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L'eau du robinet est-elle dangereuse ?
Nécessité d'un contrôle régulier sur sa potabilité
Publié dans La Tribune le 26 - 06 - 2011

De plus en plus d'Algériens boudent l'eau du robinet. Et ils ont leurs raisons. Parfois blanchâtre ou brune, ou même dégageant une mauvaise odeur, l'eau du robinet est souvent sujette à polémique concernant sa potabilité et sa qualité. Des habitants de plusieurs localités de la capitale et d'autres wilayas se plaignent constamment de la mauvaise qualité de l'eau potable. Celle-ci inspire de moins en moins confiance, d'où la ruée sur les bouteilles d'eaux minérales. L'eau que nous consommons est-elle totalement inoffensive ou peut-elle être dangereuse pour notre santé ? Les autorités concernées, notamment les services d'hygiène assurent que l'eau du robinet est conforme aux normes de précautions sanitaires. Il est permis d'en douter vu son goût désagréable et les cas de maladies à transmission hydrique (MTH) enregistrés dans de nombreuses régions du pays, notamment durant de la saison estivale. Pour les spécialistes, l'eau qui coule dans nos robinets n'est pas au dessus de tout soupçon. Elle serait trop chargée en chlore, aluminium, nitrates, pesticides, résidus de médicaments… Ainsi, la majorité des stations d'épuration et de traitement d'eau utilisent de l'aluminium (sulfate d'alumine) pour capturer les particules argileuses en suspension, abandonnant une partie de celui-ci dans l'eau. Pourtant de nombreuses études révèlent que l'aluminium est un neurotoxique qui peut être à l'origine de démences dégénératives, (Alzheimer), de fragilisation osseuse ou d'accidents cardiaques, car il s'accumule dans le cerveau, les os et les muscles. Certains de ces traitements chimiques sont également soupçonnés d'être à l'origine de cancers. D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), une eau est considérée comme «potable» ou «salubre», dès qu'il est possible de la consommer sans risque. Elle doit répondre à des normes micro- biologiques, physiques et chimiques précises. Sauf que ce n'est pas évident en Algérie, où l'eau potable ne fait pas souvent l'objet d'un contrôle fréquent et la réglementation sur les normes requises pas toujours respectée.
Nous buvons 90% de nos maladies
Pasteur le disait déjà à son époque : «Nous buvons 90% des nos maladies» Ce qui est vrai aujourd'hui encore. Les maladies hydriques sont provoquées par de l'eau contaminée par des déchets humains, animaux ou chimiques. Il s'agit, entre autres, du choléra, la typhoïde, la polio, la méningite, l'hépatite A et E, et la diarrhée... Les risques liés à l'utilisation de ressources hydriques ne répondant à aucun critère sanitaire ni d'hygiène suscitent plus que jamais les inquiétudes. Outre la pollution de l'eau et son mélange avec les eaux usées, les principales inquiétudes portent sur la présence d'aluminium, de plomb, de nitrates et de pesticides dans l'eau qui coule de nos robinets. Selon l'OMS, 4/5 de toutes les maladies dans les pays en développement, où la diarrhée est la principale cause de la mortalité infantile, sont causées par les maladies hydriques,. Les chiffres donnent froid dans le dos : on estime que plus de 2,3 milliards de personnes souffrent de maladies dues à la mauvaise qualité de l'eau. Chaque année, des millions d'entre eux décèdent dont la moitié sont des enfants. Chaque jour, 6 000 personnes meurent dans le monde à cause de maladies diarrhéiques. En 2001, près de deux millions de morts ont été enregistrés, dont plus de la moitié sont des enfants. Les maladies hydriques ont ainsi tué plus d'enfants au cours des dix dernières années que tous les conflits armés depuis la fin de la seconde guerre mondiale. L'organisation onusienne estime que «100 millions de personnes souffrent en permanence de gastro-entérites hydriques, 260 millions sont atteintes de bilharziose, 800 millions de personnes ont contracté le paludisme et 30 millions de personnes l'onchocercose. Pourtant, certaines de ces maladies, pourraient être évitées si l'eau était traitée avant d'être utilisée. 88% des maladies diarrhéiques sont imputables à de l'eau contaminée, à l'inadéquation des installations sanitaires et à une hygiène insuffisante». L'amélioration des infrastructures réduirait la morbidité due aux diarrhées. La désinfection de l'eau reste donc primordiale de même que la mise en place d'un programme de prévention et de lutte contre les MTH et un contrôle régulier des canalisations. L'approvisionnement en eau potable, des moyens d'assainissement de base et une bonne gestion des ressources en eau sont indispensables pour assurer une bonne santé. La promotion de bonnes pratiques d'hygiène a des avantages immenses et permet de lutter contre les maladies liées à l'eau. Le simple fait de se laver souvent les mains avec du savon a également des effets considérables.
L'eau des piscines peut être vecteur de nombreuses maladies
Les piscines représentent un problème spécifique au niveau de l'hygiène et de la santé des consommateurs. Elles peuvent être à l'origine de plusieurs maladies. La qualité microbiologique de l'eau des piscines, qu'elles soient publiques ou privées, est d'ailleurs souvent décriée. Sans parler des risques liés aux micro-organismes (mycoses, verrues, diarrhées...). D'où l'importance d'un contrôlé régulier et d'une désinfection des eaux. Ce qui est loin d'être le cas en Algérie. Selon une récente étude, la réaction des désinfectants d'eaux des piscines avec la sueur, les urines ou d'autres matières organiques, est très dangereuse pour la santé. Souvent, suite à une baignade en piscine, les baigneurs se plaignent de toux ainsi que de rougeur et de gonflement des yeux. Ces réactions sont dues aux désinfectants utilisés en piscine. Le risque majeur des piscines est le risque chimique. Les produits de désinfection de l'eau comme le chlore, le brome ou l'ozone se combinent avec les matières organiques apportées par les baigneurs et forment des contaminants chimiques nocifs (trichloramines, chloroforme). D'après ces études, «la sueur ou l'urine se combinent avec le chlore et donnent des gaz dangereux pour la santé». «Ces composés peuvent engendrer ou encourager des problèmes respiratoires comme l'asthme ou les bronchites et des maladies de la peau comme l'eczéma», selon les études en question. Il est ainsi recommandé de faire particulièrement attention à son hygiène corporelle pour réduire l'apport de matières organiques et de microorganismes pathogènes. Il est particulièrement conseillé de se savonner sous la douche, porter un bonnet de bain et bien se rincer.
A. B.


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