Invité de l'émission « 100 % Foot » diffusée chaque dimanche soir sur El Heddaf TV, le président de la JSK, Cherif Mellal, et sans langue de bois, a tiré à boulets rouges sur plusieurs présidents, notamment celui de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar ainsi que le responsable de l'USMA, Abdelhakim Serrar. Pour le responsable du club kabyle, les deux hommes sont le mal du football algérien et ne font rien pour aller de l'avant. D'ailleurs, il a même estimé que le report du match USMA-JSK a été prémédité. Au lendemain de cette intervention, le président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi, a souhaité répondre à Mellal après avoir accordé des déclarations à la radio Chaine III. Le patron de la FAF estime que Cherif Mellal est allé très loin dans ses propos en qualifiant les présidents de club de mafia. A ce sujet, il dira : «Tout d'abord, je ne m'attendais pas à ce genre de déclarations. Le président de la JSK est allé très loin dans ses propos en qualifiant les présidents de club de mafia. A chaque fois, on invite les présidents à éviter les déclarations incendiaires, qui, en vérité, n'arrangent personne». «Il doit en assumer les conséquences» En plus du fait que Mellal ait qualifié les présidents de Mafia, Kheireddine Zetchi estime que le responsable du club kabyle doit assumer les conséquences de ses propos. Ce qui signifie qu'il sera certainement sanctionné : «Je suis choqué et surpris par ce que Mellal a dit. Sincèrement, il n'a qu'à assumer ses responsabilités. Il est allé trop loin, il n'a qu'à s'expliquer». «Je voudrais connaitre les raisons qui l'ont poussé à tenir ces propos» Par ailleurs, Zetchi a souhaité connaitre les raisons qui ont poussé le président de la JSK a tenir de telles déclarations : «Je voudrais connaitre les raisons qui ont poussé Mellal à tenir ce genre de propos. A mon avis, il faut apprendre à ne pas enflammer les galeries en évitant d'accorder des déclarations fracassantes». A rappeler que Mellal n'a pas apprécié le fait que le match de l'USMA soit décalé de 24 heures alors qu'il avait déjà été rassuré par Medouar sur le déroulement du match le 5 novembre. «Le boycott sera certainement suivi d'une sanction, tous les clubs sont tenus de respecter le calendrier et la programmation» Par rapport à la menace de boycott du moment que la JSK ne compte pas se rendre à Bologhine aujourd'hui, pour défier l'USMA, le président de la FAF estime que cette décision sera certainement suivie d'une sanction : «Si le boycott a lieu, le club sera certainement sanctionné. Sur le plan disciplinaire, il y a une ligue qui est présidée par Abdelkrim Medouar et un bureau de ligue qui est chargé de diriger et de programmer les matchs. Donc, toutes les équipes sont tenues de respecter le calendrier». «La commission de discipline va certainement convoquer Mellal pour s'expliquer» Concernant les sanctions qui pourraient être infligées au président Cherif Mellal suite à ses incendiaires déclarations, Zetchi estime que la commission de discipline de la Ligue va certainement convoquer l'homme d'affaires kabyle pour s'expliquer : «La commission de discipline va certainement convoquer le président de la JSK pour s'expliquer par rapport à ses déclarations et il doit en assumer la responsabilité». «Même la commission de l'éthique de la FAF devrait entendre le président de la JSK» Apparemment, ce n'est pas tout. Mellal pourrait même être convoqué par la commission de l'éthique de la FAF par rapport à ses déclarations dans lesquelles il traite les présidents de club de mafia. «Le président de la JSK sera même convoqué par la commission de l'éthique de la FAF du moment que qualifier les présidents de club de mafia est très grave», ajoute Zetchi. «Nous devons aider et accompagner Medouar dans sa mission» Appelé à donner son avis sur la gestion du président de la LFP, Medouar en l'occurrence, Kheireddine Zetchi dira : «Lors de l'assemblée générale de la FAF, la légitimité et la confiance ont été données à Medouar. Il a été élu démocratiquement et nous avons totale confiance dans ce qu'il fait. Au contraire, nous devons l'aider et l'accompagner dans sa mission». «Il faut éviter ces déclarations incendiaires» Avant de conclure, le président de la FAF a tenu à lancer encore une fois un message aux présidents de club : «Certains présidents représentent de grandes régions, alors ils doivent être irréprochables dans leurs déclarations. Même les médias ont un rôle à jouer pour ne pas véhiculer cette violence».
