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Belloumi répond à Medjadi : «Il est revenu en 86 plein de rancoeur»
Publié dans Le Buteur le 26 - 02 - 2009


Guendouz : «Liegeon a insulté l'Algérie en 82»
Belloumi : «J'en voulais à Benmabrouk parce qu'il riait après notre élimination»
« Je ne pense pas m'être accroché avec Medjadi parce que je ne lui adressais tout simplement pas la parole, nos rapports étaient très froids surtout qu'il n'a pas beaucoup duré en équipe nationale. J'en voulais beaucoup plus à Benmabrouk qui riait dans le vestiaire après notre élimination face à l'Espagne, c'est Guendouz qui l'a remis à sa place en tant que capitaine, puis j'ai intervenu et les choses ont failli prendre une tournure grave car je ne suis pas allé de main-morte avec lui. »
* «Medjadi est revenu avec beaucoup de rancune en 86»
« Je crois que Medjadi n'a jamais accepté son exclusion par Khalef à quelques semaines du Mondial-82, il est revenu quatre ans plus tard avec beaucoup de rancune parce qu'il s'était rendu compte qu'il avait perdu beaucoup de temps. C'est vrai qu'au Mexique, le groupe était scindé en deux, mais je ne me suis jamais accroché avec Medjadi, le seul joueur dont le comportement ne me plaisait pas, c'était Benmabrouk. D'ailleurs, je suis prêt à le rencontrer s'il vient en Algérie et je lui dis bienvenue chez toi et à tout moment. »
* «Pourquoi les locaux ne s'en sont jamais pris à Dahleb ?»
« Je me demande par ailleurs pourquoi aucun joueur local ne s'en est pris à Mustapha Dahleb, un grand monsieur qui s'est réellement sacrifié pour l'Algérie. Dahleb aussi prenait des risques en venant en sélection, mais il ne s'en est jamais plaint. Il s'est passé ce qui s'est passé et certains joueurs ont eu ce qu'ils voulaient en jouant en équipe nationale et c'est tout ! »
Propos recueillis par B. D.
Kourichi : «Si je n'avais pas été retenu, nous n'aurions pas battu la RFA !»
Evoqué par Nordine Kourichi dans l'entretien qu'il nous avait accordé il y a quelques semaines, l'incident du stage de Farges, avant le Mondial-82, — sortie en discothèque —, a suscité la réaction de son compagnon de fugue, Abdallah Medjadi Liegeon. Ce dernier a assumé le fait de ne pas avoir présenté des excuses, estimant que la faute n'était pas bien grave, et a égratigné au passage Kourichi en lui reprochant d'avoir pleurniché et de s'être rabaissé pour être gardé en sélection. Contacté par nos soins, l'ancien stoppeur des Verts réplique à son tour.
* L'incident du stage de Farges continue de susciter la polémique puisque Abdallah Medjadi Liegeon, tout en reconnaissant être allé en discothèque avec vous à l'insu du staff technique, affirme en revanche qu'il n'a pas voulu se rabaisser à s'excuser, contrairement à vous qui aviez pleurniché, selon lui, pour rester en sélection. Qu'avez-vous à répondre ?
Si j'ai pleurniché pour être conservé en sélection, c'est parce que je ne m'imaginais pas avoir disputé 22 matches internationaux, entre matches de qualification et rencontres amicales, pour ensuite rater un rendez-vous comme la Coupe du monde. Il faut dire ce qu'il en est : j'avais fait une c… et c'était la moindre des choses de reconnaître son erreur et de demander pardon. Et puis, il y a une chose importante : une pétition a été signée par tous les joueurs pour demander au staff technique national ma réintégration. C'est le capitaine, Ali Fergani, qui a remis la pétition au sélectionneur.
* Vous estimez donc que ce n'est pas dévalorisant de reconnaître son erreur ?
Ce n'est pas dévalorisant du tout. Si c'est dévalorisant pour Medjadi, c'est son problème. J'avais toujours eu un comportement irréprochable en sélection et j'avais toujours répondu présent à l'appel du pays. Et puis, si je n'avais pas été conservé, qui aurait fait le marquage sur Hrubesch, 1,94m ?
* C'est donc parce que le sélectionneur avait besoin de vous ?
Oui. Non seulement Medjadi avait refusé de s'excuser, mais il était nouveau dans la sélection, ce qui fait que son exclusion n'avait pas de graves conséquences. Moi, en revanche, j'étais déjà un ancien, toujours fidèle à la sélection, je me suis excusé et on avait besoin de moi. Je vais vous dire une chose et vous pouvez l'écrire en grand : si je n'avais pas été là, l'Algérie n'aurait pas pu battre la RFA. Je le dis avec modestie et fierté. Par ailleurs, j'aimerais m'adresser à vous, journalistes : ne pensez-vous pas qu'il y a des questions plus intéressantes à poser pour l'avenir du football algérien que des questions au sujet d'un petit incident dans un stage qui remonte à 27 ans ? Franchement, ce sont des questions à deux balles !
