Photo :Riad Par Amir Lazaref La saison aura été riche en événements et polémiques concernant l'arbitrage et en diverses perturbations, dont certaines ne sont pas tout à fait terminées. Comme l'an passé nous nous sommes posé la question : Que faire pour améliorer les choses ? C'est la problématique de la probité du corps arbitral algérien de manière générale, surtout à l'approche de l'entame du championnat, saison 2012-2013. Pour rappel, la saison écoulée, Il n'y a pas eu une journée de compétition sans qu'un arbitre au moins ne soit décrié par un club, un dirigeant ou un joueur. A une époque où tout se vend et s'achète, cela devient inquiétant. Visiblement, le processus de professionnalisation du football algérien n'a pas très bien pris en charge cet aspect. Comme c'est souvent le cas dans pareilles situations, la corporation des arbitres et la Ligue de football professionnel se rejettent la balle et la faute. Du coup, on ne sait plus qui blâmer ou qui encourager. Une refonte complète des règlements de la CNA, sanctions et organisation des désignations des arbitres du championnat, en concertation avec les clubs, s'impose pour éviter toute polémique. Des arbitres qui, parfois, appliquent des règlements pas clairs ou dénués de sens, sanctions théoriques complètement déconnectées des réalités et donc inapplicables et inappliquées, cahiers des charges non respectés, forfaits «de confort» pour certains en pleine compétition … la saison aura été celle du grand flou, de la grande magouille de la vente et des achats. Il est temps de tout étaler sur la table et de revoir en détail tout cela et ce avant l'entame de la saison! Une réunion générale des ligues et des clubs pourrait être organisée en septembre et reprendre, revoir point par point le règlement lié aux compétitions de football. Halte aux interprétations, halte aux sanctions qui tombent ici mais pas là, halte à l'arbitraire et aux doutes que cet arbitraire suscite dans toutes les têtes à chaque décision fédérale. Prenons-nous la tête tous ensemble une bonne fois pour toutes et ensuite laissons parler le terrain. On peut vous dire aussi que les clubs avaient des appréhensions depuis le début, ils sont allés jusqu'à récuser certains arbitres qu'ils ont jugés malhonnêtes ou partiaux. Dont ils savaient qu'ils allaient avantager leur adversaire. Le pire c'et que ce sont des arbitres internationaux. A qui incombe la faute à la CNA ou à la LNF ? La responsabilité dans cette mascarade est partagée. C'est la faute aussi à ceux qui les ont désignés pour diriger ces matchs couperets. Ils ont été choisis dès le début alors qu'on savait que ces matchs étaient à grands enjeux. Oui on sait, on a déjà fait cette proposition l'an dernier, mais plus que jamais cette réforme nous paraît nécessaire ! Les calendriers déséquilibrés, des arbitres pas du tout à la hauteur de l'événement non plus. Un championnat simple, lisible, «vendable» et qui ne souffre plus des éternels débats de magouille. Pour bien mettre en place, pour réussir, il suffit donc, en début de saison, de s'astreindre à ces règlements rigides d'arbitrage. Non la solution n'est pas de faire des «ententes», par souci, soit-disant, d'équité. Stoppons les «ententes» marchandes et délirantes tout en permettant d'éventuelles émergences de nouveaux jeunes arbitres en raison de leurs qualités professionnelles. Les joueurs, de tous les paliers, jouent sans savoir pourquoi ils jouent ni pourquoi ils ont perdu ! Il serait temps de donner des consignes et d'appliquer les règles du jeu avant de commencer la partie ! Nos arbitres ne sont pas tous aussi mauvais mais, en Algérie, notre football doit aussi être un spectacle, un vrai avec beaucoup de jeunes talents. Cependant les fautes et les bêtises sont assujetties au bon vouloir de l'arbitrage présent ce jour-là. Du coup de très grandes disparités sont visibles d'un match à l'autre. Etre logique dans son arbitrage au sein de toutes las rencontres des clubs. Dans un championnat où foisonnent les talents en matière d'arbitrage, il faut souligner tous les points nécessaires à l'obtention d'un label au sein des effectifs requis dans une ou deux catégories, jeunes notamment (pour des raisons techniques évidentes). Les clubs de l'intérieur du pays devraient pouvoir obtenir un peu de moyens du côté de la FAF, pour l'obtention du label supérieur et de qualité à travers une formation de base. Pour éviter de susciter le doute dans la tête des responsables de clubs. Que la commission d'arbitrage fasse son suivi des arbitres convenablement, avec des recyclages périodiques en Algérie ou ailleurs. Voir la fédération travailler en collaboration avec la CNA, que cela soit vrai ou pas dans la réalité, au sein d'un ensemble où il n'y a pas de cohésion, les résultats ne sont pas flatteurs. De même le président de fédération de la commission et les présidents ne devraient pas être liés à un club quel qu'il soit. Ce poste devrait être réservé à un membre de la CNA ou à un arbitre de niveau international.