Le souci d'opter pour une analyse économique aux problèmes concrets du pays est actuellement d'actualité à travers une profonde réflexion de la part du gouvernement, surtout, pour établir d'importantes liaisons intersectoriels afin de réaliser des objectifs complémentaires et exacts qui devraient résonner en unité physique et en valeur socioéconomique qualitative et quantitative. Elles sont exécutées sur la base de coefficients techniques et matériels constants. Des coefficients qui peuvent aussi être variables techniquement selon un certain nombre de thèmes, d'hypothèses et de normes, qui sont mis à la disposition de l'ensemble de la relance économique. Tout cela, est aujourd'hui, très intéressant et ne présente aucune difficulté tant les efforts consentis par l'Etat en investissement d'équipements publics se sont traduits par un maillage significatif du territoire en communication. De nouvelles opportunités d'accessibilité aux régions sont ainsi offertes, et optimisent le redéploiement des activités productives et densifient les tissus en matière d'emploi, de développement et d'amélioration des conditions de vie des populations. Il est donc parfaitement possible d'utiliser chaque coefficient technique à la spécificité de chaque région du pays à condition que l'on sache dans quelle direction on veut apporter les transformations sur le plan social et économique. Ici, c'est peut-être une question scientifique et un souci majeur de la part du Gouvernement de changer les choses et surtout de les faire comprendre à tout le monde. On peut dire aussi que c'est un problème politique et de goût économique qui a ses propres références qui expliquent ce qu'il faut faire en matière de choix et de planification socioéconomique, qui, tel un ordinateur géant, trouverait la solution à tous ces problèmes, mais aussi de calculer, d'anticiper et de diriger la vie sociale, économique et culturelle de la société. C'est là une portée à dimension multiple. Elle ambitionne de résoudre les problèmes cruciaux du présent, en résorbant les dérapes du passé et en s'adossant aux exigences du futur. Et comme souligné par le président Abdelaziz Bouteflika dans une de ses déclarations : "La modernisation du pays dans un monde en mouvement ne peut s'opérer en rangs dispersés. Les Algériens devront retrouver leurs repères et réapprendre à vivre et à travailler ensemble dans le respect des valeurs communes, qui fondent la société. La République et l'Etat de droit. Les générations nouvelles ne pardonneront pas à leurs aînés de leur léguer des contentieux aussi lourds, qui ne pourront que paralyser le pays et le tirer vers le bas, dans un monde qui aura progressé sans nous ". Ces propos du chef de l'Etat expliquent qu'il est vital pour tout le monde d'arrêter la spirale de la division, des violences et des vengeances, " c'est un sacrifice supplémentaire qui doit être accepté pour préserver la société et l'avenir de la jeunesse ". Sans doute n'y a-t-il pas de meilleurs stimulants que la planification horizontale et verticale à condition qu'il y ait plus de sacrifices, de valeurs économiques et sociales importantes et davantage d'équations de quantité et de qualité. C'est dire que l'Algérie ne peut plus se passer aisément de ces stimulants dans sa vie économique. De ce point de vue, la stimulation par le profit économique peut jouer un rôle très important, dont le pays ne peut se passer facilement pour faire augmenter le niveau de ses indicateurs sociopolitiques, dont particulièrement le PIB.