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Emploi et sécurité sociale : Nécessité de renforcer le partenariat avec les professionnels de la santé
Publié dans Le Maghreb le 19 - 07 - 2018

Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali a mis en avant, mardi à Alger, la nécessité de consolider le partenariat entre les praticiens-conseils relevant des organismes de la Sécurité sociale et les médecins traitants afin d'améliorer la qualité des soins au profit des assurés sociaux tout en régulant les dépenses.
S'exprimant lors des travaux de la 1ère rencontre ayant regroupé les médecins-prescripteurs et les praticiens-conseils relevant des organismes de la Caisse Nationale des Assurances Sociales des Travailleurs Salariés (CNAS), M. Zemali a souligné la nécessité d'œuvrer à la "consolidation de la concertation et à l'instauration d'une nouvelle approche de collaboration et d'entraide entre ces médecins, en vue de développer la prévention et la qualité des soins au profit des assurés sociaux tout en régulant les dépenses".
M. Zemali a rappelé, dans ce contexte, que le nombre d'ordonnances médicales remboursées par la CNAS en 2017 s'est élevé à plus de 64 millions d'ordonnances et que le nombre d'indemnités journalières concernant les arrêts de travail a dépassé les 14 millions au cours de l'année 2017, avec un coût de plus de 16 milliard de DA. Le ministre a indiqué que ces chiffres " révèlent clairement l'existence de dépassements et d'un grand excès en terme de recours à ce droit par les assurés sociaux".
A ce titre, le ministre a souligné que la généralisation de la formule du médecin de famille ou du médecin-traitant, " permettra une meilleure prise en charge du patient et une rationalisation des dépenses grâce notamment aux relations solides entre l'assurance sociale et les médecins, et ce, à travers un dispositif de conventionnement reposant particulièrement sur l'aspect relatif à la prévention et à la prescription des soins de santé selon les critères, ce qui permettra ainsi d'éviter les dépassements, la surconsommation des médicaments et les traitements médicaux redondants".

Solidarité intergénérationnelle
Le ministre a rappelé, à ce propos, que le système de la sécurité sociale reposait sur le principe de la solidarité intergénérationnelle, soulignant que les recettes provenant des cotisations des travailleurs et des personnels ne se limitaient pas au financement des assurances sociales, notamment les maladies, les congés de maternité, l'incapacité ou le décès, mais couvraient également d'autres indemnités, telles que les assurances contre les accidents de travail, les maladies professionnelles, la retraite et l'assurance- chômage.
Il a, en outre, rappelé, que le système de sécurité sociale assurait " une large couverture sociale au profit de plus de 39 million d'Algériens, en sus des autres catégories, notamment les démunis et les personnes aux besoins spécifiques, grâce à la contribution de l'Etat".
Le nombre de personnes bénéficiaires du système du tiers-payant , à savoir la carte "Chiffa", est passé de 800.000 bénéficiaires en 2001 à plus de 38 million bénéficiaires en 2018, a fait savoir M. Zemali, avant de rappeler que pour faciliter l'obtention des médicaments par ces bénéficiaires, un système de conventionnement a été mis place avec 11.241 pharmacies jusqu'en 2018, contre 7 pharmacies en 1999.
Le ministre a indiqué que les dépenses de remboursement des médicaments occupaient actuellement la première place des dépenses de l'assurance maladie passant de 20 milliards DA en 2000 à 212 milliards DA en 2017, ajoutant que la Sécurité sociale contribuaient au financement des établissements publics de santé dans le cadre du "Forfait hôpitaux" dont le montant est déterminé annuellement en vertu de la loi de Finances et qui a atteint 80 milliards DA en 2018 contre plus de 57 milliards de dinars en 2014.
Le système national des Assurances sociales et de la retraite "fait face actuellement à des difficultés financières liées à plusieurs facteurs socio-économique, démographique et normatif découlant essentiellement de la générosité de ce système qui fournit plusieurs prestations au profit d'un nombre important de bénéficiaires", a rappelé M. Zemali, avant de souligner que le gouvernement "a mis en place, au cours de la dernière décennie, un programme de réforme et de modernisation de ce système dans le but de préserver ses équilibres financiers et garantir sa pérennité et son adaptation aux développements survenus".

