef de service urologie et transplantation rénale à l'établissement hospitalier Daksi spécialisé en uro-néphrologie.
«Le cancer de la prostate a bénéficié de recherches satisfaisantes»
«Insidieux, silencieux, le cancer de la prostate se manifeste après des complications. Il affecte l'homme aux alentours de l'âge de 50 ans», nous confiera le professeur. «Cette pathologie, poursuivra-t-il, arrive en tête des cancers urogénitaux».
Cela s'explique par le fait que «contrairement à d'autres cancers qui peuvent être dépistés, il n'en est pas de même pour celui de la prostate qui se fait en modes orienté et individuel à la demande du médecin». Dans les deux cas, le dépistage repose sur un diagnostic de prélèvement sanguin, qui reste une analyse simple et efficace. «Il faut déterminer le taux d'antigène spécifique de la prostate ‘‘PSA''», explique le professeur et d'ajouter : «Par ailleurs, si la présence d'un cancer est avérée, on poussera davantage les examens pour le confirmer par la biopsie et l'échographie avant d'entreprendre la thérapie qui s'impose.» La clinique de Daksi accueille annuellement près de 100 sujets atteints de cancer de la prostate dont, 70 à 80 nouveaux cas. Le rétablissement dépend du degré de propagation de la maladie. A ce sujet, révèle le spécialiste, «s'il est décelé à temps, la guérison est définitive en recourant, bien évidemment, à l'ablation chirurgicale. Une découverte moins précoce oblige un traitement de longue durée avec une survie plus longue et plus confortable.» Toujours dans le domaine de la prise en charge, on se félicite des recherches scientifiques mises au point ces dernières années, ce qui a contribué à rendre ce cancer du moins «maîtrisable, que ce soit sur les plans du diagnostic ou thérapeutique». Mieux, loin d'être ingrat, le chef de service estime que l'Algérie aura mis le paquet dans la médication et n'accuse aucun retard par rapport à d'autres pays développés. Ce qui n'est malheureusement pas le cas pour les centres de radiothérapie, d'où la nécessité de se pencher sur ce manque. Pour étayer son argumentaire, il déplorera l'inexistence d'une radiothérapie «conformationnelle» au niveau du CHU qui continue à «canonner» en classique. La seule existant en Algérie se trouve à Blida. «Cette radiothérapie cible la prostate en ne visant que les parties atteintes.» Le corps médical croise les doigts pour bénéficier un jour de cet outil, dont l'efficacité profite par-dessus tout aux malades. «C'est un heureux hasard de disposer de cette clinique ‘EHS' qui rend énormément service à Constantine, mais aussi à tous les patients de l'Est du pays», fera remarquer Dahdouh.
L'importance d'une base de données statistiques fiables
Dahdouh met en relief l'importance de la mise en place d'un réseau de diagnostic en vue d'obtenir des statistiques fiables quant à l'incidence réelle du cancer de la prostate. Cela pourrait permettre au corps médical et aux différentes structures de décisions du secteur de la santé de prendre leurs dispositions en matière de formation.
«Sous d'autres cieux, on pousse les causes du décès à leur maximum en recourant parfois à l'autopsie», ajoutera-t-il.
«La planification relative à la santé publique, dira-t-il, doit s'appuyer sur des statistiques fiables. On a ignoré cette étape d'espérance de vie qui est passée, dans notre pays, de 45 à 75 ans.
Cela dit, on était loin d'imaginer contracter de maladie cardiovasculaire, urologique ou néphrologique. Le cancer de la prostate, qui se déclare vers 50 ans, en est la preuve éloquente. Les prévisions adéquates serviront à de meilleures prises en charge.
Désormais, il faut mettre en place des mesures sanitaires, installer de nouveaux équipements, en plus d'une formation médicale en adéquation avec nos besoins réels en matière de santé ; tout cela doit se faire sur la base de statistiques fiables.» En définitive, M. Dahdouh reste confiant et espère une intervention de la part de l'actuel ministre de la Santé, M. Saïd Barkat, dans le but de remettre la santé et la réforme hospitalière sur les rails. Pour rappel, ce responsable a sillonné les structures sanitaires de la wilaya au cours de l'été dernier. Y compris le centre anticancéreux (CAC) … toujours en chantier.


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