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Le marché informel de la devise ne sera pas éradiqué
Le ministre de l'Intérieur l'a confirmé hier lors d'une conférence de presse
Publié dans La Tribune le 20 - 10 - 2012


Photo : Sahel
Par Faouzia Ababsa
Le marché informel de la devise situé au square Port-Saïd, à Alger, ne sera pas délogé. C'est le ministre de l'Intérieur qui l'a déclaré, hier, en réponse à une question relative à une possible éradication du marché informel, cela ne touche pas celui de la devise. Il ne s'agit pas là d'une incapacité de l'Etat à le faire, mais Daho Ould Kablia a estimé que «le peuple trouve son compte», d'une part et, d'autre part, tout en reconnaissant son illégalité, l'Algérie n'a pas encore l'intention «d'ouvrir des bureaux de change», dira encore le ministre, lors d'une conférence de presse qu'il a animée à l'issue des travaux de la réunion qui a regroupé le ministère de l'Intérieur, les walis délégués, chefs de daïra, directeurs de la réglementation générale, directeurs de l'administration locale et inspecteurs généraux. «De toutes les manières, ajoutera encore l'orateur, ces gens sont identifiés. De plus, ils nous prémunissent de la circulation de la fausse monnaie, notamment les euros.» Sur un autre registre, M. Daho Ould Kablia a indiqué que 220 000 dossiers pour le passeport biométrique ont été déposés, dont 2 800 ont fait l'objet d'avis défavorables de la part des services de renseignements. Il a également annoncé qu'un deuxième centre (mémoire) de biométrie sera mis en place dans la wilaya de Laghouat et sera alimenté progressivement d'informations concernant le passeport biométrique. Ce sera, en quelque sorte, une deuxième base de données qui pourrait suppléer la première en cas de problème. Sur le plan politique, le ministre de l'Intérieur est revenu sur les prochaines élections locales. A la question de savoir pourquoi ces élections ne jouissent pas de la même importance que les législatives pour lesquelles tous les moyens ont été mis en œuvre, Daho Ould Kablia a indiqué que les partis préfèrent présenter des candidats aux législatives parce que l'Assemblée représente en quelque sorte le centre du pouvoir. «Les gens veulent changer de statut». Il reconnaîtra, par ailleurs, que les citoyens se désintéressent de manière générale des élections. Il s'appuiera sur l'exemple d'autres pays pour justifier le faible taux de participation moins de 30%. En plus clair, pour le ministre, l'Algérie ne fait pas exception, reconnaissant par là même, indirectement, que le taux de participation aux dernières législatives n'était pas celui annoncé officiellement. A propos de l'assainissement du fichier électoral, il reconnaîtra la difficulté de l'Administration à procéder au toilettage de 20 millions d'électeurs. Le ministre mettra en exergue les changements de résidence des citoyens, mais aussi le délai qui est mis pour que l'information sur le décès de quelqu'un arrive aux services concernés. C'est ce qui explique, selon lui, que l'on retrouve des personnes décédées encore inscrites sur le fichier électoral. «Nous règlerons définitivement ce problème lorsqu'on aura un fichier électoral informatisé et uniforme.» Revenant sur l'inscription des membres de l'ANP, il rappellera que la loi ne l'interdit pas pour peu que les éléments se fassent radiée là où ils étaient déjà inscrits. La reconduction de Mohamed Seddiki à la tête de la commission nationale de surveillance des élections ne dérange pas le ministre de l'Intérieur. Il estime que le représentant de Ahd 54 a de l'expérience en la matière, a évolué et il a finalement compris les missions de la commission, lui qui voulait imposer ses décisions à l'administration. Au sujet des recommandations de la mission de l'Union européenne qui a «observé» les législatives, M. Daho Ould Kablia a indiqué qu'émettre des recommandations ne signifie pas nous faire changer nos lois. Interrogé sur l'éventualité que le gouvernement apporte des amendements aux lois dites des réformes politiques et que la majorité parlementaire a vidé de leur substance lors de la précédente législature, le ministre de l'Intérieur ne l'a pas exclu, tout en reconnaissant la souveraineté du Parlement à apporter le changement qu'il veut. Toutefois, il signifiera que si des changements doivent être apportés, ce sera certainement après la révision constitutionnelle. Il a déploré que cette même majorité parlementaire ait rejeté la proposition du gouvernement introduite dans le projet de Code électoral, et selon laquelle aucune personne ne peut se porter candidate si elle fait l'objet de poursuites judiciaires. L'amendement introduit par les députés, dispose qu'aucune personne ne peut se porter candidate si elle a été condamnée définitivement et après avoir épuisé tous les recours. Ce qui fait que l'on se retrouve aujourd'hui avec des candidats condamnés en première instance ou poursuivis par la justice pour des faits qu'ils risquent de reproduire s'ils sont élus, sachant que le dernier recours qui est la Cour suprême prend beaucoup de temps. Cependant, Daho Ould Kablia ne désespère pas : «On peut toujours apporter des correctifs.» Cela en signalant que lorsque le projet a atterri au Conseil de la Nation, les sénateurs voulaient dans un premier temps rejeter la disposition, mais ils se sont ravisés pour ne pas créer de blocage. De même qu'une seconde lecture de la loi qu'aurait pu exiger le président de la République comportait des risques. En ce sens que les députés peuvent camper sur leur position. Et dans ce cas, le chef de l'Etat n'aura pas d'autre choix que de dissoudre l'Assemblée. Une option qui n'aurait certainement pas déplu à quelques partis, ce d'autant qu'on était à la veille des élections législatives.


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