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«Les meilleures armes pour lutter contre l'intolérance se trouvent à l'intérieur de l'islam» S'adressant aux étudiants de l'université Aboubakr-Belkaïd, Hollande affirme :
A l'université Aboubakr-Belkaïd, seconde halte de sa visite dans la capitale des Zianides, le président français a tenu à s'adresser aux étudiants et, à travers eux, à la jeunesse algérienne. Il a, d'abord, souligné l'accueil qui lui a été réservé à Tlemcen, «cette ville si chère au cœur du président Bouteflika», aimait-il répéter. «Une ville multiséculaire» et «de culture», avant de souligner «le rôle éminent qu'occupent les cultures de l'islam dans le patrimoine commun de l'humanité». M. Hollande, a, de ce fait, insisté sur cette vérité qu'il n'y a pas d'amalgame entre l'islam et le fanatisme. «Ces cultures n'ont rien à avoir avec le fanatisme dont l'Algérie a souffert pendant les années douloureuses», a-t-il dit, avant de poursuivre : «Je suis convaincu que les meilleures armes pour lutter contre l'intolérance se trouvent à l'intérieur même de l'islam». Le président français a mis l'accent sur la place de l'université de Tlemcen, en tant que «symbole de l'expression universelle», s'est longuement appesanti sur l'enseignement de la langue française. Il a dans ce sens, affirmé que «la francophonie n'est pas un enjeu pour mon pays seulement, mais que la langue française appartient au monde entier». Il a, également, salué l'effort de formation engagé en Algérie depuis l'indépendance et du choix qui a été fait de donner la priorité à l'école». Il s'adressera à la jeunesse algérienne, en rappelant que 70% des Algériens ont moins de 30 ans et que l'Algérie compte 1,3 million d'étudiants et bientôt 2 millions en 2015. C'est un atout, considère-t-il, toutefois, à la condition que cette formation débouche sur non seulement des diplômes mais, aussi, des emplois, car c'est là l'enjeu» a affirmé, en substance, François Hollande devant les étudiants. Et, ce, avant de souligner en direction des jeunes «qu'à l'image de l'Algérie, vous êtes sortis victorieux de ce combat. Vos parents se sont réconciliés et le mérite en revient au président Bouteflika». Le chef d'Etat français a estimé que le «partenariat scellé» avec le président Abdelaziz Bouteflika est un «pacte pour la jeunesse, qui se fera par la formation», a-t-il indiqué dans son allocution. Il a assuré que la France est prête à faire bénéficier les universités algériennes de son expérience et à accueillir des étudiants algériens en France, mais», a-t-il dit, «votre avenir est en Algérie». Il a, ensuite, rencontré, jeudi en fin d'après-midi, une vingtaine d'étudiants de différentes facultés pour s'informer des conditions d'enseignement et d'études dans la capitale zianide ; il a visité plusieurs sites et monuments historiques de Tlemcen dont le mausolée de Sidi Boumediene, le palais royal d'El-Mechouar et le Musée des arts graphiques, islamiques de Sidi Belahcen. Le président français, François Hollande, a achevé, jeudi tard dans la soirée, sa visite d'Etat de deux jours en Algérie. A Tlemcen où il est arrivé à16 heures passées, Hollande a été accueilli par le président Bouteflika avec lequel il a traversé, la main dans la main, le boulevard colonel Lotfi, alors qu'une foule nombreuse les acclamait au son de zornas données par les troupes folkloriques et baroud des cavaliers de fantasia. «Allez Bouteflika», et «One, two, three, viva l'Algérie», scandaient hommes, femmes de tous âges qui se sont amassés des deux côtés de cette principale artère, en jetant des confettis et agitant emblèmes et portraits des deux présidents, dès les premières heures de la matinée, aidée, en cela, par la fermeture des Administrations publiques et magasins de la ville. A la seconde halte de sa visite, à l'Université Aboubakr-Belkaïd, le président français s'est vu décerner le titre de docteur honoris-causa par le recteur de cette institution et des cadeaux à n'en plus pouvoir porter.