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Depuis le 21 août, l'humanité vit désormais à crédit
Ayant consommé le budget écologique annuel de la Terre
Publié dans La Tribune le 29 - 08 - 2010

Chaque année, l'ONG canadienne Global Footprint Network détermine le jour à partir duquel l'humanité vit au-delà de son «budget écologique». Ce «jour du dépassement» symbolise le moment où l'humanité a épuisé les capacités régénératrices de la Terre : du stockage du CO2, de l'absorption des pollutions et déchets à la production de matières premières pour la nourriture. A partir de ce jour, nous subvenons à nos besoins en entamant le capital naturel de notre planète via l'extraction de ressources qui ne sont pas
renouvelables, la génération de déchets et l'émission de dioxyde de carbone (gaz à effet de serre) qui s'accumule dans l'atmosphère sans être absorbés par les écosystèmes. Ainsi, chaque année Global Footprint Network s'emploie à mettre en balance la demande de l'humanité en matières premières, énergie et nourriture et l'offre fournie par notre planète pour y répondre tout en absorbant nos émissions de dioxyde de carbone. Lorsque la balance penche du côté de la demande, nous atteignons alors le «jour du dépassement» : l'humanité dilapide alors les ressources naturelles plus vite qu'elles ne peuvent se régénérer. A partir d'aujourd'hui, nous vivons donc sur une dette qui s'accumule d'année en année.«Si vous dépensez vos revenus annuels en seulement neuf mois, vous devriez être extrêmement préoccupés,» souligne Mathis Wackernagel, le président de l'ONG et le concepteur du principe d'empreinte écologique. «La situation n'en est pas moins terrible quand il s'agit de notre budget écologique. Le changement climatique, la perte de biodiversité, la déforestation, l'eau, les pénuries alimentaires sont autant de signes clairs qui montrent que nous ne pouvons plus financer notre consommation à crédit.» Ainsi, en 2010, l'humanité devrait utiliser 150% des ressources produites par la Terre en une année. Malheureusement, cette mauvaise nouvelle ne date pas de 2010. En effet, la capacité régénératrice de la Terre (biocapacité) est dépassée depuis 1987 par la consommation mondiale en ressources et ne cesse de s'amoindrir depuis. En 1960, l'humanité consommait seulement la moitié de la biocapacité. Les hommes consomment aujourd'hui 50% de ressources naturelles de plus qu'il y a seulement trente ans, avec environ 60 milliards de tonnes de matières premières par an. Ces chiffres cachent de larges inégalités d'accès et de consommation des ressources, impliquant une «dette écologique» des pays riches envers les pays pauvres, mais également envers les générations futures, indique l'ONG les Amis de la Terre. L'année dernière, le «jour du dépassement» a été fixé au 25 septembre 2009, nous avons donc perdu plus d'un mois en seulement une année. Cependant, cela n'est pas dû à une accélération brusque de la pression de l'humanité, mais plutôt à une amélioration de la méthode de calcul. Par exemple, les données actualisées indiquent que la Terre a une biocapacité inférieure à celle auparavant estimée, notamment pour les pâturages. Cette consommation insoutenable et à crédit a des conséquences tangibles sur les écosystèmes de notre planète : réchauffement climatique, déforestation, effondrement des stocks de poisson, extinction massive de la biodiversité, pollutions majeures... Pour estimer ce jour du dépassement, l'ONG Global Footprint Network utilise son indicateur d'empreinte écologique. L'empreinte écologique totale de l'humanité (mesurée en hectares globaux) est croisée avec la biocapacité (également mesurée en hectares globaux) que la nature peut régénérer cette année. Dès que la demande est plus forte que l'offre, nous épuisons notre capital naturel tout en le souillant (déchets, olluants...) durablement. Le jour de l'année à partir duquel l'humanité entre en dépassement est calculée par le rapport de la biocapacité globale disponible sur l'empreinte écologique globale, le tout multiplié par 365. Ce résultat permet ensuite d'indiquer le nombre de jours où la biosphère répond durablement à nos besoins et le nombre de jours où nos activités dépassent la capacité régénératrice de notre planète. Par définition, tout indicateur est imprécis. Toutefois, il permet d'approcher une certaine réalité et devrait favoriser l'aide à la
décision...
C. M.
In Notre-planete.info


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