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C'est la crise !
Publié dans Le Maghreb le 11 - 10 - 2008


Les problèmes se mondialisent pour tous les pays, autant il ne peut être complètement soutenu qu'il existerait un pays du Tiers-monde plus particulièrement qui pourrait affirmer, il est à l'abri de toute crise économique ou financière mondiale. On se rappelle qu'au début des années 80, le président en poste à l'époque affirmait solennellement que l'Algérie était à l'abri de toute crise économique mondiale. Comme si notre pays ne vivait pas dans le monde des interdépendances. Le fait même que nous dépendions du pétrole et que tous les plans de développement étaient conçus en fonction du cours du baril nous intègre à fond dans les implications de toute crise mondiale. Un baril à faible prix nous forcera à utiliser nos bas de laine et à épuiser nos stocks de devises dans le cas où perdurerait la faiblesse de nos recettes. Il est même inquiétant que les projections de notre santé financière intègrent exclusivement les variations du prix du baril de pétrole, ce qui reviendrait à dire que tout est suspendu à notre capacité à disposer de ce qui servirait à dépenser et à importer. Pas de répercussion de la crise financière mondiale sur notre pays ? La baisse de la demande en pétrole qui en découle entraînera la baisse du cours du baril de pétrole et fatalement l'érosion du pouvoir d'achat de l'Etat pour ce qui concerne les importations, comme cela entraînera la baisse du flux des IDE, déjà qu'il n'y en a pas tellement dans notre direction.Le FMI vient de faire des recommandations pour que le monde sorte de la crise financière actuelle. D'abord, la question se pose de savoir ce qu'a bien pu amener la mondialisation de bénéfique au monde, en particulier aux pays en développement et plus particulièrement aux pays pauvres.Le directeur de la Banque mondiale avait dit juste avant la tenue du sommet de l'OMC à Doha que "la suppression totale des obstacles au commerce fera augmenter la richesse mondiale de 2800 milliards de dollars et arracherait à la pauvreté 350 millions de personnes". Cela fait déjà sept ans au moins, et la pauvreté n'a pas baissé malgré l'engagement de la réduire de moitié à l'horizon 2015. Rien, absolument rien ne vient conforter cette promesse, bien au contraire…Le FMI, quant à lui, se focalise sur le tout export pour qu'un pays puisse dégager des ressources suffisantes en vue de rembourser sa dette. L'OMC milite pour la facilitation des échanges commerciaux par bien sûr la suppression des barrières douanières.Le FMI surveille l'inflation, alors qu'une inflation faible n'est pas fatalement génératrice de croissance économique et de création d'emplois. Dans le cas où il n'est pas suivi étroitement, il suspend son aide et entraîne à sa suite celle des pays donateurs et celle de la Banque mondiale, se souciant fort peu de la situation sociale interne au pays, même si le taux de chômage est à deux chiffres.Très souvent, les recommandations de ces deux institutions créent une profonde contradiction entre les populations et les gouvernants. Des pays aux ressources alimentaires insuffisantes pour nourrir leurs populations sont poussés à rechercher à placer leurs produits alimentaires sur les marchés étrangers pour générer des moyens de remboursement de leurs dettes, quitte à aggraver davantage la situation nutritionnelle de leurs populations.La mondialisation de l'économie, appelée également la globalisation, n'a eu des impacts bénéfiques ni sur la pauvreté, ni sur le développement, ni sur la résolution des conflits dans le monde, ce qui implique bien qu'il va falloir procéder à une révision du système des relations internationales économiques, surtout si on se rappelle que celle-ci a été un projet de ce qui avait été appelé en 1973 la trilatérale, regroupée autour du banquier Rockefeller, des représentants des pays riches, soit principalement le G7, les représentants des militarisations et les idéologues du libéralisme. Il est procédé à une véritable offensive sur les Etats avec pour objectif de dépouiller ceux-ci de leurs prérogatives, même de souveraineté dans la mesure où ils sont invités, ou même sommés, au sein de l'OMC, d'ouvrir les secteurs de l'éducation et de la santé à la privatisation en les intégrant dans l'accord général du commerce des services. C'est à ce niveau que pratiquement ont ralenti les négociations entre l'Algérie et l'OMC.

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