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Pour une coopération fructueuse avec la future administration Obama
José Manuel Barroso, président de la Commission européenne
Publié dans Le Maghreb le 09 - 11 - 2008


Le président de la Commission se dit confiant ; l'Europe saura répondre aux défis de la crise financière. S'exprimant dans une interview à une chaîne d'information en continu, Barroso estime qu'en Europe, les gens attendent beaucoup de cette présidence américaine, pour plusieurs raisons. Il croit qu'objectivement, les conditions sont là pour " qu'on puisse travailler davantage ensemble sur la crise financière, sur l'agenda global pour la prospérité, que ce soit pour le commerce, pour les Objectifs du Millénaire, ou pour l'aide au développement. Pour la promotion de la paix et des droits de l'homme dans le monde, et pour la lutte contre le changement climatique, domaines dans lesquels le président Obama, en tant que candidat, a pris des engagements très concrets, j'espère que nous allons avoir un travail très fructueux, très coopératif avec la nouvelle administration américaine". Quand on parle, par exemple, de plus de protectionnisme dans l'économie de la part d'Obama, seraient-ce des spéculations ou serait-ce un risque ? A cela, Barroso répond : " Je peux dire une chose ? certains leaders de pays en voie de développement, qui sont des gens d'ailleurs plutôt de gauche, m'ont dit en privé qu'ils auraient préféré la victoire du candidat républicain, parce qu'ils avaient la crainte du protectionnisme d'une majorité démocrate et d'un président démocrate aux USA ". Il espère que le président Obama ne va pas céder à cette tentation protectionniste. Il croit que ce serait mauvais pour tous, " notamment pour l'Europe. Nous sommes le plus grand exportateur au monde. Bien sûr, il s'agit de défendre les intérêts de nous tous ; mais de le faire dans une perspective d'ouverture, d'interdépendance". Il explique que la mondialisation, c'est l'ouverture et l'interdépendance. Il avertit qu'il ne faut pas simplement être ouvert au reste du monde et ne pas accepter l'interdépendance comme c'était un peu la tendance dans la période initiale de l'administration Bush. "On ne peut pas non plus dire que nous sommes pour l'interdépendance, vouloir le multilatéralisme, et après revenir à une rhétorique protectionniste ou de fermeture ", déclare-t-il. Il pense qu'Obama sera plus ouvert à une forme de renforcement de la régulation globale de la finance internationale dans cette crise. " Je crois qu'en principe, idéologiquement, la nouvelle administration, sur ce sujet, sera plus proche de nos positions européennes. Nous sommes pour les marchés ouverts, et des marchés avec des règles, je l'ai dit il y a quelques jours à camp david. De la même façon que les sociétés ouvertes ont besoin de règles, notamment l'Etat de droit, les marchés ouverts aussi ont besoin de règles ". Il indique que le document préparé pour la conférence du G20, n'est pas si différent de la proposition américaine. Pour lui, les Américains ont compris, qu'effectivement, les choses ne peuvent pas continuer comme auparavant à Wall Street. Sur la question de savoir, si l'Europe saura saisir ce moment au regard des clivages entre états, le président de la Commission européenne espère arriver à une position d'ensemble cohérente. "Je crois que nous sommes très proches de l'obtenir. Parfois l'opposition qu'il y a en Europe, ce n'est pas tellement entre ceux qui sont pour une plus grande ou une moins grande intervention, c'est une question plutôt pragmatique ". Il voit, par exemple, pour donner un élément concret, le Royaume-Uni qui est considéré normalement comme un pays réticent vis-à-vis de toute intervention sur les marchés, " les Britanniques ont été les premiers à faire la nationalisation d'une banque. C'était avec la Northern Rock. Donc, quand la nécessité l'a imposé, on a, bien sûr, reconnu le besoin d'une intervention sur les marchés ". Il croit, à cet effet, que, maintenant, les conditions politiques sont disponibles pour faire avancer un agenda européen, encore une fois un agenda qui n'est pas l'interventionnisme. "Nous ne sommes pas là pour l'interventionnisme, nous sommes pour le bon fonctionnement des marchés, nous sommes pour l'économie sociale du marché", précise-t-il. Est-ce que l'euro, la monnaie unique, aurait besoin d'un gouvernement économique ? La réponse de M. Barroso est d'abord d'avoir une politique économique plus intégrée. "Il serait très difficile d'expliquer aux citoyens européens que quand il s'agissait d'intervention sur les marchés financiers, quand il s'agissait de soutenir les banques, on est arrivés à une position commune malgré les différences nationales ; mais quand il s'agit de l'économie réelle, on n'arrive pas à une position commune. On peut se demander pourquoi ! C'est la raison pour laquelle je trouve que oui, nous devons faire des progrès pour une plus grande coordination des politiques économiques au niveau européen". Relancé sur la question de la " coordination ", Barroso, explique que sur le mot "gouvernement économique, il y a une certaines rhétorique, une certaine sémantique, je ne veux pas entrer dans ce débat ; ce que je peux vous dire, c'est que je suis pour la Commission et pour une coordination renforcée des politiques économiques en Europe". Il ajoute que cela ne veut pas dire "uniformisation", "bien sûr non ; parce qu'il y a des conditions différentes. L'Allemagne n'est pas la France, l'Espagne n'a aujourd'hui pas la même position que la Grèce, l'Irlande que le Danemark... donc il serait faux de prétendre à l'uniformisation. Nous sommes tous dans le même marché, et pour les pays de la zone euro, nous sommes tous avec la même monnaie, donc il faut qu'il y ait une obligation de coopération, de coordination des politiques économiques, parce que nos économies sont effectivement liées. Qu'on puisse faire cette coordination renforcée, là nous sommes en faveur de cette voie".

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