* Dans l'entretien que vous nous avez accordé et dans celui avec Medjadi, il n'était tout de même pas question de cet incident puisque vous deux aviez évoqué de nombreux points.
Oui, c'est vrai, mais je trouve qu'il faudrait plutôt se focaliser sur la manière de faire avancer le football algérien.
Propos recueillis par
Farid Aït Saâda
Guendouz : «Liegeon a insulté l'Algérie en 82»
* Vous avez certainement dû lire l'interview que Abdallah Liegeon nous a accordée cette semaine, dans laquelle il a réagi aux déclarations que vous nous avez faites auparavant. Un commentaire ?
Oui, je l'ai lue et je trouve que c'est une bonne chose que Liegeon se soit enfin exprimé. Je pense qu'il serait mieux aussi de faire parler tous ceux qui ont participé au Mondial 86 afin que tout le monde puisse dire ce qui s'est passé au Mexique. Ce mondial fait partie de notre histoire, et l'histoire ne doit pas être falsifiée. Elle doit servir à la nouvelle génération pour ne pas faire les mêmes erreurs. C'est ce que je voulais en décidant de mettre la lumière sur ce qui s'est passé au Mexique.
* Liegeon vous accuse, vous et Belloumi, d'avoir été les principaux meneurs qui ont fait campagne contre les pros. Que répondez-vous ?
Moi, j'ai été, et je suis toujours, contre toute forme d'injustice. Moi, j'ai été contre ceux qui étaient en vacances au bord de la mer et qui ont reçu des convocations pour le Mondial au détriment de ceux qui ont bataillé pour arracher la qualification. Si ces pros, pas tous bien entendu, avaient défendu honorablement et dignement les couleurs du pays, s'ils avaient respecté le drapeau national, je me serai peut-être tu. Savez-vous que Medjadi a insulté l'Algérie en 1982 ?
* Comment cela ?
Lorsqu'on avait décidé de les virer, lui et Kourichi, Fergani et moi sommes allés intervenir en leur faveur auprès de Khalef. Kourichi a accepté de présenter ces excuses, il voulait rester, contrairement à Liegeon qui s'en f… éperdument. Il a dit : «C'est un pays ça ?» C'est comme s'il n'attendait que cela. Il a pris ses bagages et il s'est barré. Entre Kourichi et lui, il est facile de désigner celui pour qui l'Algérie comptait beaucoup, et celui pour qui elle n'avait peut-être aucune signification.
* Il a dit aussi que les pros et les locaux étaient dans deux blocs différents et s'insultaient des balcons de leurs chambres. Est-ce vrai ?
Cela, c'est un peu n'importe quoi, mais je trouve la scène intéressante quand même. Je me demande où était l'entraîneur en effet? Cela prouve qu'il était complètement absent, non ? De ce mondial, il faut retenir trois choses. La première, c'est que Saâdane a fauté en laissant la situation pourrir devant ses yeux. La deuxième, c'est que le président de la fédération de l'époque était à l'origine du conflit entre les locaux et les pros. La troisième, et c'est une certitude, c'est qu'aucun pro ne serait venu jouer pour Algérie s'il avait reçu une convocation de l'équipe de France… Même aujourd'hui, ils ne sont venus qu'après avoir perdu tout espoir d'évoluer avec la France. C'était le cas à notre époque, et depuis toujours. Les cas Benarbia et Hemdani sont les meilleurs exemples. En plus, on a failli leur baiser les pieds pour les faire venir.
Propos recueillis par
B. M.
Drid : «C'est lui qui devait surveiller Careca, pas moi»
Sans vouloir trop verser dans la polémique, Drid Nasreddine, en réponse aux déclarations faites par son ancien coéquipier en Equipe nationale, avoue n'avoir rien dit à Medjadi sur l'action qui a amené le but du Brésil inscrit par Careca. « Ce n'est pas la première fois que je suis revenu sur cette action à travers la presse, que ce soit écrite, parlée ou télévisée. Les séquences sont, à mon avis, claires. Sur cette action, j'étais au premier poteau en train d'anticiper sur le centre qui est venu sur ma gauche. Je ne pouvais absolument pas voir la position dans laquelle se trouvait Careca ou un autre pour que je puisse en informer Medjadi qui lui était censé faire son marquage », dira Drid Naserddine avant d'ajouter : « Quand il a dit que Jean Luc Ettori à Monaco le prévenait sur chaque action dangereuse, je dirais que nous aussi on avait notre refrain avec ce célèbre « ouaih ouaih » algérien. Mais je pense que face au Brésil on n'avait pas besoin de secouer les défenseurs car le feu s'était déclaré dès que nous avions su que nous allions affronter la Seleçao », conclura l'actuel entraîneur de du CRB Aïn Turk.
Propos recueillis par A. L.


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