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Les dirigeants de l'Alliance verte (AAV) mettent l'accent sur la lutte contre la corruption
Dans un bilan jugé globalement positif
Publié dans La Tribune le 16 - 03 - 2013

Une année après son lancement, le 15 mars 2012, l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) qui rassemble les trois partis islamistes MSP, Ennahda et El Islah, fait montre d'un bilan globalement positif de ses activités, mais ses dirigeants déplorent l'absence de prolongement de ce mécanisme au niveau local, notamment des wilayas. Lors de la cérémonie de passation de la présidence tournante de ce triumvirat au profit du mouvement Ennahda, en présence des trois dirigeants, en l'occurrence, Bouguerra Soltani (MSP), Fateh Rebiai (Ennahda) et Djahid Younsi (El Islah), ces derniers ont appelé à l'élargissement au niveau national des mesures prises en faveur du sud du pays, en soulignant leur rejet des solutions régionales.
D'autre part, Bouguerra Soltani a, tout en se félicitant que les pressions pour l'arrêt de la corruption viennent de l'étranger, notamment de Milan et du Canada, souligné la nécessité de rétablir la peine capitale pour endiguer les maux sociaux, comme la corruption et le kidnapping des enfants. Il a indiqué, que cette mesure s'impose au regard du fait, que ce phénomène a «dépassé les lignes rouges ».
Dans son bilan de l'AAV, le président du MSP a énuméré sept points positifs, entre autres celui d'avoir «mis en échec des surenchères au nom de la division des partis islamistes», d'avoir «prouvé la capacité de cette mouvance à s'unir», de «présenter un exemple réduit des futurs pôles politiques» et «contribué à briser le blocage psychologique entre les différentes formations de la même mouvance», de même que l'alliance en question a «démontré à l'opinion publique que le courant islamiste pouvait s'unir» et «instituer les fondements d'un pôle islamiste». Les points négatifs sont ceux relatifs au «retard dans la mise en place de structures de wilayas, en se contentant de celles existantes au niveau central et du groupe parlementaire», à «l'hésitation à participer aux élections du 29 novembre», où la décision avait été laissée aux bureaux des wilayas, au nom de la démocratie locale. Or, «cela s'est avéré une erreur, puisque l'AAV n'est entrée que dans 800 communes», a estimé l'orateur. En soulignant la nécessité de mettre en œuvre ce mécanisme sur le plan horizontal, le chef islamiste rappelle que «l'intention politique est beaucoup plus large que la troïka en elle-même», en ce sens que pour les besoins de cette expérience politique, ses initiateurs ont pris attache avec d'autres formations islamistes, mais celles-ci ont décliné l'offre. Et de plus, ce trio de partis devait étendre ses structures au niveau des wilayas, «mais, faute de temps, on a du se contenter du minimum», a indiqué M. Soltani en ajoutant, toutefois, que «le champ est encore ouvert à d'autres formations». Durant la période qui a suivi l'entrée aux élections, les trois partis ont réussi à dresser des listes communes, mettre au point un programme électoral et à mener une campagne exemplaire, malgré deux incidents, dira encore le premier responsable du MSP, qui déplorera cependant que les résultats étaient contraires aux attentes, y compris pour les bénéficiaires de ces élections. Les résultats des élections ont livré deux enseignements, à savoir, «une volonté de discréditer l'activité politique» mais aussi, une intention de prouver l'inutilité de l'administration, des assemblées élues, de la société civile et des partis. L'exemple de Ouargla le démontre bien, selon l'orateur, qui estime que «tous les fusibles ont sauté en Algérie, et au tour du compteur de le faire inévitablement un jour».
Pour l'avenir, les membres de cette troïka ont développé une vision commune face à deux défis, notamment la révision constitutionnelle. Bouguerra soltani, a indiqué, dans ce sens, qu'un accord s'est dégagé pour œuvrer à la mise en place d'un régime parlementaire. Ils se sont mis d'accord aussi sur l'intensification de la lutte contre les maux, financiers (corruption), administratifs, moraux et sociaux. Outre la préparation des présidentielles de 2014, les dirigeants du triumvirat ont décidé de s'unir face au défi du front social, car, ont-il indiqué «il est faux de croire que les revendications sociales n'ont pas de lien avec la politique». Dans le sud du pays, les bureaux de main-d'œuvre sont en train de réduire les Algériens à l'esclavage au nom d'une loi datant de 1963, a assuré le président du MSP, avant d'affirmer que «le dossier des bureaux de main- d'œuvre est aussi sale que celui de Sonatrach».
Le S.G. d'Ennahda, M. Rebiai, quant à lui, a indiqué que les raisons qui ont été à l'origine de la création de l'AAV sont toujours d'actualité, en faisant état de l'échec des politiques publiques en matière d'emploi, de revendications sociales et d'éducation, entre autres. Une moralisation de la vie publique s'impose, d'après lui, en appelant à privilégier la solution politique. La suppression du taux d'intérêt de 1% sur les crédits bancaires est l'un des traitements qu'il propose aussi.
Pour sa part, Djahid younsi a, en s'affirmant comme «force d'opposition, et non pas de protestation», qui est du ressort des syndicats, a relevé le silence du gouvernement à l'égard de la révision constitutionnelle, en appelant à un débat national.
A. R.


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