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Suprématie du politique sur l'administration
Publié dans Le Maghreb le 15 - 03 - 2011

A chaque fois que le débat porte sur les prérogatives des élus locaux et de l'administration, l'attention se porte vite sur les attributions des uns et des autres. Les attributions attendues sont celles d'un renforcement des pouvoirs des élus, car eux devraient se targuer de disposer de l'électorat qu'il faudrait tout le temps. Si à un très haut niveau, un certain débat demeure encore à l'ordre du jour, à savoir la suprématie entre le politique et le militaire, cette fois-ci, au niveau local, qui doit posséder la suprématie de l'un sur l' autre ? Soit le maire qui est un élu soit le wali qui est un administratif.
Favoriser l'administration locale ? Favoriser les élus locaux ? Il y a une contradiction particulièrement remarquée. Le président de la République est un élu. Le chef de gouvernement est un élu parlementaire. Les parlementaires sont des élus. La tendance devrait aller vers plus d'attributions aux élus locaux et la soustraction de ceux là à l'autorité de l'administration locale. Nous pouvons dire que normalement on accorde la suprématie à l'élu sur le fonctionnaire. C'est la répartition des attributions entre les élus et les représentants de l'administration qui donne un aperçu sur la nature du système politique en préparation. Quel type de démocratie allons nous installer si on se rappelle que lors de son discours d'investiture à la magistrature suprême le président de la République avait bien précisé que " nous construisons une démocratie conforme à nos valeurs " ? Il est certain que cela n'est pas bien compris car il n'y a pas eu de démarche d'explication de cette nouvelle vision de la démocratie. Déjà, on parle de renforcement des pouvoirs des walis, et par conséquent, de diminution des pouvoirs des élus. Ce sont toujours les mêmes observations. Au mois de mai de l'année 1994, à l'époque déjà, un projet de réforme était préparé, et devait assurer le renforcement des walis. A cette époque, il n'y avait pas d'institutions légitimées par les urnes et cela semblait irrationnel de sortir un nouveau code alors que l'Assemblée nationale et les Assemblées locales avaient cédé le pas à des institutions transitoires, non élues.
D'abord, il y a toujours une continuité dans les missions et attributions des walis, et ce depuis des décennies. Pourquoi cette confusion entre missions de développement et missions de souveraineté alors qu'il est supposé que maintenant les élus locaux ont des programmes de développement par le biais de leurs partis politiques, qu'ils sont élus sur la base de la prise en charge des aspirations populaires et on sait que celles-ci sont liées à l'abaissement des frustrations socio économiques en premier lieu. Pour quoi ne pas séparer entre missions de développement et missions de souveraineté ? Pourquoi confier aux walis et non aux autorités élues locales le suivi du programme national de développement dans sa dimension locale ? Le wali par exemple est présent dans le champ du développement local et il est sensé être le premier responsables de la sécurité, ce qui en fait une tutelle peut être pesante sur le plan de l'économie, avec le monopole sur les questions des sécurité, les élus n'ayant pas de prérogatives dans le champ de la sécurité, ou du moins celui de la tranquillité publique, cette dernière faisant partie intégrante de la sécurité publique.


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