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USA : Echec de Keystone XL au Congrès mais revanche annoncée en janvier
Publié dans Le Maghreb le 24 - 11 - 2014

Le Sénat américain a rejeté de justesse une mesure qui aurait autorisé immédiatement l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, un projet qui reste pour le moment entre les mains de Barack Obama, avant un nouveau vote en 2015.

Synonyme d'emplois pour les républicains mais de pollution pour les démocrates, le projet d'oléoduc déposé par la société TransCanada attend depuis plusieurs années un feu vert de l'administration Obama, malgré le soutien fervent du gouvernement canadien.
Après avoir été approuvée par la Chambre des représentants vendredi, une proposition de loi autorisant Keystone XL a échoué à atteindre la majorité requise au Sénat lors d'un vote mardi, à une voix près. Mais les républicains ont donné rendez-vous en janvier, quand ils disposeront de la majorité dans les deux chambres du Congrès. Mardi dernier, les démocrates du Sénat ont encore dit non à un projet créateur d'emplois, qui aurait aidé des milliers d'Américains à trouver un travail, a déploré Mitch McConnell, chef des républicains. La nouvelle majorité républicaine examinera et votera la loi Keystone au début de l'année prochaine.
Même si le Congrès avait adopté le texte, il est probable que Barack Obama aurait opposé son veto, bien que la menace n'ait jamais été explicite.
C'est une mesure que le président ne soutient pas, avait déclaré Josh Earnest, porte-parole de la Maison Blanche, quelques heures auparavant.
Barack Obama a indiqué à de multiples reprises qu'il souhaitait attendre le résultat d'un recours porté contre le tracé auprès de la justice de l'Etat du Nebraska, dans le centre du pays, où le futur oléoduc doit aboutir et se connecter au réseau existant.

Sables énergivores
La société TransCanada a déposé sa première demande en septembre 2008, et soumis un nouveau tracé en avril 2012. Long de 1 900 km, dont 1 400 km aux Etats-Unis, Keystone XL doit permettre d'acheminer du brut depuis les sables bitumineux de l'Alberta (ouest du Canada) jusqu'aux raffineries américaines du Golfe du Mexique. Le Canada est le premier pays fournisseur de brut aux Etats-Unis.
Ce projet d'infrastructures de huit milliards de dollars améliorera la sécurité énergétique des Américains et réduira les impacts environnementaux du transport des pétroles canadien et américain jusqu'aux raffineries américaines tout en créant 42 000 emplois, a plaidé Russ Girling, patron de TransCanada, dans un communiqué.
Les républicains militent depuis des années pour autoriser le projet, citant le même chiffre de 42 000 emplois directs et indirects créés pendant les deux ans de chantier, selon un rapport de janvier du département d'Etat. Les partisans de Keystone XL ont aussi martelé que transporter du brut par oléoduc, plutôt que par chemin de fer ou par barges sur le Mississippi, était moins risqué.
Mais les démocrates, avec les associations écologistes, dénoncent les risques de fuite et le coût environnemental.
Les sables bitumineux sont du pétrole qui a migré et s'est accumulé près de la surface, sans être retenu par des réservoirs étanches, et qui a perdu au fil du temps ses éléments les plus volatils, devenant extrêmement visqueux et donc compliqué à extraire.
La méthode d'extraction implique l'utilisation de grandes quantités d'eau, de produits chimiques et d'énergie pour séparer les sables des hydrocarbures, dont le cycle d'exploitation émet ainsi plus de gaz à effet de serre que les pétroles conventionnels: 17% en plus, selon le département d'Etat.
Mais le même rapport concluait que le projet n'aurait pas d'impact majeur sur le changement climatique, puisque le brut extrait serait exporté vraisemblablement ailleurs si Keystone XL était rejeté.
Réagissant au vote, Patrick Bonin de Greenpeace Canada a appelé le Premier ministre canadien Stephen Harper à rattraper son retard sur le reste du monde qui a déjà pris des mesures pour répondre à la crise climatique.
Les républicains tentaient depuis des années de court-circuiter la procédure réglementaire pour autoriser, de force, le projet, mais se heurtaient aux alliés démocrates de Barack Obama au Sénat, qui empêchaient tout vote dans la chambre haute.
Ces derniers ont soudain accepté d'organiser un vote, dans la précipitation, afin d'aider Mary Landrieu, sénatrice de l'Etat pétrolier de Louisiane, à garder son siège lors de la sénatoriale du 6 décembre.

TransCanada a bon espoir
TransCanada, chef de file du projet d'oléoduc Keystone XL, a trouvé des raisons d'espérer, malgré le rejet par le Sénat américain de la construction immédiate du pipeline entre le Canada et les Etats-Unis. Le vote (mardi) au Sénat américain montre un soutien important et croissant pour Keystone XL, a déclaré Russ Girling, patron de TransCanada, qui a promis de continuer à pousser pour dépasser les clivages politiques entre démocrates et républicains américains. Une proposition de loi autorisant Keystone XL a été repoussée à une voix près par le Sénat à Washington, après avoir été approuvée par la Chambre des représentants vendredi.
A l'inverse, l'ONG Greenpeace s'est félicitée du résultat du vote qui a donné raison à la science, en repoussant la procédure en urgence d'un projet qui engendrerait l'émission de plus de 24 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an.
Après ce vote, le Premier ministre canadien Stephen Harper devrait en profiter pour rattraper son retard sur le reste du monde qui a déjà pris des mesures pour répondre à la crise climatique, a estimé Patrick Bonin, responsable de la campagne climat-énergie de Greenpeace Canada.
Greenpeace appelle le gouvernement conservateur canadien à laisser les sables bitumineux dans le sol afin de réduire les gaz à effet de serre émis par le Canada tout en s'engageant dans une transition urgente vers les énergies vertes.


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