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Ibrahim Hassan : «L'Algérie est plus proche d'arracher une qualification au prochain Mondial que l'Egypte”
Publié dans Le Buteur le 06 - 07 - 2009

«Belloumi a été coupable d'une tentative de crime, moi non»
Tout d'abord, racontez-nous votre expérience avec Al Ittissalat qui vient de rétrograder en deuxième division, alors que vous étiez annoncé au grand Zamalek ?
Les frères Hassan (Hossam et Ibrahim, NDLR) sont connus pour leur amour des défis. On a accepté de diriger l'équipe d'Al Ittissalat vers la fin de la saison, et ce, malgré la difficulté dans laquelle elle se trouvait. Nous avons préféré continuer notre mission du moment qu'on bénéficiait de la confiance totale de l'administration du club en plus des grands moyens mis à notre disposition. Hossam et moi, lorsqu'on travaille dans un club, on le fait depuis la base, que ce club soit petit ou grand. L'essentiel pour nous est dans le travail qu'on effectue et les résultats qu'on obtient par la suite. Concernant le Zamalek, Al Ahly ou même la sélection égyptienne, soyez sûr que nous aurons notre chance avec de la persévérance et, bien sûr, l'aide de Dieu.
Doit-on comprendre que la sélection égyptienne fait partie des objectifs des frères Hassan ?
Bien évidemment, l'équipe nationale est l'objectif de tout entraîneur ambitieux et en ce qui nous concerne, l'exception n'a pas lieu d'être.
Dans le dernier entretien que vous nous avez accordé en Algérie, vous persistiez dans votre refus de demander des excuses au public algérien suite aux incidents de Béjaïa ; avez-vous changé d'avis depuis et surtout après les sanctions qui vous ont été infligées ?
Pour moi, c'était une sanction injuste qui émanait d'une instance non reconnue. Une sanction de cinq ans, ça ne peut que provoquer un sentiment de haine et de revanche en vous. Le plus grave, c'est qu'ils ont laissé le vrai coupable libre de ses mouvements. Ils se sont attaqués à un innocent. Il est vrai qu'on nous a bien accueillis avant le match, mais dès le coup d'envoi, tout a changé. On est devenus des cibles potentielles avec cette pluie de projectiles et de fumigènes je dirai préméditée au premier degré. L'intention de nous atteindre dans notre intégrité physique était bien réelle. D'ailleurs, des joueurs à nous ont été blessés par ces projectiles. En plus, la caméra de la télévision a traité les événements avec intelligence. Chez nous en Egypte, on filme tout. A Béjaïa, on voulait sciemment braquer les regards sur Ibrahim Hassan, voilà tout. A mon avis, l'erreur la plus grossière a été de désigner Djaballah comme quatrième arbitre puisqu'il est du même pays que notre adversaire. Je crois qu'il a été l'instigateur numéro un de tout ce qui s'est passé. Ses provocations ont commencé avec cette manie qu'il avait à dissimuler les ballons sous la table, alors que nous on n'arrêtait pas de courir pour en avoir. La meilleure, c'est que lorsque je me suis levé pour protester contre ce comportement ignoble devant l'arbitre du match, Djaballah m'a accroché par le bras et a appuyé sur mon doigt. Evidemment, cela a fini par me mettre dans tous mes états. Ma colère était arrivée à son maximum. Par la suite, il a demandé à l'arbitre de m'expulser. Je l'ai poussé certes, mais c'était dans le but de libérer ma main et non pas pour le bousculer ou le frapper. De toutes les façons, justice est faite aujourd'hui. Il est définitivement radié du corps arbitral.
Comment avez-vous pris la nouvelle ?
On est à l'époque de l'Internet, ça circule vite vous savez. J'ai entendu dire que c'est Raouraoua en personne qui l'a rayé des rangs de l'arbitrage pour corruption. Ce qui prouve que cette personne n'est pas intègre et que c'est un provocateur. C'est lui le premier responsable de tout ce qui s'est passé, c'est lui qui m'a poussé à me révolter. Il a fait tout ça exprès.
Vous avez certainement revu votre geste peu amène on va dire en direction du public ; aujourd'hui, vous ne vous dites pas que vous vous êtes trompé et qu'il fallait peut-être maîtriser plus vos nerfs ?
Je n'aurais jamais pu me maîtriser dans des conditions pareilles. Je n'accepterai en aucun cas que quelqu'un s'en prenne à moi. Les gens ne sont pas tous semblables. Il y a ceux qui acceptent d'être pris à partie et ceux qui réagissent avec force comme moi. Si la caméra de votre télévision avait montré les gestes indécents que vos supporters dirigeaient sur moi, vous vous seriez sans doute aperçu que leur répondre par un autre geste aurait été le minimum que j'aie pu faire.
En tant qu'ancien joueur et ancienne star du football égyptien, vous deviez normalement ne pas répondre aux provocations du public s'il y en avait ?
