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Les Etats-Unis rejettent toute idée de recomptage des voix
Côte d'Ivoire
Publié dans Le Maghreb le 09 - 01 - 2011

L'ambassadeur des Etats-unis en Côte d'Ivoire Phillip Carter III a rejeté vendredi à Abidjan toute idée de recompter les voix du second tour de l'élection présidentielle ivoirienne. Selon le diplomate américain qui animait un déjeuner de presse, le recomptage des voix proposé par le président sortant Laurent Gbagbo en vue de mettre un terme à la crise post-électorale "n'est pas acceptable". "Nous avons tous suivi le déroulement du second tour de l'élection présidentielle. Il ne peut pas avoir de recomptage des voix pour une élection qui s'est bien déroulée", a estimé l'ambassadeur. M. Phillip Carter III qui tenait à donner la position des Etats- Unis sur la situation socio-politique en Côte d'Ivoire a indiqué que le départ du président Gbagbo du pouvoir est "la seule solution" pour sortir le pays de la crise qui la mine. La crise post électorale née du second tour de l'élection présidentielle qui a opposé le président sortant Laurent Gbagbo à l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara fait rage en Côte d'Ivoire. Les deux candidats désignés vainqueurs respectivement par le conseil constitutionnel et par la CEI ont chacun nommé un premier ministre et formé un gouvernement, créant un bicéphalisme dans le pays. Alassane Ouattara dont l'élection a été certifiée par l'ONU est reconnu par une grande partie de la communauté internationale qui intensifie les pressions sur Laurent Gbagbo afin qu'il cède le pouvoir à son rival Alassane Ouattara. Alassane Ouattara a justifié vendredi dans la presse française sa victoire électorale, en accusant son rival Gbagbo d'avoir causé des problèmes au pays africain "depuis dix ans". Selon lui, l'utilisation de "la force légitime" dans le cadre de la CEDEAO (Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest) pourrait être un éventuel choix pour sortir la Côte d'Ivoire de sa crise post-électorale, si M. Gbagbo refuse toujours de quitter le pouvoir. Dans une interview accordée au quotidien français Le Figaro parue vendredi, M. Ouattara a rappelé qu'il avait été élu président de la Côte d'Ivoire avec 54,10% des suffrages exprimés, résultats déclarés par la Commission électorale indépendante et ensuite "certifiés à la fois par la CEDEAO et par l'envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies". "Les rapports de tous les préfets ont dit que les élections s'étaient déroulées normalement", a rétorqué M. Ouattara, accusé d'avoir mené de fraudes massives dans le Nord par son rival dans l'élection présidentielle, le président sortant du pays Laurent Gbagbo. "Refusant sa défaite électorale, Gbagbo a fait pression sur le Conseil constitutionnel, afin que ce dernier invalide quelque 700.000 suffrages des départements du Nord et du Centre acquis à ma cause", a-t-il révélé. Convaincu de sa victoire, M. Ouattara insiste que son camp n'acceptera jamais de recomptage. "Gbagbo s'était engagé par écrit à respecter leur verdict. S'il ne le fait pas, c'est parce qu'il cherche à gagner du temps, afin de continuer à faire venir des mercenaires à sa solde (...) il est temps que tout cela s'arrête". Selon M. Ouattara, son adversaire est en fait la cause de nombreux problèmes de la Côte d'Ivoire.
Mais il est prêt à accorder à ce dernier une amnistie afin d'installer la paix dans le pays africain. "Depuis dix ans, la Côte d'Ivoire est en crise à cause de lui. En 2000, il a réussi à prendre le pouvoir, grâce au soutien d'une partie des militaires. En 2005, il devait y avoir des élections. Ce sont des résolutions de l'ONU qui lui ont permis de rester au pouvoir cinq ans de plus. Et maintenant il rejette la certification de cette même ONU, qui était à la base de son deuxième mandat!" a-t-il fustigé. "Je veux non seulement la démocratie pour mon pays, mais aussi la paix (...) c'est pour cela que je suis prêt à prononcer une amnistie en faveur de Gbagbo", a poursuivi M. Ouattara, ajoutant qu'il est aussi prêt à accorder des garanties à son rival et un statut d'ancien chef d'Etat pour la même raison, à condition que M. Gbagbo renonce à la présidence rapidement. Au cas où le président sortant refuse ses propositions, M. Ouattara envisage de chercher la solution par "les mesures coercitives que la CEDEAO pourrait prendre pour le persuader, voire pour le forcer à quitter le Palais présidentiel". "L'organisation régionale peut commencer par lui interdire tout voyage dans la sous-région et sur le continent africain.
Il peut y avoir le gel de ses avoirs sur l'ensemble du continent africain, ainsi qu'une interdiction d'utilisation de l'espace aérien", a-t-il précisé. "Si rien ne marche, il peut y avoir ensuite l'utilisation de la force légitime", a-t-il ajouté finalement. Pourtant, M. Ouattara a souligné que cette "force légitime" qu'il évoquait n'est pas le synonyme d'"une guerre que viendraient faire aux Ivoiriens des contingents de la CEDEAO". "On peut imaginer une opération ciblée sur la présidence. En Amérique latine ou en Afrique, il y a déjà eu de telles opérations, destinées à retirer par la force d'un pays un élément perturbateur", a-t-il suggéré, faisant allusion à Manuel Noriega au Panama et à Charles Taylor au Liberia.


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