La moyenne nationale d'encadrement des établissements de jeunes ne dépasse pas actuellement les 2,4 %, a indiqué mardi le conseiller du Secrétaire d'Etat chargé de la jeunesse, M. Hamid Mohamed. «Le problème d'encadrement des jeunes au sein de ces établissements se pose avec acuité», a déclaré à l'APS ce responsable, en marge des travaux du colloque régional sur l'organisation pédagogique des établissements de jeunes organisé à Oran. Il a rappelé que le décret exécutif portant gestion des structures de jeunes fixe le nombre d'encadreurs entre 11 et 13 pour chaque établissement. «Ce qui n'a jamais été réalisé», a-t-il souligné. Pour M. Hamid, ce déficit ne peut être comblé qu'en recourant à la formation de membres issus du mouvement associatif dans diverses disciplines dont a besoin chaque établissement de jeunes, soulignant que l'objectif est d'instituer un poste d'intermédiaire entre les autorités locales et la masse juvénile. «Ce rôle doit être assumé par les associations», a-t-il précisé. Le Secrétariat d'Etat chargé de la jeunesse a fixé un objectif visant à «ancrer le mouvement associatif dans un cadre souple sous forme de réseaux pour faciliter les contacts et la communication avec les autorités locales». «En raison du grand nombre d'associations activant sur le terrain, les autorités s'attellent à mettre en place ce poste de coordinateur des associations qui sera chargé de dialoguer avec les autorités locales», a indiqué M. Hamid. S'agissant du nombre d'établissements juvéniles au niveau national, le même responsable a fait état de près de 2.500 établissements, entre maisons de jeunes, auberges, complexes de proximité, opérationnels, soulignant que ce nombre classe l'Algérie à la première place aux niveaux arabe et africain.