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Des chorégraphies pour raconter l'Afrique
Tomber de rideau à la salle Atlas du deuxième PANAF
Publié dans Le Maghreb le 22 - 07 - 2009


Pas de surprise lundi soir à la clôture du deuxième PANAF qui s'est déroulé comme en 1969 à la salle Atlas de Bab El Oued à Alger, avec une petite nouveauté relativement vieille quand même : la salle a été retapée à neuf tout en transfigurant avec sa façade marbrée l'environnement urbain. 2000 invités, c'est le nombre de place que contient l'ex-Majestic, ont assisté à la cérémonie de clôture qui n'a pas forcé ni sur les discours ni sur la pointure de l'art africains, mais juste sur la chorégraphie. Ça revient d'ailleurs moins cher et ça n'engage en rien les responsables qui sont peut-être harassés par les festivités du PANAF qui s'étaient étalées sur 16 jours et 26 contrées. Conçu et réalisé par le duo algérien : Farid Aoumer pour la musique et Sofiane Abou Lagraa pour la chorégraphie qui a obtenu récemment le prix international de danse, le spectacle de clôture était ni plus ni moins chorégraphique. C'était les jeunes chorégraphes issus de différentes institutions qui avaient tout au long de la soirée présenté des fresques de quelques minutes en renouvelant leur costumes, leur mouvements et leurs thèmes. Sur le fond de la scène, on voyait une terre craquelée sur laquelle venaient se déposer des gouttelettes d'eau grosses comme çà, tandis que les jeunes chorégraphes de blanc habillé se mouvaient sous le bruit de l'eau. Une symbolique pour souhaiter la bienvenue avant que les chorégraphes se déchaînent sous le son de la percussion, au départ discret puis devenant de plus en plus rythmé. Un chanteur noir, pas très connu et tout habillé de couleurs vives, casse ce rythme pour un autre, mais toujours accompagné de danseur qui excelle dans le geste. Le fond de la scène change. Parfois des images de noms connus de la culture défilent, des vivants des morts, des têtes connus qui ont fait cette Afrique, un continent qui a tant souffert d'injustice. Le chorégraphe est parfois chanteur, musicien, il prend le micro et raconte son Afrique. Applaudissement. Peu à peu, le fond de la scène change. On avait promis de rendre hommage à La Mama Africa, Meriem Makeba qui s'était distinguée au PANAF de 1969 et qui a malheureusement trépassé l'an dernier d'une crise cardiaque. On l'a fait d'une manière tout à fait sobre. En arrière plan de la scène où il y a toujours un chorégraphe, on la voyait en noir et blanc dans une robe échancrée qui chantait, dansait et souriait au dessus de son orchestre noir. C'était des images d'archives mais l'onne sait pas si c'était çà sa prestation au PANAF de 1969. Ce spectacle de la fin a été reproduit pour le grand public hier au même endroit et gratis. Pendant qu'à l'Altlas les visages presque inconnus du lyrisme clôturaient cette fête grandiose du PANAF, à Riadh el Feth, Houria Aichi et Faudel, tout deux algériens vivant en France depuis des années chantaient les airs du pays profond pour une assistance radicalement acquise. Deux spectacles séparés donc pour le tomber de rideau de ce rendez vous qui a débuté avec plus de faste et d'énergie. Les badauds de Bab El Oued ne pouvaient pas accéder à la salle. Ils espéraient quand même en faisant le pied de grue juste à côté à quelques mètres du cadran de sécurité. Personne ne sait encore quelles seront les répercussions tant culturelles que politiques de ce PANAF sur la population algérienne qui a boudé tant de rendez-vous mais n'a raté aucun spectacle lyrique. Ça prouve tout de même ce besoin vital pour l'algérien de faire la fête loin de tous les discours artistiques dont il n'a jamais fait l'apprentissage. Par Yasmine Ben

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