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Hymne grandiose à Qassaman
A la veille de l'historique 20 Août 1955, Lamine Béchichi anime une émouvante conférence sur le chant national à La Tribune
Publié dans La Tribune le 21 - 08 - 2011

ça ne pouvait pas mieux tomber. Dans la vie d'un journal comme dans celle d'un pays, il y a des coïncidences heureuses. Comme celle où une conférence sur l'histoire de Qassaman a concordé avec la célébration de la journée nationale du Moudjahid. La veille, Lamine Béchichi, journaliste de combat, diplomate de l'Algérie indépendante, directeur de la Radio, ministre, et, surtout, homme de culture et de belles lettres, musicologue respecté et compositeur de musiques de films et de chants patriotiques, a animé une conférence aux accents poignants sur la genèse et l'aventure épique de l'hymne national. Sobre, posé, mesuré, précis comme les notes du solfège, le conférencier a fait preuve de la même rigueur métrique et du même sérieux méthodologique qu'on retrouve dans son livre Historique de l'épopée du chant Qassaman. Un livre coécrit avec le regretté Abderrahmane Benhamida, moudjahid de la première heure et premier ministre de l'Education dans le premier gouvernement de l'Algérie indépendante. A la salle des conférences de La Tribune, au 8e étage, il y avait de l'émotion. Celle contenue de M. Béchichi et celle de la salle qui a vibré aux accents poignants du conférencier. Il y avait aussi de la culture, à travers l'exposé de l'orateur mais aussi dans la verve littéraire de Kamel Bouchama, modérateur du cycle de conférences du journal, écrivain et ancien ministre. L'histoire de Qassaman, depuis sa laborieuse naissance comme chant de mobilisation contre le colonisateur jusqu'à son officialisation comme hymne national de l'Algérie indépendante en 1986, est retracée en pages 12 et 13, grâce à la grande histoire, minutieuse et scrupuleuse, racontée par Lamine Béchichi et son compagnon d'armes et de plume, Abderrahmane Benhamida, qui, comme lui, jouit d'une double considération de militant nationaliste et d'homme de culture. En écoutant les quatre versions de ce chant du feu sacré et de
l'éternité, on comprend mieux la fougue révolutionnaire et le souffle épique qui a saisi toute une population dans le Nord-Constantinois, un 20 août 1955. En ce jour de rencontre avec le destin et la liberté, des moudjahidine, des femmes, des enfants, des jeunes et des moins jeunes, répondirent à l'appel d'un stratège aux yeux vert-bleu, un Algérien libre de Conde Smendou qui souleva la population dans 20 villes de l'est algérien. La base arrière et de lancement du mouvement insurrectionnel fut la
presqu'île de Collo. L'opération, qui est un exemple de guerre insurrectionnelle et de soulèvement de masse, visait notamment à desserrer l'étau militaire sur les Aurès, bastion du 1er Novembre 1954. Et surtout à creuser un fossé irréversible entre le colonisateur et la population. La réplique sanglante et les massacres à grande échelle qui s'en suivirent, dessinèrent en lettres de feu et de sang la future victoire politique sur le colonisateur. En de telles circonstances, la célébration de l'hymne national et la commémoration de la journée du Moudjahid, en même temps et dans un même lieu, un journal qui en fut la tribune modeste, montre que lorsqu'on chante Qassaman on le fait souvent drapeau national déployé dans les cœurs et dans les esprits.
N. K.
Lire pages 12 et 13.


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