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Crise des réfugiés : Donald Tusk entame une tournée pour calmer les esprits
Publié dans Le Maghreb le 05 - 03 - 2016


Le président du Conseil européen Donald Tusk est parti en tournée dans les Balkans pour convaincre les dirigeants de la région d'être plus souples envers les migrants et de ne pas fermer leurs frontières. La mission est ambitieuse à l'heure où les sentiments hostiles envers les migrants grandissent en Europe. En Macédoine, certains prennent d'assaut les barriè- res érigées à la frontière et à Calais, en France, les autorités ont commencé à démolir le plus grand camp de réfugiés. Donald Tusk s'est rendu jeudi à Vienne avant de visiter Ljubljana, Zagreb et Skopje. Il terminera son voyage de trois jours à Athènes. A chaque escale, Tusk évoquera le problème des migrants avant de rencontrer le 4 mars le secrétaire général et le directeur exécutif de Frontex - l'Agence europ éenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l'Union européenne. La tournée de Donald Tusk s'inscrit dans la préparation du sommet sur les migrants avec la Turquie, le 7 mars, et de la réunion du Conseil européen prévue les 17 et 18 mars. Les autorités de l'UE soutiennent la principale partisane de la politique des portes ouvertes à l'échelle du continent: la chancelière allemande Angela Merkel, qui continue d'affirmer qu'il faut accueillir les migrants et que l'Europe, déjà peuplée de 500 millions d'habitants, est parfaitement capable d'accueillir un million - probablement moins - de réfugiés de Syrie, pays frappé par la guerre. C'est loin d'être l'avis de tous. Si, l'an dernier, le principal opposant à la politique migratoire menée par Bruxelles était le premier ministre hongrois Viktor Orban, ce dernier est soutenu aujourd'hui par l'Autriche - qui a de facto fermé la fronti ère avec ses voisins du sud - ainsi que par la plupart des Etats balkaniques où passent les itinéraires de flux migratoires. L'installation de clôtures avec des fils barbelés aux frontières n'étonne plus personne dans les Balkans. Les pays de la région, et pas seulement les membres de l'UE, se coupent de leurs voisins dans l'espoir de réduire le flux de migrants, ce qui aggrave considérablement la situation le long des frontières. La récente décision des autorités macédoniennes de fermer sa frontière avec la Grèce aux réfugiés afghans a provoqué des émeutes: une foule de jeunes Afghans a tenté de percer la clôture en faisant "bélier". L'assaut a été concluant. Pour parer l'attaque, les policiers ont dû faire usage de gaz lacrymogène et de matraques. La situation est tout aussi tendue à l'autre extrémité de l'Europe. En France par exemple, la police est en train de détruire le camp de réfugiés situé dans la banlieue de Calais. Il est proposé aux habitants du camp, qui s'est transformé en quelques années en véritable ville avec ses écoles, mosqu ées et mêmes hôpitaux, de déménager dans des containers avec tout le confort nécessaire. Cependant, les migrants qui rêvent de traverser la Manche pour se rendre au Royaume-Uni refusent de quitter le camp. Ils opposent une résistance active aux forces de l'ordre et aux démolisseurs. Sans compter les assauts contre les conducteurs de camion qui traversent la Manche dans les deux sens, qui sont victimes des déversements de colère des migrants. La situation est particuliè- rement difficile en Grèce - le premier pays européen où arrivent les réfugiés de Turquie. Des dizaines de milliers d'Afghans se sont accumul és dans le pays après le refus de la Macédoine d'accepter des ressortissants afghans, et leur nombre augmente rapidement. Les Grecs ont été soutenus par Angela Merkel, qui a appelé Bruxelles à apporter son aide pour éviter une catastrophe humanitaire. Le président du Conseil européen a lancé un appel aux migrants économiques à ne pas venir en Europe, à l'issue d'un entretien à Athènes avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras. Je veux lancer un appel à tous les migrants économiques illégaux potentiels, d'où que vous soyez. Ne venez pas en Europe. Ne croyez pas les passeurs. Ne risquez pas vos vies et votre argent. Tout cela ne servira à rien, a déclaré M. Tusk lors d'une conférence de presse. Il a souligné que ni la Grèce, ni aucun autre pays européens ne pourront continuer à être un pays de transit. Les réglementations de Schengen seront à nouveau appliquées, a-t-il prévenu. Mercredi, M. Tusk avait dit lors de sa visite à un camp des réfugiés à Dobova en Slovénie qu'un retour aux dispositions de la zone Schengen, incluant des contrôles rigoureux à ses frontières extérieures, était une condition préalable à une solution à la crise des migrants. Le président du Conseil européen a toutefois critiqué jeudi devant Alexis Tsipras, les actions unilatérales de certains pays membres de l'UE concernant les restrictions imposées au nombre de migrants autorisés à entrer sur leurs territoires. Il a souligné que ces actions portaient atteinte à la solidarité au sein du bloc. Des décisions unilatérales sans une coordination préalable, même si elles sont compr éhensibles dans un contexte national, portent atteinte à l'esprit européen de solidarité, a déclaré M. Tusk. La Grèce a à plusieurs reprises protesté contre ces décisions unilatérales, surtout contre l'Autriche la semaine dernière, qui ont provoqué le blocage de milliers de réfugiés à sa frontière du nord avec la Macédoine. La Macédoine est le premier pays de la route des Balkans, empruntée par les réfugiés pour continuer leur périple vers les pays de l'Europe du Nord. M. Tusk est arrivé jeudi matin à Athènes dans le cadre d'une tournée dans les pays des Balkans, en première ligne face à l'afflux de migrants. Il doit se rendre jeudi après-midi à Ankara pour convaincre le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu d'aider à réduire le nombre de migrants arrivant en Europe via la Grèce. Cette tournée intervient à quatre jours du sommet crucial UE-Turquie à Bruxelles sur ce sujet.

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