On m'a poussé à bout. Lorsque vous vous trouvez devant un arbitre qui n'est là que pour vous provoquer, un public chauffé à blanc qui ne fait que vous insulter et vous montrer son hostilité, ajoutés à un match qui devient de plus en plus électrique, alors que votre équipe est menée au score, là, excusez-moi, vous devez être un saint pour ne pas réagir.
Pas de regrets donc ?
Non, je suis quelqu'un de très direct, je ne regrette pas d'avoir répondu à ceux qui m'ont attaqué et insulté alors que j'étais censé être l'invité dans l'histoire, pas l'ennemi. Je le dis et le redis, c'est l'arbitre algérien qui a mis le feux aux poudres. Heureusement qu'il y a une justice immanente et que Djaballah n'exercera plus jamais en tant qu'arbitre. Cela dit, les choses ne se sont pas arrêtées là. Après que l'UNAF nous a infligés une sanction de cinq ans, elle a fait des pressions sur l'Union arabe de football pour qu'on écope d'une sanction équivalente à ce niveau également. On voulait écarter Ibrahim et Hossam Hassan car ce sont des hommes intègres et qui n'usent pas de procédés sinueux.
Ce que vous avez fait à Béjaïa a été dénoncé en Egypte même, comme de la part de vos anciens coéquipiers Shoubeïr et Magdi Abdelghani ; un commentaire ?
Shoubeïr et Abdelghani sont membres de la Fédération et les bras droit de Samir Zaher. C'est évident, ils ne pensent qu'à leurs intérêts. Ils forment une sorte de cercle fermé en empêchant toute personne étrangère à leur ïir est connu ici en Egypte. Il n'aime personne. Ces deux-là sont l'ennemi de la réussite et justement, la réussite des frères Hassan les dérange énormément.
En tant qu'entraîneur, vous allez certainement avoir la chance de visiter l'Algérie de nouveau ; n'avez-vous pas des appréhensions quant à des retombées on va dire négatives ?
Sachez que je suis un homme qui ne craint rien ni personne. Je suis entièrement libre de mes mouvements que j'aille en Algérie ou en Israël bien que la comparaison n'ait pas lieu d'être vu que l'Algérie est un pays musulman et les Algériens un peuple ami. Sur le terrain, c'est une tout autre histoire. Celui qui me jette des fleurs, je lui rends la pareille et celui qui me jette une pierre, j'en ferai de même avec lui. Lorsqu'on nous a bombardés de fumigènes à Béjaïa, je me suis rappelé un incident qui nous est arrivé aux Emirats arabes unis. Un vieil homme a été tué à cause de ces objets en feu. Nous aussi, notre vie était en danger. Mais le plus grave dans cette affaire, c'était la réaction de Belloumi.
Que voulez-vous dire ?
Lakhdar Belloumi m'a critiqué et a déclaré à la presse qu'il fallait sanctionner lourdement Ibrahim, même si je dois dire qu'il n'est pas le mieux indiqué pour parler de sanction.
Pourquoi ?
Ibrahim a joué un match de foot, je ne suis ni le premier ni le dernier à faire un tel geste dans un match. Mais ce qui est inacceptable, c'est d'être derrière un crime de sang presque. Ce qu'a fait Belloumi au médecin égyptien, qui n'avait donc aucune relation avec le match entre les deux sélections, est passible des cours criminelles. Le tort de ce médecin est d'avoir élu domicile dans le même hôtel que l'équipe algérienne. Pour dépasser la déception de la défaite, Belloumi n'a pas trouvé mieux que de s'en prendre à lui et de lui faire perdre l'usage d'un œil. Belloumi doit être le dernier à exiger des sanctions contre les autres.
Mais Belloumi ne cesse de répéter qu'il est innocent dans cette affaire, et qu'il n'a été accusé que parce qu'il était le joueur le plus célèbre de la sélection ?
C'est faux. Si c'est le joueur le plus célèbre de l'équipe algérienne qui devait être accusé, ce devait être Madjer donc. La différence entre les deux, c'est que Madjer est un homme respectable, il nous a rencontrés à l'aéroport et nous présenté des excuses. Il a même pris des photos souvenirs avec nous. Après Madjer, il y a Menad. En tout cas, le plus célèbre, ce n'est pas celui qui a été tout près de commettre un meurtre .
Revenons à la sélection égyptienne. Comment avez-vous vécu la déconvenue de Blida ?
Les joueurs égyptiens ne savent pas comment affronter les conditions difficiles des stades algériens. Je ne dirai pas qu'ils avaient peur, mais ils ont perdu leur concentration, c'est sûr. L'Egypte a tôt fait de sous-estimer les autres équipes de sa poule de qualification. Pour moi, la victoire de l'Algérie était logique.
A votre avis, qui de l'Egypte ou de l'Algérie se qualifiera au Mondial
Les résultats de l'Egypte ne sont pas réguliers, alors que ceux de l'Algérie sont en constante amélioration. Je pense que si l'Algérie continue sur cette voie, elle sera la plus proche du billet qualificatif au Mondial.
Entretien réalisé par Chouaïb K.


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