Préserver le système national
Le ministre a mis en avant, à cet égard, "le rôle efficace de la recherche scientifique comme l'un des plus importants mécanismes de réforme qui contribuent à l'économie de santé et à la recherche de nouveaux moyens pour développer la prise en charge médicale", appelant, dans ce sens, à "intensifier les efforts en matière d'information et de sensibilisation pour convaincre davantage de citoyens que la souscription aux assurances sociales leur profite en premier lieu".
Il a mis l'accent, à cet effet, sur la nécessité, pour les services des caisses de la sécurité sociale et les professionnels de la santé, de coopérer pour la préservation du système national de la sécurité sociale qui est, a-t-il dit, "un acquis important". Pour sa part, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a révélé que le secteur "a entamé une révision des programmes dans nombre de spécialités, à l'instar des branches de la médecine et de la médecine vétérinaire afin de les adapter aux exigences des métiers".
"Les nouveaux programmes d'étude en médecine devraient être enseignés dès la prochaine année universitaire", a fait savoir M. Hadjar, relevant que cette opération, qui consiste à "réviser les programmes d'étude dans la branche médecine", a notamment pour objectif de "moderniser le système de la formation en médecine, passer de la formation quantitative en médecine à une formation qualitative pour répondre aux besoins et adapter les programmes à la transition épidémiologique et aux développements scientifiques dans le domaine médical", outre la "relance de la coordination intersectorielle entre les ministères de l'Enseignement supérieure, de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale", "la prise en charge des insuffisances pédagogiques et organisationnelles enregistrées" et "préserver les acquis réalisés".
A noter que la rencontre a pour objectif de susciter le débat sur les économies de la santé et l'échange d'expériences entre les médecins-traitants et les praticiens-conseils relevant des organismes de la sécurité sociale autour des moyens à même d'améliorer la prise en charge sanitaire des citoyens, tout en rationalisant les dépenses en termes de remboursement des ordonnances médicales et des congés de maladies.

Rationnaliser Les dépenses de la CNAS
La Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) a réuni, mardi, ses médecins-conseils pour les sensibiliser et les inciter à prescrire mieux et moins cher, afin de rationaliser ses dépenses de santé.
Le premier poste de dépense de la CNAS concerne le remboursement des médicaments dont le coût est passé de 20 milliards de DA en 2000 à plus de 2012 milliards de DA en 2017, année durant laquelle la Caisse a comptabilisé 64 millions d'ordonnances et 14 millions de journées de congé maladie.
Pour le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, " ces chiffres montrent à l'évidence l'existence de dépassements et de graves abus ", c'est pourquoi, ajoute-t-il, " nous devons travailler ensemble pour renforcer le dialogue entre les médecins-conseil de la sécurité sociale et les médecins-traitants afin d'augmenter la prévention, améliorer la qualité des soins tout en rationnalisant les dépenses ".
De son côté, le président de l'Ordre national des médecins, Mohamed Bekkat Berkani appelle à " favoriser l'industrie locale du médicament, c'est comme ça, dit-il, qu'on arrivera à faire cette parenthèse du plus utile et du moins cher ".
Le gouvernement s'est donné pour objectif de couvrir 70% des besoins nationaux en médicament par la production locale, afin de réduire la facture d'importation de médicaments qui oscille entre 2 et 3 milliards de dollars par an. Et pour préserver le système national de sécurité sociale, basé sur la solidarité intra et intergénérationnelles, le gouvernement a inscrit dans la nouvelle loi sanitaire l'obligation d'avoir un médecin-traitant.


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