Il est curieux pour le commun des citoyens apolitiques, que c'est au moment où l'accent est mis sur la préparation des élections locales (APC-APW) prévues au mois de Novembre prochain, l'amorce de la mise en œuvre du plan d'action du gouvernement, la consolidation de la stabilité du pays, la mobilisation pour faire face à la crise financière actuelle causée par la chute des cours pétroliers, de voir surgir des acteurs totalement absents de la scène politique et de la vie nationale , mettre en route leur machine psychologique et de propagande, contre ce qui a été réalisé durant ces dernières années et ce qui est en cours de réalisation dans le cadre de la mise en application du programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika et ce, tandis que ces revenants faisaient le guet pour voir le pays sombrer dans l'abîme et le chaos. Peine perdue, l'Algérie a su promptement comment éviter tous les guêpiers et les pièges qui lui ont été tendus. Aujourd'hui, ces revenants et ceux avant eux, qui à un moment donné ont été responsables de la division de la société algérienne et de certaines crises politique ou sociale qui ont failli polluer le pays, font feu de tout bois et s'acharnent sur le présent, maniant à satiété les arguments les plus fallacieux et les hypothèses les plus invraisemblables, à entretenir la panique et la confusion et à faire croire que l'Algérie durant ces dernières années a été dirigée "aveuglément " par des institutions qui n'avaient aucun " respect " pour le peuple. Une telle excitation, une telle incrimination, reflètent une fusion entre la haine et la rancune et ne peuvent être que le résultat d'une manœuvre bâtie pour nuire au pays, à ses institutions et au climat socio-politique qui règne au sein de la société algérienne grâce aux bienfaits de la Réconciliation nationale. Une société qui, durant ces dernières années, a été mûrie par de dures épreuves. Elle a su, et elle saura encore en toute conviction, en toute démocratie, choisir la voie conforme à ses aspirations et décider de sa destinée en s'attachant davantage au programme présidentiel, à travers le prochain verdict des élections locales (APC-APW), dont les résultats marqueront sans nul doute, le terme de ces orchestrations de déstabilisation du climat social et politique local par l'émergence d'élus engagés à poursuivre la mise en œuvre du renouveau national. A ce sujet, il y a lieu de rappeler que les acteurs manœuvriers du moment n'émergent qu'une fois tous les cinq ans pour se donner de la voix dans une campagne alarmiste et qui en réalité n'est que le prolongement des interprétations fantaisistes et abusives déclenchées depuis bien longtemps à partir de l'étranger par des sous-traitants à la solde. Elles visent en fait, à jeter le trouble au sein des citoyens et à travestir l'unité nationale. Au regard des premiers indices de campagne électorale autour des élections locales, la mauvaise interprétation des perspectives du plan d'action du gouvernement, les croisements pour une période de transition, on sent l'appel au réveil des vieux démons qu' a eu à combattre le pays lors de la décennie noire, lors des précédents rendez-vous électoraux, œuvre d'une horde de revenants toujours en furie et excités à déverser leur fiel sur tout ce qui a pour odeur : Consensus national. Ces revenants qui n'ont pas tiré les leçons de leur échec, étant balayés à chaque fois par le verdict du peuple, ne pardonnent pas au peuple son osmose avec le Président Abdelaziz Bouteflika, avec l'ANP et les autres forces de sécurité, les autres institutions de la République. Ils tiennent à mettre à néant tous les acquis, y compris celui de la Réconciliation nationale et la stabilité du pays. Il est curieux que ce soit au milieu de la crise financière induite par la chute des prix du baril de pétrole, le redressement financier et économique lancé par le gouvernement, la préservation des acquis sociaux, que ces milieux à travers leurs porte-voix, tentent de faire resurgir les germes de la fitna entre les Algériens. Il y a une campagne d'intoxication menée par des personnalités politiques et par la mouvance islamiste. Un monde avide de reconquête de positions perdues à la faveur de la démocratie. Il est à se demander pour qui roulent ces politiques ? En effet, si le champ politique est inculte, il faut bien voir que ceux qui sont en train de "labourer ", ceux qui téléguident la charrue ne cherchent que leurs intérêts ou à satisfaire un certain agenda…Et, il reste que la prochaine campagne électorale autour des élections locales commence mal. Elle sent l'odeur de l'intoxication et de la confusion et qui vont se développer avec une rare violence contre les institutions de l'Etat. Dans ces conditions, il apparaît de plus en plus clairement que l'objectif visé n'a d'autre source que l'éclatement de l'osmose qui existe entres les institutions de la République et le peuple. Faute de ne pas avoir pu infléchir le cours de l'émergence du pays sur tous les fronts, y compris sur la scène internationale, ceux qui ont l'habitude de manipuler à leur guise l'actualité politique pour induire en erreur l'opinion publique, multiplient les déclarations, les discours, tendant à faire croire à l'échec des réformes et de la démocratie. D'aucuns, saisis d'euphorie funeste et partisans d'une liturgie macabre, ces chasseurs de politique-fiction dans leur désarroi idéologique, ivres de leur délire aux ambitions démesurées, appellent de leurs vœux l'apocalypse et n'hésitent pas à faire feu de tout bois sur la République. Mais le peuple ne se fait pas d'illusion sur l'abandon de ces machinations contre le pays, du fait même que le programme politique en vigueur est progressiste, et qu'il défend des options républicaines ; les tentatives de déstabilisation ne vont pas prendre fin. Elles sont le signe que le processus du renouveau national se poursuit en Algérie et qu'il dérange ici et là. La synthèse des attaques contre les gouvernants du pays, les acquis populaires changent à chaque occasion les formes, plus brutales, plus insidieuses, mais visant le même objectif : arrêter le processus d'une nouvelle société de l'Algérie ou la dériver de sa route ; Encore faut-il tempérer cette impression quant aux formes qui revêtent ces tentatives devant l'intervention, désormais directe de politicards dans la décision du peuple ou dans les prérogatives constitutionnelles du Chef de l'Etat. Et les exemples sont de plus en plus nombreux ces jours-ci. Lors du débat à l'APN autour du plan d'action du gouvernement, la distribution des rôles entre les députés de l'opposition, il semble bien que certains " vœux " qu'on cherche à livrer le pays à l'anarchie plus que durant la décennie noire pour relayer les ennemis de la Patrie. C'est là un réel danger auquel il faut être attentif. Mais face aux menaces qui pèsent sur l'Algérie, d'aucuns doivent encore savoir que sa sécurité revient d'abord à ses forces de défense, qui œuvrent en même temps à son développement. A ces forces, s'ajoute la mobilisation du peuple. Une somme de principes fondamentaux qui prouvent que le peuple algérien est inflexible dès que l'unité nationale, la souveraineté, l'indépendance de jugement et la dignité de la nation peuvent être mis en question.
