Photo : M. Hacène Par Ziad Abdelhadi Le taux de croissance annuel, très appréciable, et le niveau élevé de la qualité de sa gamme de production sont révélateurs de la performance qu'enregistre depuis trois ans l'entreprise publique économique Enap. Autant d'indices positifs qui viennent d'être récompensés. En effet, cette EPE a reçu le 1er prix algérien de la qualité pour l'année 2010 (qui en est à sa huitième édition). Le trophée, accompagné d'un chèque de deux millions de dinars, a été remis à son président-directeur général, M. Hocine Hani, lors de la 15e journée nationale de la normalisation célébrée mardi dernier à l'hôtel El Aurassi. Selon celui-ci, que nous avons interpellé en marge de la célébration, «ce couronnement est le fruit de beaucoup d'efforts fournis par tous les travailleurs de l'Enap et donc cette distinction leur revient». Non sans faire remarquer au passage que l'Enap accorde beaucoup d'importance au volet qualité de sa production. Il soulignera dans ce sens : «Au sein de l'entreprise, nous restons constamment à la recherche de l'amélioration de la quantité et de la qualité.» Et de poursuivre : «De ce fait, notre taux de croissance annuel approche les 7%. Un pourcentage qui démontre que nous sommes dans la bonne voie.» A propos de la concurrence, le premier responsable de l' ENAP nous dira : «Nous détenons 70% de parts de marché, ce qui prouve tout l'intérêt que porte la clientèle à nos produits et que nous avons fini par fidéliser, notamment les entreprises du bâtiment et les artisans peintres.» Hani nous a aussi révélé que son entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 2,9 milliards de dinars en 2008 contre 11,3 milliards en 2009. Pour 2010, l'entreprise table sur un chiffre d'affaires de 11,8 milliards de dinars. «Cette progression des recettes témoigne de la grande demande sur nos produits», a souligné le P-DG. Au sujet du plan de rénovation ou de la modernisation de l'outil de production dans les six unités que compte l'Enap, Hani s'est montré à l'aise car, selon lui, «depuis trois ans tous les investissements que nous avons engagés se sont réalisés sur fonds propres. Des investissements nécessaires en vue de pourvoir à la marche de produits spécialement étudiés. Donc de part cette aisance financière, il nous est facile de tracer des objectifs comme élargir notre gamme de production et de mettre sur le marché des gammes complètes adaptées à tous les supports et répondant à toutes les exigences». Il nous révélera dans la foulée : «Compte tenu de la croissance et de la diversité de la demande interne, nous envisageons de dépasser notre actuelle capacité de production par l'installation de nouvelles chaînes». Pour rappel, la capacité de production actuelle est de 125 000 tonnes en peintures] et de 57 000 tonnes en produits semi-finis (résines, émulsions et Siccatifs).Notons enfin, et comme nous l'a fait savoir Hocine Hani : «L'industrie de la peinture connaît sans cesse des innovations, c'est-à-dire la création de peintures très spécifiques et dont nous ne connaissons pas le process de production, c'est pourquoi, nous restons à la recherche de partenaires de métier pour produire sur place et non pas laisser le champ libre à l'importation.»