Tamenrasset: l'ancien ministre Mohamed Hamidou inhumé au cimetière El Rahma    Mondial-2026 - Algérie: les Verts entament leur stage à Sidi Moussa    Les modalités de concessions et de gestion des zones franches fixées    240 jours du génocide sioniste: plusieurs martyrs et blessés dans les bombardements sur Ghaza et Rafah    Cultures stratégiques: réunir toutes les conditions d'accompagnement et de soutien à l'investissement en industries de transformation    Journée mondiale de l'enfance: une rencontre sur "l'enfance et la créativité numérique"    La Journée mondiale de l'Enfance célébrée à Alger    Lettre ouverte A son Excellence Monsieur le président de La République    Coordonner avec les différents pouvoirs publics pour la réussite des prochaines présidentielles    L'ambassade d'Algérie organise une journée d'information sur la promotion de l'investissement en Algérie    Attaf à Séoul pour la Réunion ministérielle préparatoire du Sommet Afrique-Corée    A Monsieur le président de la République    Angleterre : Chelsea a choisi Enzo Maresca comme nouvel entraîneur    Une conférence de presse pour rappeler ses objectifs    Volley-Nationale 1 : le JSCOA est en demi-finales, le WAT, l'ASVB et le MCA se relancent    Les fonds approuvés ont augmenté en 2023 de 30% sur un an    Le développement du gaz de schiste en partenariat entre Sonatrach et la société américaine Exxon Mobil : opportunités et risques    « Redécouvrons le vrai plaisir du café »    Décollage économique    Lettre ouverte Monsieur le président de La République    Dans le pourtour méditerranéen depuis ses origines    L'Europe renoue avec son rituel culte du meurtre collectif planifié (…suite et fin)    Un riche programme au profit des enfants durant tout le mois de juin    La Rencontre sur l'investissement dans les cultures stratégiques: les superficies pouvant attirer les projets avoisinent les 1,5 million d'hectares dans le sud    CNDH: l'Algérie a franchi "de grands pas" en matière de protection des droits de l'enfant    APN: appel à l'élaboration de nomenclatures des textes législatifs relatifs aux jeunes    La diplomatie algérienne a retrouvé sa place historique sous la conduite du président de la République    Les wilayas de l'Ouest vibrent au rythme du Festival "Lire en fête"    Journée mondiale de l'Enfance: des activités diversifiées dans les wilayas de l'Ouest    Meeting de Dakar: médaille d'or pour Louaï Lamraoui au saut en longueur    Championnat d'Algérie des sourds: Kaizra Atifa et Kalbaz Mohamed sacrés à Tissemsilt    Front El Moustakbal: appel à resserrer les rangs pour relever les défis    Ghaza: le chef de l'UNRWA exige que l'entité sioniste cesse ses attaques contre son agence    L'ONSC annonce une opération de sensibilisation    Rassemblée devant l'hôtel de ville de Nice, la foule réclame le retrait des drapeaux israéliens    Journée/enfance: une manifestation artistique et historique à Alger    UN ANGLE MORT DU DROIT INTERNATIONAL : LE NETTOYAGE ETHNIQUE DE LA PALESTINE    Commission mémorielle ou marché aux puces    Le pouvoir politique US des deux poids, deux mesures….    Le droit de massacrer, de Sétif à Gaza    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Investissements étrangers : les langues se délient
Publié dans Le Financier le 16 - 05 - 2009


Nassim Brahimi Les instructions Ouyahia, concernant les investissements étrangers, n'en finissent pas de susciter les réactions. Dans un entretien accordé à l'édition du vendredi d'«El Watan», Jean-François Heugas, Directeur Général de la Chambre française de commerce et d'industrie en Algérie (CFCIA), a exprimé le sentiment d'incertitude qui prévaut chez les investisseurs français, engendré essentiellement par ce qu'il appelle «instabilité juridique». Un sentiment qui est, également, partagé par les autres investisseurs étrangers, puisque les Américains, les Italiens et les Allemands ont, tous, réclamé plus de «clarté» à propos des nouvelles mesures économiques décidées par le Gouvernement. Telles qu'exprimées par le Français, les revendications des investisseurs étrangers ne visent pas, essentiellement, les mesures en soi, mais plutôt leur «traduction par des textes de loi». «Ce que nous demandons, c'est la traduction de ces instructions en textes de loi car nous ne pouvons pas travailler dans un climat instable», déclare M. Heugas à «El Watan». Pour expliquer cette situation, rappelons qu'à l'heure actuelle, aucun texte d'application n'existe pour l'instruction Ouyahia. Cette situation a fait qu'au niveau du ministère du Commerce, on ne sait pas comment appliquer la décision de faire associer un partenaire algérien à hauteur de 30% dans toutes les entreprises étrangères importatrices. Aussi, l'amalgame a touché les autres investissements, puisque de nombreux notaires hésitent à élaborer les Statuts des entreprises étrangères, même si elles n'activent pas dans l'import-export. C'est dans ce sens que le DG de la CFCIA a décidé de s'adresser au Premier ministre afin d'y voir plus claire. «Nous avons adressé un courrier le 31 mars dernier au Premier ministre en association avec la Chambre de commerce américaine en Algérie, et nous attendons toujours la réponse», précise t-il. Se gardant de critiquer la politique économique algérienne, Jean-François Heugas expliquera les mesures Ouyahia par le contexte économique morose, du à la récession, et au souhait de l'Algérie de réduire la facture des importations. Néanmoins, c'est plutôt sur la forme que sur le fond qu'il apportera quelques critiques: «Bien évidemment, des mesures devaient être prises. Ahmed Ouyahia a tout à fait raison de vouloir mettre fin à cela. Le problème, c'est qu'il faudrait fixer des règles du jeu et qu'elles ne changent pas». Il poursuivra, dans ce sens, que ces décisions peuvent hypothéquer le flux des IDE vers l'Algérie: «(…) Personne n'est obligé d'investir en Algérie et ces entreprises (françaises) pourraient très bien le faire ailleurs. Les instructions du Premier ministre ont conditionné beaucoup de choses. Le code des investissements établit la liberté totale de l'investissement étranger». Avant d'ajouter: «Nous souhaitons qu'il y ait plus de sécurité juridique». L'Algérie veut du concret M. Heugas admettra, cependant, que le durcissement des conditions d'accès au marché local est la faute de certains investisseurs étrangers: «A notre avis, les circulaires ont été provoquées par les agissements de certains opérateurs étrangers qui transfèrent de l'argent plus qu'ils n'investissent». «On comprend le fait que les autorités veuillent réduire la facture des importations. C'est légitime mais on devrait assainir le climat des affaires autrement…». Concernant les entreprises françaises qui risquent d'être directement touchées par l'instruction Ouyahia, le DG de la CFCIA citera les exemples des assureurs AXA et AGF et du Groupe Saint-Gobain. L'implantation de ces derniers risque, en effet, d'être compliquée si des clarifications ne sont pas apportées aux dernières mesures économiques décidées par l'Algérie. En réalité, la relation entre les pouvoirs publics et les investisseurs étrangers a marqué un tournant depuis que le président de la République ait critiqué leur faible apport pour le pays. L'Algérie reproche aux étrangers de ne pas apporter une véritable valeur ajoutée à leurs investissements, se contentant de faire du commerce et négligeant la formation des Algériens et le transfert de savoir-faire. Un échange de connaissance que l'Algérie exige pour pouvoir prétendre à une économie forte et diversifiée qui ne dépend pas, exclusivement, des hydrocarbures, encore moins des étrangers. N.B.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.