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Une nouvelle et dernière chance : L'intelligence au pouvoir
Publié dans Le Maghreb le 15 - 05 - 2019

Sans hésitation, le peuple algérien exige de " conduire lui-même le changement". S'il l'a dit à la faveur de son mouvement pacifique, c'est parce qu'il se croit proche des grands débats d'avenir s'ils trouvent preneurs. Un de ces débats porte sur la nature et la forme du système dans le monde moderne. Il est important car il oriente les autres, et il est inévitable pour permettre au pouvoir dans son exercice et sa conception d'évoluer comme les autres institutions sous la pression de la démocratie et du peuple, sous la pression de la modernité, des nouvelles connaissances, des nouvelles technologies, les mœurs politiques et sociales saines. En parcourant les banderoles, les pancartes et les slogans sur lesquels s'appui les marches populaires, il est relevé que le peuple s'est exprimé en référence à la destruction complète de l'Etat algérien depuis vingt ans, la totalitaire bureaucratie, le passe-droit, l'abus de responsabilité, la corruption,, les détournements de deniers publics, l'oligarchie qui s'est donnée une puissance et par rapport aussi du goût du cercle présidentiel à miner tous les secteurs, tous les domaines de la vie nationale. Un pouvoir affaibli par sa propre tolérance-faiblesse à la perversion de l'économie nationale et par son inadaptation aux exigences modernes de la population. Et puis,, le règne de l'ex-président de la République, a eu pour compagnes au cours des deux dernières décennies des institutions politiques, économiques, sociales, morales, religieuses , un mouvement de la société civile sélectionné qui ont constitué son milieu naturel de soutien et de maintien au pouvoir.et ainsi vieillir sans nécessairement vouloir se régénérer, se transformer . A présent si l'on considère réellement le mouvement populaire comme la voie royale, décisive du changement, il est loisible d'affirmer sans détour que l'Algérie est à l'aube de fin de la route d'un système politique trop gangréné. Oui, parce qu'il y avait total échec, le contraire des progrès humain et économique. Les nouvelles données mises en relief par le Hirak contraignent à une extraordinaire nouvelle étape qui doit être imaginée. Le changement ne sera immunisé, sauvé que si l'on comprend la nécessité de cette grande aspiration populaire et de la création volontaire de l'avenir, du véritable Etat de droit. L'impératif du moment : il y a pour tout le monde sans exception, en dépit des divergences, des idéologies politiques des exigences politiques, économiques et sociales qui contraignent à la lucidité et au courage pour mettre fin à cette impasse politique. En même temps, face au mouvement citoyen qui a été nécessaire, il faut éviter de briser les bases essentielles de ses revendications qui visent à assurer la primauté avant tout de la stabilité du pays et aboutir à cette deuxième république que tout le monde demande sans trop d'efforts et d'engagement. Le moment est venu, plus que jamais opportun d'en prendre pleinement conscience nationale de la grave crise que traverse la nation, bien des novations indispensables, des solutions adéquates doivent être de mise mais jusqu'ici elles ne trouvent de partenaires politiques et sociaux preneurs alors que logiquement elles doivent devenir possibles dans le cadre de la vertu pédagogique et démocratique du grand débat national. L'exercice solitaire de la réflexion que font les uns et les autres à travers des solutions éparses ne correspond pas aux exigences des revendications citoyennes ni de la maîtrise de la crise
Rien ne remplace et rien ne fait mieux avancer les choses, le changement que les confrontations d'idées, le dialogue constructif, plus positif, plus actif et ainsi faire tomber le rideau de l'ombre de la confusion.. Le débat-dialogue doit de fait être encouragé, élargi, revitalisé. En effet, ce qui est exacte, c'est que certains sont sans cesse tentés de se substituer aux peuple, d'imposer leurs vues de sortie de crise. Ils aiment décider à la place du mouvement citoyen sans être crédibles. Et de là, bien des contradictions, des erreurs et bien des impairs une fois commis, ils cherchent à faire courir politiquement d'autres buts, d'autres desseins.

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